Pour sa première saison en L1 avec Reims, Ilan Kebbal s'est fait une place dans le onze d'Oscar Garcia, malgré des statistiques à améliorer. Marseillais de naissance, l'ailier espère briller lors de la réception de l'OM, dimanche (21h45, Beyrouth), en clôture de la 34e journée.
Le 22 décembre dernier, Ilan Kebbal a foulé la pelouse du stade Vélodrome, celui de sa ville natale, pour la première fois. "C'était une expérience inoubliable, mais je pense que ça l'est pour tous les joueurs, pas uniquement pour les Marseillais", a raconté à l'AFP le jeune milieu offensif (23 ans). "On avait fait un bon match et même failli gagner."
Les Champenois avaient été repris dans les derniers instants, sur un penalty litigieux transformé par Dimitri Payet (1-1). À ce moment-là, Kebbal était sur le banc, remplacé après une première période frustrante.
"Je n'avais touché que deux ou trois ballons, se remémore le natif de Marseille. Mais c'était plus un changement tactique qu'une sanction. On subissait trop, l'entraîneur a sorti un offensif pour un défensif et ça a payé."
Une réussite collective, mais une frustration personnelle qui résume bien la première saison en L1 de ce Marseillais pur jus.
Formé dès le plus jeune âge au FC Burel, club du 13e arrondissement de la cité phocéenne où sa mère officie encore comme secrétaire générale, passé par Saint-Marcel, "le club de mon quartier", et Marignane-Gignac, au nord-ouest de Marseille, Kebbal prend la direction en 2016 de la réserve de Bordeaux, où il passe deux ans.
Dunkerque, le déclic
L'ailier ne perce pas en Gironde et se relance en National 3, au FC Côte Bleue, de nouveau dans les Bouches-du-Rhône. Après un exercice abouti, Kebbal est recruté par Reims qui le prête à Lyon-La Duchère, en National, au cours de la saison 2019-2020, puis l'année suivante à Dunkerque, en L2, où l'ailier éclot.
"J'ai eu la chance de tomber sur un groupe magnifique, avec des joueurs qui sont aujourd'hui encore des potes, notamment des Marseillais, s'enthousiasme le Rémois. Le coach et le staff m'ont également fait confiance et j'ai vécu une saison merveilleuse."
Sous la houlette du Provençal Fabien Mercadal, Kebbal vit un exercice plein à Dunkerque: 35 matches, trois buts, cinq passes décisives. Suffisant pour convaincre Oscar Garcia de l'intégrer au groupe professionnel l'été dernier, avant que l'ailier rémois ne connaisse à l'automne sa première convocation en sélection algérienne.
Malgré un temps de jeu conséquent (33 matches de L1, 19 titularisations), le Marseillais affiche cette saison des statistiques modestes (un but, quatre passes décisives), comme la majorité des joueurs offensifs rémois, tous dans l'ombre d'Hugo Ekitike (9 buts), blessé depuis deux mois.
Son entraîneur ne s'en inquiète pas, alors que le maintien est quasiment acquis (13e, 40 points): "On aurait aimé plus de joueurs avec des statistiques, mais on a manqué d'un attaquant pour finir les bonnes passes. Contre Montpellier et Lille, Ilan a fait deux très bons matches. Il nous a beaucoup aidés défensivement et a été très intelligent avec le ballon. C'était difficile, mais il a fait ce qu'on lui a demandé."
"On est une équipe qui n'a pas 70% de possession, il faut s'habituer à faire des efforts et bien négocier le peu de ballons qu'on a devant", a estimé, de son côté, Kebbal, associé à Arber Zeneli lors des deux dernières rencontres.
Selon le Kosovar, interrogé par l'AFP, son partenaire "aime avoir le ballon dans les pieds et trouver une solution par une passe. Moi aussi, mais je peux également prendre la profondeur, c'est pour ça qu'on peut jouer ensemble et qu'on est complémentaire."
