«178 étapes pour un Liban nouveau»… Telle est la devise du parti Kataëb pour la bataille électorale dans laquelle il s’engage en vue des législatives du 15 mai 2022. Dans une liste baptisée «A bord du changement», où il se porte candidat à Mont-Liban II, le chef du parti Samy Gemayel a annoncé jeudi son programme au cours d’une conférence de presse, dans laquelle il a fortement dénoncé la mainmise du Hezbollah sur les institutions libanaises, ainsi que la corruption et le blocage systématique des instruments constitutionnels.
«Dans un pays qui a connu au cours des dernières années une faillite et un effondrement de son système politique, économique et social, les Kataëb s’engagent dans une lutte pour la restauration de la souveraineté de l’État, la responsabilisation de tous ceux qui ont noyé le Liban dans l’abîme, le développement des systèmes économique et politique, tout en insistant sur la nécessité d’instaurer une nation indépendante et souveraine, un État civil décentralisé et neutre», a déclaré Samy Gemayel dans son exposé.
Le programme du parti chrétien du Metn repose sur 5 principes:
La souveraineté
Selon Samy Gemayel, l’État libanais est sous l’emprise du Hezbollah depuis 2016, «à la suite d’un compromis qui a conduit à l’élection de son allié à la présidence de la République et à l’adoption d’une loi électorale qui lui donne la majorité au Parlement». L’implication du parti pro-iranien dans les conflits transfrontaliers régionaux dans le but de servir l’agenda iranien a abouti «à un éloignement du Liban des pays voisins, sur le plan régional et à sa mise à l'écart de la scène politique internationale», comme le souligne le chef des Kataëb. Pour remédier à ce problème, deux points essentiels seront à l’ordre du jour, pour le parti:
- la défense et la sécurité nationale: c’est dans cette perspective que le député sortant Nadim Gemayel, qui représentera le parti à Achrafieh, met en exergue l’importance du «déploiement de l’armée libanaise sur tout le territoire, y compris les bases et les camps palestiniens et la mise en œuvre des obligations qui figurent dans la constitution libanaise et dans les résolutions internationales 1559, 1680, 1701» relatives à la possession exclusives des armes par les forces armées légitimes. Il a également prôné, dans son discours, le retour à l’accord d’armistice de 1948 entre le Liban et Israël, ainsi que la délimitation des frontières terrestres et maritimes libanaises, en utilisant tous les moyens disponibles.
- la politique étrangère: l’ajout d’une clause dans le préambule de la Constitution, stipulant la neutralité permanente du Liban, le rétablissement de ses relations internationales et arabes, la clôture du dossier des détenus libanais dans les prisons syriennes, la révision et la modification de tous les accords libano-syriens, le recensement des réfugiés syriens au Liban pour alléger le fardeau des déplacés et inciter les pays arabes à accueillir un certain nombre d’entre eux, dans l’attente de leur retour en Syrie.
La démocratie
Construire un État juste et fort au lendemain de la fragilisation du système politique libanais constitue une priorité pour le parti Kataëb. Celle-ci comprend:
- la transparence, dans le sens où «l’adoption d’une loi sur la levée du secret bancaire sur les comptes des responsables politiques, voire des chefs de partis, et d'une loi sur l’indépendance de la magistrature sont autant d’initiatives à adopter», tel que le propose Élias Hankache, député démissionnaire et candidat aux élections.
- l’instauration d’un État civil et la mise en place d’institutions constitutionnelles, avec l’adoption d’une loi sur le mariage civil facultatif et le statut personnel, et l’adoption d’une nouvelle loi électorale basée sur le système majoritaire dans le cadre d’une circonscription unique.
- la décentralisation et la bonne gouvernance qui s’exprime par l’activation du contrôle sur les collectivités locales en créant des tribunaux administratifs et des représentations de la Cour des Comptes dans les mohafazats pour réduire la corruption administrative et le gaspillage financier, et contrôler la bonne application des lois locales.
L’économie
«Les systèmes budgétaires et monétaires ont bénéficié d’un soutien politique continu, les partis ayant profité de leur accès aux ressources de l’État pour financer leurs réseaux clientélistes», martèle Samy Gemayel. Pour y remédier, il propose certaines réformes dont le développement de l’e-gouvernement et la numérisation des services dans les administrations publiques, la lutte contre l’évasion fiscale, l’élaboration d’un plan de relance économique, la recapitalisation du secteur bancaire, l’unification des taux de change des devises étrangères, ainsi que la réhabilitation des infrastructures.
La société
Le chef du parti Kataëb a insisté sur l’importance de prendre des mesures assurant la justice sociale à travers une politique claire doublée d’un plan économique, en maintenant la cohésion sociale pour que les Libanais se relèvent et que la majorité de ceux qui ont émigré en raison du désespoir, retournent au pays.
L’environnement
«Préserver la richesse naturelle et culturelle du Liban fait partie intégrante de la préservation de l’identité nationale face au népotisme, au favoritisme et aux quotes-parts qui détruisent le patrimoine et la beauté naturelle du Liban. Par conséquent, le Liban a besoin d’un plan d’action comprenant une législation et des politiques claires pour faire face aux problèmes environnementaux, loin des tiraillements politiques», ont affirmé les candidats du parti.
Rappelons que la liste «A bord du changement» est formée par les Kataëb et des indépendants. Elle présente pour les sièges maronites Samy Gemayel et Élias Hankache, tous deux députés Kataëb démissionnaires, le journaliste Simon Abou Fadel, rédacteur en chef du site d’information Alkalima Online, et Mona Sukkar, journaliste. La coalition comprend également Rima Njeim, grec-catholique, présentatrice à Sawt el-Ghad, Samir Saliba, grec-orthodoxe, activiste au sein de ACT, et Krikor Mardikian, arménien-orthodoxe.
