©Josyane Boulos
Photo: ©Philippe Aractingi
Crée par cinq férus du théâtre – Nadim Chammas, Wajih Akkari, Tania Rizk, Alexandre Najjar (avocat de la fondation) et Josyane Boulos –, le Centre de création artistique libanais (Créal) a signé un accord avec l’USJ pour la gestion du théâtre Monnot. Josyane Boulos, directrice artistique et administrative de ce lieu, nous en dit plus.
Comment vous est venue l'idée de créer le Centre de création artistique libanais (Créal)?
Je rêve d’avoir une salle de théâtre depuis des années. Mais avec la crise économique, ce rêve s’éloignait. Au cours des répétitions de Love Letters au Monnot, j’ai appris que le directeur général du Monnot, Paul Mattar, partait à la retraite et que Ziad Halwani, directeur administratif, émigrait. J’en parlais à mon partenaire dans la pièce, Nadim Chammas, et je lui ai dit ce serait bien quand même que je reprenne cette salle, ma deuxième maison, mais je ne pourrais jamais le faire seule. L’idée l’a emballé! J’en ai tout de suite parlé à un autre ami, Alexandre Najjar, lui aussi amoureux du théâtre qui a accepté de faire partie de l’aventure et qui nous a conseillé juridiquement et nous a proposé de créer une association qui pourrait gérer le Monnot. J’ai alors contacté le père recteur de l’USJ, Salim Daccache, qui a été favorable à l’idée. Les choses se sont enchaînées, le contrat a été signé, et moi propulsée directrice artistique et administrative du Monnot! Quand on a un rêve, il faut y croire de toutes ses forces.
Qui est l’équipe de Créal?
Nous sommes pour le moment cinq férus de la scène: Nadim Chammas, Alexandre Najjar, Tania Rizk et Wajih Akkari. Alexandre est bien sûr l’avocat du Créal, moi-même directrice du théâtre et tous les cinq participons activement à la naissance et à l’évolution du projet, chacun selon sa spécialité, en tenant compte que la levée de fonds est un élément essentiel pour réussir notre aventure.
En quoi consistera cette initiative?
Le Créal est une association à but non lucratif dont l’objectif est d'assurer la promotion du théâtre sous toutes ses formes et dans toutes ses applications. À une époque où l’expression libre est menacée, pérenniser le théâtre au Liban en créant et diffusant des spectacles vivants de toutes formes et dans toutes les langues devient essentiel.
Quels sont vos projets?
Nous aimerions favoriser l’éclosion d’une nouvelle génération de professionnels qui, faute de lieu d’expression, se verraient contraints de migrer pour pouvoir pratiquer leur art; sensibiliser les jeunes générations à la culture en général et au spectacle vivant en particulier, notamment en devenant un tremplin éducatif au service des écoles et universités; réaffirmer la place du théâtre libanais dans la région et dans le monde; et surtout être un théâtre producteur pour les artistes émergents.
Je suis impatiente de commencer. La vraie saison Monnot-Créal débutera en septembre 2022, et j’espère vraiment faire de ce théâtre, avec ses deux salles – La Grande Salle et l’ACT – et son foyer, un lieu de vie ouvert à tous, inclusif et bouillonnant d’activités culturelles de toutes sortes.
Vous êtes productrice, autrice et actrice, et maintenant directrice artistique: pensez-vous continuer à monter sur les planches ou allez-vous vous consacrer intégralement à votre nouvelle responsabilité?
Jamais sans la scène. Je répète actuellement un seule-en-scène comique inspiré de mon parcours et qui sera bientôt joué sur la scène du Monnot. Et au mois de mai, nous présentons Love Letters à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Comment vous est venue l'idée de créer le Centre de création artistique libanais (Créal)?
Je rêve d’avoir une salle de théâtre depuis des années. Mais avec la crise économique, ce rêve s’éloignait. Au cours des répétitions de Love Letters au Monnot, j’ai appris que le directeur général du Monnot, Paul Mattar, partait à la retraite et que Ziad Halwani, directeur administratif, émigrait. J’en parlais à mon partenaire dans la pièce, Nadim Chammas, et je lui ai dit ce serait bien quand même que je reprenne cette salle, ma deuxième maison, mais je ne pourrais jamais le faire seule. L’idée l’a emballé! J’en ai tout de suite parlé à un autre ami, Alexandre Najjar, lui aussi amoureux du théâtre qui a accepté de faire partie de l’aventure et qui nous a conseillé juridiquement et nous a proposé de créer une association qui pourrait gérer le Monnot. J’ai alors contacté le père recteur de l’USJ, Salim Daccache, qui a été favorable à l’idée. Les choses se sont enchaînées, le contrat a été signé, et moi propulsée directrice artistique et administrative du Monnot! Quand on a un rêve, il faut y croire de toutes ses forces.
Qui est l’équipe de Créal?
Nous sommes pour le moment cinq férus de la scène: Nadim Chammas, Alexandre Najjar, Tania Rizk et Wajih Akkari. Alexandre est bien sûr l’avocat du Créal, moi-même directrice du théâtre et tous les cinq participons activement à la naissance et à l’évolution du projet, chacun selon sa spécialité, en tenant compte que la levée de fonds est un élément essentiel pour réussir notre aventure.
En quoi consistera cette initiative?
Le Créal est une association à but non lucratif dont l’objectif est d'assurer la promotion du théâtre sous toutes ses formes et dans toutes ses applications. À une époque où l’expression libre est menacée, pérenniser le théâtre au Liban en créant et diffusant des spectacles vivants de toutes formes et dans toutes les langues devient essentiel.
Quels sont vos projets?
Nous aimerions favoriser l’éclosion d’une nouvelle génération de professionnels qui, faute de lieu d’expression, se verraient contraints de migrer pour pouvoir pratiquer leur art; sensibiliser les jeunes générations à la culture en général et au spectacle vivant en particulier, notamment en devenant un tremplin éducatif au service des écoles et universités; réaffirmer la place du théâtre libanais dans la région et dans le monde; et surtout être un théâtre producteur pour les artistes émergents.
Je suis impatiente de commencer. La vraie saison Monnot-Créal débutera en septembre 2022, et j’espère vraiment faire de ce théâtre, avec ses deux salles – La Grande Salle et l’ACT – et son foyer, un lieu de vie ouvert à tous, inclusif et bouillonnant d’activités culturelles de toutes sortes.
Vous êtes productrice, autrice et actrice, et maintenant directrice artistique: pensez-vous continuer à monter sur les planches ou allez-vous vous consacrer intégralement à votre nouvelle responsabilité?
Jamais sans la scène. Je répète actuellement un seule-en-scène comique inspiré de mon parcours et qui sera bientôt joué sur la scène du Monnot. Et au mois de mai, nous présentons Love Letters à Abidjan en Côte d’Ivoire.
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