Rentré vendredi à Beyrouth après une absence de cinq mois, l'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari, a entamé lundi ses entretiens officiels par une tournée auprès des principaux dignitaires religieux musulmans.
M. Boukhari et l’ambassadeur du Koweït au Liban, Abdel Aal al-Kinai, étaient revenus au Liban vendredi, près de cinq mois après leur rappel par leurs gouvernements respectifs, à la suite d'une grave crise diplomatique entre Beyrouth et plusieurs monarchies du Golfe. Celle-ci avait résulté des déclarations du ministre libanais de l'Information, Georges Cordahi (qui a démissionné depuis), au sujet de l'intervention de la coalition militaire dirigée par l’Arabie au Yémen, sachant que l'influence du Hezbollah sur la prise de décision au Liban contribue depuis des années à une détérioration des relations entre Beyrouth et les pays du Golfe.
M. Boukhari a d’abord rendu visite au mufti de la République, cheikh Abdel-Latif Dériane, à Dar el-Fatwa. Ce dernier s’est réjoui du «retour de la diplomatie du Golfe au Liban, à commencer par les ambassadeurs saoudien et koweitien». Il a estimé que «ce retour était de bon augure pour le Liban et présage d'un avenir prometteur pour les Libanais, qui subissent des crises très difficiles», appelant à «préserver les relations privilégiées avec les pays du Golfe, avec à leur tête l’Arabie saoudite».
De son côté, le diplomate saoudien s’est déclaré optimiste en ce qui concerne le Liban. Il a fait don à Dar el-Fatwa de 30.000 exemplaires du Coran offerts par le roi Salman ben Abdel-Aziz. Il a également annoncé le lancement du concours annuel de récitation du Coran, que l’ambassade saoudienne organise chaque année durant le mois de Ramadan, sous le patronage de Dar el-Fatwa.
Par la suite, M. Boukhari a rendu visite au vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Ali el-Khatib, et au cheikh Akl druze, cheikh Sami Aboulmona.
M. Boukhari et l’ambassadeur du Koweït au Liban, Abdel Aal al-Kinai, étaient revenus au Liban vendredi, près de cinq mois après leur rappel par leurs gouvernements respectifs, à la suite d'une grave crise diplomatique entre Beyrouth et plusieurs monarchies du Golfe. Celle-ci avait résulté des déclarations du ministre libanais de l'Information, Georges Cordahi (qui a démissionné depuis), au sujet de l'intervention de la coalition militaire dirigée par l’Arabie au Yémen, sachant que l'influence du Hezbollah sur la prise de décision au Liban contribue depuis des années à une détérioration des relations entre Beyrouth et les pays du Golfe.
M. Boukhari a d’abord rendu visite au mufti de la République, cheikh Abdel-Latif Dériane, à Dar el-Fatwa. Ce dernier s’est réjoui du «retour de la diplomatie du Golfe au Liban, à commencer par les ambassadeurs saoudien et koweitien». Il a estimé que «ce retour était de bon augure pour le Liban et présage d'un avenir prometteur pour les Libanais, qui subissent des crises très difficiles», appelant à «préserver les relations privilégiées avec les pays du Golfe, avec à leur tête l’Arabie saoudite».
De son côté, le diplomate saoudien s’est déclaré optimiste en ce qui concerne le Liban. Il a fait don à Dar el-Fatwa de 30.000 exemplaires du Coran offerts par le roi Salman ben Abdel-Aziz. Il a également annoncé le lancement du concours annuel de récitation du Coran, que l’ambassade saoudienne organise chaque année durant le mois de Ramadan, sous le patronage de Dar el-Fatwa.
Par la suite, M. Boukhari a rendu visite au vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Ali el-Khatib, et au cheikh Akl druze, cheikh Sami Aboulmona.
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