La question du vote des expatriés aux prochaines législatives libanaises reste au centre du débat politique, à trois semaines du scrutin dans les pays arabes et en Iran, le 6 mai, et ailleurs dans le monde le 8 mai. Alors que le ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib répondait depuis le Grand Sérail aux accusations de tentative délibérée de compliquer le vote des expatriés, le chef des Forces libanaises Samir Geagea menaçait de proposer de soumettre le chef de la diplomatie à un vote de confiance pour sa gestion du dossier.
Le Premier ministre Nagib Mikati a présidé mercredi au Grand Sérail une réunion regroupant Abdallah Bou Habib et le ministre de l'Intérieur Bassam Maoulaoui. Elle portait sur la question du vote des expatriés, suite aux nombreuses accusations relatives à la répartition des électeurs dans les bureaux de vote, parvenues notamment d’Australie.
M. Bou Habib a déclaré: «Nous avons discuté de la question des élections des expatriés, notamment à Sydney, et nous l'étudions avec les personnes en charge en Australie et ailleurs pour arriver à une décision finale».
«Le Consul général à Sydney Charbel Maacaron a agi conformément à ce qui a été demandé par la commission électorale et à ce qui a été convenu par les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur, à savoir que les centres dans les grandes villes soient divisés selon le code postal de la région. Ce qui s'est passé, c'est que les partis sont influents dans la région de Sydney, dont la superficie est plus grande que celle de Liban, et ont inscrit une grande partie des expatrié», a poursuivi le chef de la diplomatie. «Ainsi, il y a eu une différence au niveau du code postal, et cela ne relève pas de la responsabilité de l'État, du consulat ou des ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur, mais plutôt des partis qui ont inscrit les électeurs sur la plateforme », a affirmé M. Bou Habib.
Il convient de rappeler que les émigrés disposaient, en vertu de la loi, d’un délai assez court, allant du 1ᵉʳ octobre au 20 novembre 2021, pour s’inscrire sur le site Internet https://diasporavote.mfa.gov.lb/ consacré à cette fin par le ministère des Affaires étrangères. Des partis et activistes de la société civile ont aidé des électeurs à s’inscrire sur le site, qui était très compliqué, ou les ont inscrits eux-mêmes.
Au sujet des solutions possibles, M. Bou Habib a ajouté: «Nous étudions la situation pour voir ce que nous pouvons faire. Je répète que le consul général a agi conformément aux recommandations qui lui ont été données de répartir les électeurs selon le code postal."
Concernant ceux qui expriment leurs craintes d’une non-tenue des législatives, le ministre a ajouté: «Celui qui doute ne veut pas que le scrutin ait lieu. Les élections se dérouleront partout, notamment à Sydney, où il y a environ 17.000 électeurs. Nous allons y envoyer cinq diplomates pour aider le consul.»
Concernant les obstacles auxquels est confronté le ministère au niveau des élections des expatriés, M. Bou Habib a souligné que «lee seul obstacle est de garantir l'argent en espèces. Nous avons besoin de 1.200 délégués pour les répartir à travers les bureaux de vote, leur rétribution doit être sécurisée en espèces, et ils doivent être formés».
«Selon la loi adoptée en 2017, ils resteront sur place de 7h jusqu'à 22 heures, et après avoir fermé les bureaux à 22 heures, un représentant devra rester auprès de chaque urne jusqu'au lendemain matin, au moment de son rapatriement», a poursuivi le ministre.
Il a précisé: «En Australie, par exemple, nous avons besoin de chef de bureaux et de délégués, et d'après les chiffres qui m'ont été communiqués, mille dollars australiens seront alloués à chaque délégué. Ainsi la question de l'argent liquide est l'un des obstacles auxquels nous sommes confrontés, et nous essaierons de le surmonter, mais cela n'affectera pas le déroulement des élections.»
Les attaques de Geagea
Pour sa part, le chef des Forces libanaises Samir Geagea a poursuivi mercredi ses attaques contre le ministère des Affaires étrangères au sujet du vote des Libanais de l'étranger. Il a fait valoir qu’un «véritable crime est commis contre les expatriés», et qu’au «lieu de chercher à faciliter le processus, le ministère des Affaires étrangères les complique».
«Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil et son équipe au ministère des Affaires étrangères sont responsables de la répartition électorale des expatriés, et le ministre la justifie de manière académique», a affirmé le chef des Forces libanaises dans une conférence de presse.
«Ils ont imposé à chaque candidat de donner des procurations à tous les délégués dans tous les pays du monde, et le ministre des Affaires étrangères connaît les abus et les justifie», a-t-il dit, avant de poursuivre: «Le Premier ministre devrait demander au ministre des Affaires étrangères de répartir les expatriés dans les bureaux de vote les plus proches de leur lieu de résidence».
