S’il y a un élément positif que l’on pourrait retenir de l’année 2021 pour le Liban, ce pourrait être les performances prometteuses de son équipe nationale de football, qui se bat pour décrocher sa première qualification pour la Coupe du monde.
A l’heure où les bonnes nouvelles se font rares, les Cèdres ont plutôt des allures de roseaux : ils plient mais ne rompent pas. Leur rêve d’une qualification historique pour la première Coupe du monde de leur histoire reste toujours à portée de main. Mais cette campagne marathon qui a débuté il y a plus de deux ans (en septembre 2019, avec une défaite 2-0 en Corée du Nord) est encore loin d’être terminée. Le dénouement final de ces montagnes russes est attendu pour mars 2022.
Un feuilleton interminable
Les AFC Qualifiers (Asian Football Confederation), qualifications de la zone Asie, font partie des plus tumultueuses de la planète FIFA. Seules quatre ou cinq places sont à pourvoir pour les 46 sélections engagées au départ. Aujourd’hui, il ne reste que douze équipes en lice, et parmi elles, le Liban.
En juin dernier, les joueurs d’Ivan Hasek ont réussi à s’offrir la deuxième place du groupe H durant le deuxième tour de qualification, en enregistrant trois victoires, un nul et deux défaites. Parmi leurs plus belles réussites, on se souvient de ce 0-0 qui n’avait rien d’un match nul contre la Corée du Sud, au Stade Camille Chamoun en novembre 2019. Et de cette victoire décisive 3-2 en juin 2021, arrachée au mental face au Sri Lanka par Joan Oumari et les siens.
Aujourd’hui, le Liban fait logiquement partie des douze équipes restantes de la zone Asie, réparties en deux poules. Malgré deux défaites consécutives contre l'Iran (1-2) et les EAU (0-1) concédées dans les dernières minutes des deux rencontres. De quoi nourrir bien de regrets, mais l'essentiel est que le Liban est toujours là. Au terme de ce 3ème tour, les deux premières équipes de chaque groupe seront directement qualifiées. Les troisièmes s’affronteront pour savoir laquelle des deux sélections ira disputer un ultime barrage face à une nation d’un autre continent.
Au sein de son groupe A, le Liban lutte pour tenir notamment le rythme de deux pays habitués au Mondial, l’Iran (cinq participations) et la Corée du Sud (10 participations, 4ème place en 2002), à qui les billets pour le Qatar en 2022 semblent déjà presque promis. Dans le groupe B, ce sont l’Arabie Saoudite ou l’Australie qui sont les grandissimes favoris. L’espoir auquel s’accroche la sélection libanaise est donc celui de cette troisième place, qui lui ferait affronter le Japon, Oman ou la Chine au 4ème tour avant d’accéder aux barrages intercontinentaux. Cela représenterait un exploit inédit dans l’histoire du pays.
Souvenirs de 2014
Les Cèdres n’ont jamais été aussi proches de toucher leur rêve des doigts depuis leur campagne pour la Coupe du monde brésilienne de 2014. A l’époque, la sélection nationale s’était hissée pour la première fois de son histoire jusqu’au 3ème tour de qualification. Mais sur la durée, c’est souvent l’expérience qui fait la différence, et un exploit isolé ne suffit pas : si une victoire imprévisible contre la Corée du Sud (2-1) les a fait atteindre ce 3ème tour, les joueurs sont ensuite tombés de très haut, en terminant au pied de leur groupe avec un seul succès contre deux nuls et cinq défaites.
A moins d’une catastrophe, ce n’est pas à la dernière place du groupe A que le Liban devrait terminer sa campagne qualificative en mars prochain. Les partenaires de Hassan Maatouk et Soony Saad sont donc d’ores et déjà en chemin pour surpasser ce record établi il y a presque 10 ans maintenant, ce qui serait en lui-même un symbole et une forme de consécration logique.
En effet, la montée en puissance du Liban est saisissante depuis plusieurs années. Entre 2010 et 2018, l’équipe a grimpé de 68 places au classement FIFA, profitant notamment d’une série impressionnante de 16 matches d’invincibilité, entre mars 2016 et octobre 2018 (huit victoires et sept nuls). Aujourd’hui, au 92ème rang mondial, le Liban se place surtout dans le top 20 des meilleures nations de l’AFC (15ème).
Ce classement historique est le reflet des performances des Cèdres, qui répondent de plus en plus présents durant les grands rendez-vous. En 2023, ils participeront d’ailleurs, pour la troisième fois, à la Coupe d’Asie des Nations, décrochant leur deuxième qualification consécutive (présents en tant que pays hôte en 2000).
Dans la logique de cette montée en puissance, le graal à atteindre est celui du Mondial au Qatar. Mais 2022 n’est pas l’année de la dernière chance. Bien au contraire. Elle pourrait être celle qui amorcera un bel avenir pour cette petite nation du football, qui arrive à s’inviter tout doucement dans la cour des grands.
