La Cour suprême américaine serait sur le point d’avaliser le projet d’une loi antiavortement. À l’heure où les transgenres, les mariages homosexuels et les passeports X (non genrés) font fureur dans le monde occidental, et que ceci mérite quand même un vértitable débat de fond, les USA, modèle de l’hypocrisie par excellence, exercent un féminicide jugé par les proavortements, irrecevable.
S’ils ont été les premiers à marcher sur la Lune, les Américains sont dotés d’un conservatisme légendaire; conservatisme dont les Américaines font malheureusement les frais. Quand est-ce que les sociétés machistes et patriarcales vont-elles comprendre que ce qui concerne le corps des femmes ne regarde qu’elles? Et qu’elles doivent avoir la liberté totale de choisir d’être mamans ou pas, celle de garder une grossesse ou pas. Rappelons que les conséquences psychiques sur tout enfant non désiré sont irrémédiables...
Alors qu’en Floride, les militants antiavortements se réjouissent de la publication du projet de la Cour suprême interdisant l’avortement, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe et a provoqué des manifestations proavortement massives, faisant réagir jusqu’au président Joe Biden, qui a appelé directement les Américains à défendre l’IVG dans les urnes lors des prochaines élections. Une manifestante antiavortement aurait déclaré, euphorique: «J’ai toujours eu de l’espoir, mais maintenant j’en ai encore davantage. Et j’espère que toutes les manifestations proavortement ne dissuaderont pas les juges.»
Des pancartes sur lesquelles l’on peut lire «l’avortement blesse les femmes» et «l’avortement tue des enfants » sont brandies…
Ces activistes souhaiteraient que les autorités de la Floride, dirigée par le gouverneur républicain Ron DeSantis, interdisent rapidement les interruptions volontaires de grossesse (IVG). «Dans notre État, ils ont adopté une loi qui interdit l’avortement à partir de quinze semaines de grossesse, mais ce n’est pas suffisant. Nous devrions avoir des lois plus sévères qui interdisent complètement l’avortement». Le lobby contre l’avortement Florida Voice for the Unborn a appelé mardi M. DeSantis à voter une loi «contre tous les avortements en Floride, sauf dans certaines circonstances rares où la vie de la mère est en danger».
Les manifestations pro-IVG se sont alors multipliées dans plusieurs villes américaines…
https://youtu.be/Rs0IXL8Oh9U
Le président Joe Biden «inquiet» à raison…
Les défenseurs du droit à l’avortement se sont fait entendre massivement, tandis que les opposants savouraient une victoire annoncée. Horrifiée par la situation, une dame de 70 ans qui a avorté illégalement dans son adolescence, s’est rendue devant la Cour suprême à Washington. Fustigeant «une Cour très conservatrice», elle a déclaré espérer que ses petites-filles puissent conserver le droit d’avorter légalement et en toute sécurité. Comme elle, des milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Washington, New York, Boston, Los Angeles ou Seattle, pour crier leur «colère» face à la crainte d’un «retour en arrière».
La tache sur la robe a fait tache d’huile…
En fait, une partie de la population américaine, plus particulièrement dans les milieux religieux, n’a jamais accepté la décision de 1973 de légaliser l’avortement. Ceci n’est finalement pas si étonnant, lorsque l’on sait dans quelles conditions Bill Clinton a dû mettre fin à son mandat…
Lorsqu’on apprend que la dernière brique de l’édifice antiavortement a été posée par le président républicain Donald Trump lui-même, on n'est pas étonné de voir les conséquences de ses actes.
