Le ministre libanais de la Santé, Firas Abiad, a insisté sur l’importance du partenariat entre les secteurs privé et public, notamment en ce temps de crise, lors d’une conférence-débat organisée mercredi soir dans les locaux de 100% Liban, une ONG qui œuvre pour instaurer une synergie entre les différents acteurs de la société afin de trouver des solutions pour le redressement du pays.
M. Abiad a souligné à Ici Beyrouth l’importance de cette rencontre à laquelle participent des experts de différents domaines, puisqu’elle permet d'identifier les problèmes encourus par le corps médical et d’envisager, à une étape ultérieure, les solutions adéquates. Il a ensuite énuméré trois défis auxquels fait face le secteur sanitaire. Le premier est en rapport avec les coupures du courant, les pénuries du mazout, du matériel médical et des médicaments. Le deuxième défi est lié à la classe politique au pouvoir qui cherche à assurer sa survie et reporte les solutions pour éviter la reddition des comptes. Le troisième est en rapport avec l'esprit de concurrence qui empêche le développement de solutions.
Le Dr Abiad a confié craindre une régression des traitements médicaux accordés aux patients, affirmant toutefois sa volonté de maintenir la réputation du Liban comme «hôpital du Moyen-Orient».
Pour sa part, Fadi Rahmé, consultant, maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris et membre de l'ONG 100% Liban, a souligné la nécessité de réfléchir ensemble sur la méthode à adopter pour résoudre les problèmes «énormes» du secteur sanitaire et d’unifier la vision de l’avenir en termes de qualité, de quantité et de types de soins pour en faire bénéficier la société. Il a, en l’occurrence, confié à Ici Beyrouth que le ministre de la Santé a proposé aux experts d’entrer en contact avec l'ancien directeur général du ministère de la Santé Walid Ammar, qui élabore actuellement une vision globale de la santé au Liban «pour recentrer le débat sur ce qui peut se faire et ce qui doit se faire», tout en tenant compte de la situation économique et d’éléments structurels liés à l’ingénierie de la santé.
M. Abiad a souligné à Ici Beyrouth l’importance de cette rencontre à laquelle participent des experts de différents domaines, puisqu’elle permet d'identifier les problèmes encourus par le corps médical et d’envisager, à une étape ultérieure, les solutions adéquates. Il a ensuite énuméré trois défis auxquels fait face le secteur sanitaire. Le premier est en rapport avec les coupures du courant, les pénuries du mazout, du matériel médical et des médicaments. Le deuxième défi est lié à la classe politique au pouvoir qui cherche à assurer sa survie et reporte les solutions pour éviter la reddition des comptes. Le troisième est en rapport avec l'esprit de concurrence qui empêche le développement de solutions.
Le Dr Abiad a confié craindre une régression des traitements médicaux accordés aux patients, affirmant toutefois sa volonté de maintenir la réputation du Liban comme «hôpital du Moyen-Orient».
Pour sa part, Fadi Rahmé, consultant, maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris et membre de l'ONG 100% Liban, a souligné la nécessité de réfléchir ensemble sur la méthode à adopter pour résoudre les problèmes «énormes» du secteur sanitaire et d’unifier la vision de l’avenir en termes de qualité, de quantité et de types de soins pour en faire bénéficier la société. Il a, en l’occurrence, confié à Ici Beyrouth que le ministre de la Santé a proposé aux experts d’entrer en contact avec l'ancien directeur général du ministère de la Santé Walid Ammar, qui élabore actuellement une vision globale de la santé au Liban «pour recentrer le débat sur ce qui peut se faire et ce qui doit se faire», tout en tenant compte de la situation économique et d’éléments structurels liés à l’ingénierie de la santé.
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