«Dans un pays qui a connu au cours des dernières années une faillite et un effondrement de son système politique, économique et social, les Kataëb s’engagent dans une lutte pour la restauration de la souveraineté de l’État, la responsabilisation de tous ceux qui ont noyé le Liban dans l’abîme, le développement des systèmes économique et politique, tout en insistant sur la nécessité d’instaurer une nation indépendante et souveraine, un État civil décentralisé et neutre», a déclaré Samy Gemayel dans son exposé.
Le programme du parti chrétien du Metn repose sur 5 principes:
La souveraineté
Selon Samy Gemayel, l’État libanais est sous l’emprise du Hezbollah depuis 2016, «à la suite d’un compromis qui a conduit à l’élection de son allié à la présidence de la République et à l’adoption d’une loi électorale qui lui donne la majorité au Parlement». L’implication du parti pro-iranien dans les conflits transfrontaliers régionaux dans le but de servir l’agenda iranien a abouti «à un éloignement du Liban des pays voisins, sur le plan régional et à sa mise à l'écart de la scène politique internationale», comme le souligne le chef des Kataëb. Pour remédier à ce problème, deux points essentiels seront à l’ordre du jour, pour le parti:
- la défense et la sécurité nationale: c’est dans cette perspective que le député sortant Nadim Gemayel, qui représentera le parti à Achrafieh, met en exergue l’importance du «déploiement de l’armée libanaise sur tout le territoire, y compris les bases et les camps palestiniens et la mise en œuvre des obligations qui figurent dans la constitution libanaise et dans les résolutions internationales 1559, 1680, 1701» relatives à la possession exclusives des armes par les forces armées légitimes. Il a également prôné, dans son discours, le retour à l’accord d’armistice de 1948 entre le Liban et Israël, ainsi que la délimitation des frontières terrestres et maritimes libanaises, en utilisant tous les moyens disponibles.
- la politique étrangère: l’ajout d’une clause dans le préambule de la Constitution, stipulant la neutralité permanente du Liban, le rétablissement de ses relations internationales et arabes, la clôture du dossier des détenus libanais dans les prisons syriennes, la révision et la modification de tous les accords libano-syriens, le recensement des réfugiés syriens au Liban pour alléger le fardeau des déplacés et inciter les pays arabes à accueillir un certain nombre d’entre eux, dans l’attente de leur retour en Syrie.
La démocratie
Construire un État juste et fort au lendemain de la fragilisation du système politique libanais constitue une priorité pour le parti Kataëb. Celle-ci comprend:
- la transparence, dans le sens où «l’adoption d’une loi sur la levée du secret bancaire sur les comptes des responsables politiques, voire des chefs de partis, et d'une loi sur l’indépendance de la magistrature sont autant d’initiatives à adopter», tel que le propose Élias Hankache, député démissionnaire et candidat aux élections.
- l’instauration d’un État civil et la mise en place d’institutions constitutionnelles, avec l’adoption d’une loi sur le mariage civil facultatif et le statut personnel, et l’adoption d’une nouvelle loi électorale basée sur le système majoritaire dans le cadre d’une circonscription unique.
- la décentralisation et la bonne gouvernance qui s’exprime par l’activation du contrôle sur les collectivités locales en créant des tribunaux administratifs et des représentations de la Cour des Comptes dans les mohafazats pour réduire la corruption administrative et le gaspillage financier, et contrôler la bonne application des lois locales.
L’économie
«Les systèmes budgétaires et monétaires ont bénéficié d’un soutien politique continu, les partis ayant profité de leur accès aux ressources de l’État pour financer leurs réseaux clientélistes», martèle Samy Gemayel. Pour y remédier, il propose certaines réformes dont le développement de l’e-gouvernement et la numérisation des services dans les administrations publiques, la lutte contre l’évasion fiscale, l’élaboration d’un plan de relance économique, la recapitalisation du secteur bancaire, l’unification des taux de change des devises étrangères, ainsi que la réhabilitation des infrastructures.
La société
Le chef du parti Kataëb a insisté sur l’importance de prendre des mesures assurant la justice sociale à travers une politique claire doublée d’un plan économique, en maintenant la cohésion sociale pour que les Libanais se relèvent et que la majorité de ceux qui ont émigré en raison du désespoir, retournent au pays.
L’environnement
«Préserver la richesse naturelle et culturelle du Liban fait partie intégrante de la préservation de l’identité nationale face au népotisme, au favoritisme et aux quotes-parts qui détruisent le patrimoine et la beauté naturelle du Liban. Par conséquent, le Liban a besoin d’un plan d’action comprenant une législation et des politiques claires pour faire face aux problèmes environnementaux, loin des tiraillements politiques», ont affirmé les candidats du parti.
Rappelons que la liste «A bord du changement» est formée par les Kataëb et des indépendants. Elle présente pour les sièges maronites Samy Gemayel et Élias Hankache, tous deux députés Kataëb démissionnaires, le journaliste Simon Abou Fadel, rédacteur en chef du site d’information Alkalima Online, et Mona Sukkar, journaliste. La coalition comprend également Rima Njeim, grec-catholique, présentatrice à Sawt el-Ghad, Samir Saliba, grec-orthodoxe, activiste au sein de ACT, et Krikor Mardikian, arménien-orthodoxe.
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