A l’heure où les bonnes nouvelles se font rares, les Cèdres ont plutôt des allures de roseaux : ils plient mais ne rompent pas. Leur rêve d’une qualification historique pour la première Coupe du monde de leur histoire reste toujours à portée de main. Mais cette campagne marathon qui a débuté il y a plus de deux ans (en septembre 2019, avec une défaite 2-0 en Corée du Nord) est encore loin d’être terminée. Le dénouement final de ces montagnes russes est attendu pour mars 2022.
Un feuilleton interminable
Les AFC Qualifiers (Asian Football Confederation), qualifications de la zone Asie, font partie des plus tumultueuses de la planète FIFA. Seules quatre ou cinq places sont à pourvoir pour les 46 sélections engagées au départ. Aujourd’hui, il ne reste que douze équipes en lice, et parmi elles, le Liban.
En juin dernier, les joueurs d’Ivan Hasek ont réussi à s’offrir la deuxième place du groupe H durant le deuxième tour de qualification, en enregistrant trois victoires, un nul et deux défaites. Parmi leurs plus belles réussites, on se souvient de ce 0-0 qui n’avait rien d’un match nul contre la Corée du Sud, au Stade Camille Chamoun en novembre 2019. Et de cette victoire décisive 3-2 en juin 2021, arrachée au mental face au Sri Lanka par Joan Oumari et les siens.
Aujourd’hui, le Liban fait logiquement partie des douze équipes restantes de la zone Asie, réparties en deux poules. Malgré deux défaites consécutives contre l'Iran (1-2) et les EAU (0-1) concédées dans les dernières minutes des deux rencontres. De quoi nourrir bien de regrets, mais l'essentiel est que le Liban est toujours là. Au terme de ce 3ème tour, les deux premières équipes de chaque groupe seront directement qualifiées. Les troisièmes s’affronteront pour savoir laquelle des deux sélections ira disputer un ultime barrage face à une nation d’un autre continent.
Au sein de son groupe A, le Liban lutte pour tenir notamment le rythme de deux pays habitués au Mondial, l’Iran (cinq participations) et la Corée du Sud (10 participations, 4ème place en 2002), à qui les billets pour le Qatar en 2022 semblent déjà presque promis. Dans le groupe B, ce sont l’Arabie Saoudite ou l’Australie qui sont les grandissimes favoris. L’espoir auquel s’accroche la sélection libanaise est donc celui de cette troisième place, qui lui ferait affronter le Japon, Oman ou la Chine au 4ème tour avant d’accéder aux barrages intercontinentaux. Cela représenterait un exploit inédit dans l’histoire du pays.
Souvenirs de 2014
Les Cèdres n’ont jamais été aussi proches de toucher leur rêve des doigts depuis leur campagne pour la Coupe du monde brésilienne de 2014. A l’époque, la sélection nationale s’était hissée pour la première fois de son histoire jusqu’au 3ème tour de qualification. Mais sur la durée, c’est souvent l’expérience qui fait la différence, et un exploit isolé ne suffit pas : si une victoire imprévisible contre la Corée du Sud (2-1) les a fait atteindre ce 3ème tour, les joueurs sont ensuite tombés de très haut, en terminant au pied de leur groupe avec un seul succès contre deux nuls et cinq défaites.
A moins d’une catastrophe, ce n’est pas à la dernière place du groupe A que le Liban devrait terminer sa campagne qualificative en mars prochain. Les partenaires de Hassan Maatouk et Soony Saad sont donc d’ores et déjà en chemin pour surpasser ce record établi il y a presque 10 ans maintenant, ce qui serait en lui-même un symbole et une forme de consécration logique.
En effet, la montée en puissance du Liban est saisissante depuis plusieurs années. Entre 2010 et 2018, l’équipe a grimpé de 68 places au classement FIFA, profitant notamment d’une série impressionnante de 16 matches d’invincibilité, entre mars 2016 et octobre 2018 (huit victoires et sept nuls). Aujourd’hui, au 92ème rang mondial, le Liban se place surtout dans le top 20 des meilleures nations de l’AFC (15ème).
Ce classement historique est le reflet des performances des Cèdres, qui répondent de plus en plus présents durant les grands rendez-vous. En 2023, ils participeront d’ailleurs, pour la troisième fois, à la Coupe d’Asie des Nations, décrochant leur deuxième qualification consécutive (présents en tant que pays hôte en 2000).
Dans la logique de cette montée en puissance, le graal à atteindre est celui du Mondial au Qatar. Mais 2022 n’est pas l’année de la dernière chance. Bien au contraire. Elle pourrait être celle qui amorcera un bel avenir pour cette petite nation du football, qui arrive à s’inviter tout doucement dans la cour des grands.
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