Il a enfin annoncé qu’il demandera à soumettre le chef de la diplomatie à un vote de confiance sur la base de son attitude au sujet du dossier du vote des expatriés.
Le Premier ministre Nagib Mikati a présidé mercredi au Grand Sérail une réunion regroupant Abdallah Bou Habib et le ministre de l'Intérieur Bassam Maoulaoui. Elle portait sur la question du vote des expatriés, suite aux nombreuses accusations relatives à la répartition des électeurs dans les bureaux de vote, parvenues notamment d’Australie.
M. Bou Habib a déclaré: «Nous avons discuté de la question des élections des expatriés, notamment à Sydney, et nous l'étudions avec les personnes en charge en Australie et ailleurs pour arriver à une décision finale».
«Le Consul général à Sydney Charbel Maacaron a agi conformément à ce qui a été demandé par la commission électorale et à ce qui a été convenu par les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur, à savoir que les centres dans les grandes villes soient divisés selon le code postal de la région. Ce qui s'est passé, c'est que les partis sont influents dans la région de Sydney, dont la superficie est plus grande que celle de Liban, et ont inscrit une grande partie des expatrié», a poursuivi le chef de la diplomatie. «Ainsi, il y a eu une différence au niveau du code postal, et cela ne relève pas de la responsabilité de l'État, du consulat ou des ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur, mais plutôt des partis qui ont inscrit les électeurs sur la plateforme », a affirmé M. Bou Habib.
Il convient de rappeler que les émigrés disposaient, en vertu de la loi, d’un délai assez court, allant du 1ᵉʳ octobre au 20 novembre 2021, pour s’inscrire sur le site Internet https://diasporavote.mfa.gov.lb/ consacré à cette fin par le ministère des Affaires étrangères. Des partis et activistes de la société civile ont aidé des électeurs à s’inscrire sur le site, qui était très compliqué, ou les ont inscrits eux-mêmes.
Au sujet des solutions possibles, M. Bou Habib a ajouté: «Nous étudions la situation pour voir ce que nous pouvons faire. Je répète que le consul général a agi conformément aux recommandations qui lui ont été données de répartir les électeurs selon le code postal."
Concernant ceux qui expriment leurs craintes d’une non-tenue des législatives, le ministre a ajouté: «Celui qui doute ne veut pas que le scrutin ait lieu. Les élections se dérouleront partout, notamment à Sydney, où il y a environ 17.000 électeurs. Nous allons y envoyer cinq diplomates pour aider le consul.»
Concernant les obstacles auxquels est confronté le ministère au niveau des élections des expatriés, M. Bou Habib a souligné que «lee seul obstacle est de garantir l'argent en espèces. Nous avons besoin de 1.200 délégués pour les répartir à travers les bureaux de vote, leur rétribution doit être sécurisée en espèces, et ils doivent être formés».
«Selon la loi adoptée en 2017, ils resteront sur place de 7h jusqu'à 22 heures, et après avoir fermé les bureaux à 22 heures, un représentant devra rester auprès de chaque urne jusqu'au lendemain matin, au moment de son rapatriement», a poursuivi le ministre.
Il a précisé: «En Australie, par exemple, nous avons besoin de chef de bureaux et de délégués, et d'après les chiffres qui m'ont été communiqués, mille dollars australiens seront alloués à chaque délégué. Ainsi la question de l'argent liquide est l'un des obstacles auxquels nous sommes confrontés, et nous essaierons de le surmonter, mais cela n'affectera pas le déroulement des élections.»
Les attaques de Geagea
Pour sa part, le chef des Forces libanaises Samir Geagea a poursuivi mercredi ses attaques contre le ministère des Affaires étrangères au sujet du vote des Libanais de l'étranger. Il a fait valoir qu’un «véritable crime est commis contre les expatriés», et qu’au «lieu de chercher à faciliter le processus, le ministère des Affaires étrangères les complique».
«Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil et son équipe au ministère des Affaires étrangères sont responsables de la répartition électorale des expatriés, et le ministre la justifie de manière académique», a affirmé le chef des Forces libanaises dans une conférence de presse.
«Ils ont imposé à chaque candidat de donner des procurations à tous les délégués dans tous les pays du monde, et le ministre des Affaires étrangères connaît les abus et les justifie», a-t-il dit, avant de poursuivre: «Le Premier ministre devrait demander au ministre des Affaires étrangères de répartir les expatriés dans les bureaux de vote les plus proches de leur lieu de résidence».
Il a enfin annoncé qu’il demandera à soumettre le chef de la diplomatie à un vote de confiance sur la base de son attitude au sujet du dossier du vote des expatriés.
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