Les deux attaquants pourraient à nouveau être associés dimanche face à l'OM. Cette fois-ci, Kebbal espère bien jouer plus que 45 minutes.
Le 22 décembre dernier, Ilan Kebbal a foulé la pelouse du stade Vélodrome, celui de sa ville natale, pour la première fois. "C'était une expérience inoubliable, mais je pense que ça l'est pour tous les joueurs, pas uniquement pour les Marseillais", a raconté à l'AFP le jeune milieu offensif (23 ans). "On avait fait un bon match et même failli gagner."
Les Champenois avaient été repris dans les derniers instants, sur un penalty litigieux transformé par Dimitri Payet (1-1). À ce moment-là, Kebbal était sur le banc, remplacé après une première période frustrante.
"Je n'avais touché que deux ou trois ballons, se remémore le natif de Marseille. Mais c'était plus un changement tactique qu'une sanction. On subissait trop, l'entraîneur a sorti un offensif pour un défensif et ça a payé."
Une réussite collective, mais une frustration personnelle qui résume bien la première saison en L1 de ce Marseillais pur jus.
Formé dès le plus jeune âge au FC Burel, club du 13e arrondissement de la cité phocéenne où sa mère officie encore comme secrétaire générale, passé par Saint-Marcel, "le club de mon quartier", et Marignane-Gignac, au nord-ouest de Marseille, Kebbal prend la direction en 2016 de la réserve de Bordeaux, où il passe deux ans.
Dunkerque, le déclic
L'ailier ne perce pas en Gironde et se relance en National 3, au FC Côte Bleue, de nouveau dans les Bouches-du-Rhône. Après un exercice abouti, Kebbal est recruté par Reims qui le prête à Lyon-La Duchère, en National, au cours de la saison 2019-2020, puis l'année suivante à Dunkerque, en L2, où l'ailier éclot.
"J'ai eu la chance de tomber sur un groupe magnifique, avec des joueurs qui sont aujourd'hui encore des potes, notamment des Marseillais, s'enthousiasme le Rémois. Le coach et le staff m'ont également fait confiance et j'ai vécu une saison merveilleuse."
Sous la houlette du Provençal Fabien Mercadal, Kebbal vit un exercice plein à Dunkerque: 35 matches, trois buts, cinq passes décisives. Suffisant pour convaincre Oscar Garcia de l'intégrer au groupe professionnel l'été dernier, avant que l'ailier rémois ne connaisse à l'automne sa première convocation en sélection algérienne.
Malgré un temps de jeu conséquent (33 matches de L1, 19 titularisations), le Marseillais affiche cette saison des statistiques modestes (un but, quatre passes décisives), comme la majorité des joueurs offensifs rémois, tous dans l'ombre d'Hugo Ekitike (9 buts), blessé depuis deux mois.
Son entraîneur ne s'en inquiète pas, alors que le maintien est quasiment acquis (13e, 40 points): "On aurait aimé plus de joueurs avec des statistiques, mais on a manqué d'un attaquant pour finir les bonnes passes. Contre Montpellier et Lille, Ilan a fait deux très bons matches. Il nous a beaucoup aidés défensivement et a été très intelligent avec le ballon. C'était difficile, mais il a fait ce qu'on lui a demandé."
"On est une équipe qui n'a pas 70% de possession, il faut s'habituer à faire des efforts et bien négocier le peu de ballons qu'on a devant", a estimé, de son côté, Kebbal, associé à Arber Zeneli lors des deux dernières rencontres.
Selon le Kosovar, interrogé par l'AFP, son partenaire "aime avoir le ballon dans les pieds et trouver une solution par une passe. Moi aussi, mais je peux également prendre la profondeur, c'est pour ça qu'on peut jouer ensemble et qu'on est complémentaire."
Les deux attaquants pourraient à nouveau être associés dimanche face à l'OM. Cette fois-ci, Kebbal espère bien jouer plus que 45 minutes.
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