Quatre-vingt-quinze bus devraient être opérationnels au Liban d’ici un mois, a confié à l’agence al-Markaziya le ministre des Transports, Ali Hamiyé. Il a expliqué que 50 bus viennent de France et s’inscrivent dans le cadre du mémorandum d’entente signé entre le Liban et la France, en mars dernier, lors de la visite effectuée au Liban par le ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari. Les 45 autres bus seront réparés et réhabilités au Liban pour les mettre en état de marche.
Ce don devrait constituer la première pierre de la stratégie nationale pour les transports. À cet égard, M. Hamiyé regrette que la Banque mondiale «n’ait pas débloqué les fonds nécessaires pour financer cette stratégie, tout comme il a refusé de le faire pour l’importation du gaz d’Égypte et de l’électricité de Jordanie». Récemment, le conseil d’administration de la Banque mondiale à Washington a refusé de débloquer les fonds pour l’électricité en attendant que le Liban fasse les réformes nécessaires.
«Ils (la Banque mondiale) nous donnent des leçons dans le domaine humanitaire et dans l’aide aux pays qui souffrent de crises économiques et financières, alors qu’ils n’ont pas accordé une aide concrète», a critiqué M. Hamiyé, assurant que ses relations avec la Banque mondiale et autres associations et organismes internationaux sont bonnes, «mais nous voulons que les promesses et les stratégies soient concrétisées pour alléger les souffrances des gens».
Avec ce don, la France montre encore plus son engagement auprès du Liban. Un engagement que Paris a d’ailleurs réitéré mardi lors de la signature à Beyrouth de l’accord franco-saoudien pour l’établissement d’un Fonds d’aide commun à la population libanaise.
Ce don devrait constituer la première pierre de la stratégie nationale pour les transports. À cet égard, M. Hamiyé regrette que la Banque mondiale «n’ait pas débloqué les fonds nécessaires pour financer cette stratégie, tout comme il a refusé de le faire pour l’importation du gaz d’Égypte et de l’électricité de Jordanie». Récemment, le conseil d’administration de la Banque mondiale à Washington a refusé de débloquer les fonds pour l’électricité en attendant que le Liban fasse les réformes nécessaires.
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