Aidé par les sénateurs de son parti, il a fait entrer à la Cour suprême trois juges connus pour leurs positions antiavortements, portant à six magistrats sur neuf la majorité conservatrice de l’instance. Ce qui est certain, c'est qu'à ce train-là, «America will never be great again»… En effet, il est fort à craindre que si cette loi est définitivement adoptée, plusieurs autres, mettant au ban de la société les homosexuels ou interdisant l’usage des contraceptifs, ne tarderaient pas à suivre… et les USA à avancer à reculons...
https://youtu.be/cPiHO2ymSyo
S’ils ont été les premiers à marcher sur la Lune, les Américains sont dotés d’un conservatisme légendaire; conservatisme dont les Américaines font malheureusement les frais. Quand est-ce que les sociétés machistes et patriarcales vont-elles comprendre que ce qui concerne le corps des femmes ne regarde qu’elles? Et qu’elles doivent avoir la liberté totale de choisir d’être mamans ou pas, celle de garder une grossesse ou pas. Rappelons que les conséquences psychiques sur tout enfant non désiré sont irrémédiables...
Alors qu’en Floride, les militants antiavortements se réjouissent de la publication du projet de la Cour suprême interdisant l’avortement, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe et a provoqué des manifestations proavortement massives, faisant réagir jusqu’au président Joe Biden, qui a appelé directement les Américains à défendre l’IVG dans les urnes lors des prochaines élections. Une manifestante antiavortement aurait déclaré, euphorique: «J’ai toujours eu de l’espoir, mais maintenant j’en ai encore davantage. Et j’espère que toutes les manifestations proavortement ne dissuaderont pas les juges.»
Des pancartes sur lesquelles l’on peut lire «l’avortement blesse les femmes» et «l’avortement tue des enfants » sont brandies…
Ces activistes souhaiteraient que les autorités de la Floride, dirigée par le gouverneur républicain Ron DeSantis, interdisent rapidement les interruptions volontaires de grossesse (IVG). «Dans notre État, ils ont adopté une loi qui interdit l’avortement à partir de quinze semaines de grossesse, mais ce n’est pas suffisant. Nous devrions avoir des lois plus sévères qui interdisent complètement l’avortement». Le lobby contre l’avortement Florida Voice for the Unborn a appelé mardi M. DeSantis à voter une loi «contre tous les avortements en Floride, sauf dans certaines circonstances rares où la vie de la mère est en danger».
Les manifestations pro-IVG se sont alors multipliées dans plusieurs villes américaines…
https://youtu.be/Rs0IXL8Oh9U
Le président Joe Biden «inquiet» à raison…
Les défenseurs du droit à l’avortement se sont fait entendre massivement, tandis que les opposants savouraient une victoire annoncée. Horrifiée par la situation, une dame de 70 ans qui a avorté illégalement dans son adolescence, s’est rendue devant la Cour suprême à Washington. Fustigeant «une Cour très conservatrice», elle a déclaré espérer que ses petites-filles puissent conserver le droit d’avorter légalement et en toute sécurité. Comme elle, des milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Washington, New York, Boston, Los Angeles ou Seattle, pour crier leur «colère» face à la crainte d’un «retour en arrière».
La tache sur la robe a fait tache d’huile…
En fait, une partie de la population américaine, plus particulièrement dans les milieux religieux, n’a jamais accepté la décision de 1973 de légaliser l’avortement. Ceci n’est finalement pas si étonnant, lorsque l’on sait dans quelles conditions Bill Clinton a dû mettre fin à son mandat…
Lorsqu’on apprend que la dernière brique de l’édifice antiavortement a été posée par le président républicain Donald Trump lui-même, on n'est pas étonné de voir les conséquences de ses actes.
Aidé par les sénateurs de son parti, il a fait entrer à la Cour suprême trois juges connus pour leurs positions antiavortements, portant à six magistrats sur neuf la majorité conservatrice de l’instance. Ce qui est certain, c'est qu'à ce train-là, «America will never be great again»… En effet, il est fort à craindre que si cette loi est définitivement adoptée, plusieurs autres, mettant au ban de la société les homosexuels ou interdisant l’usage des contraceptifs, ne tarderaient pas à suivre… et les USA à avancer à reculons...
https://youtu.be/cPiHO2ymSyo
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