Shirine Abou Akleh, l’une des journalistes les plus connues de la chaîne de télévision panarabe al-Jazeera, a été tuée mercredi matin par un tir de l’armée israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements armés en Cisjordanie, selon des témoins, des responsables palestiniens et son employeur. Les réactions à la mort de cette journaliste ont envahi les réseaux sociaux. Au Liban. Le Premier ministre Nagib Mikati et le Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt ont notamment vivement stigmatisé le tir israélien.
Le PSP a notamment dénoncé dans un communiqué le décès de Abou Akleh. «Shirine Abou Akleh, la journaliste qui a rapporté au fil des ans la réalité du crime israélien contre le peuple palestinien, tombe en martyre sous les balles des forces d'occupation et rejoint la longue liste des martyrs de la liberté d'expression », souligne le PSP qui appelle la communauté internationale à condamner « cet acte lâche », et renouvelle l’appel à renforcer l’unité palestinienne.
Pour sa part, le Hezbollah s’est exprimé sur le décès de Sherine Abou Akleh, soulignant qu’elle est « tombée en martyre », affirmant que son décès « confirme le rôle important et principal joué par les journalistes et les médias professionnels dans la dénonciation des attentats terroristes quotidiens commis par les Israéliens, dont l’occupation tente de restreindre l’expression".
Le Premier ministre Najib Mikati a contacté le président Mahmoud Abbas, et lui a présenté ses condoléances, ainsi qu’au peuple palestinien pour le "martyre de l’une des plus courageuses journaliste, qui au fil des ans a fait face à la brutalité de l'occupation israélienne et de ses pratiques contre le peuple palestinien".
Sur le plan international, le porte-parole du Quai d'Orsay a qualifié le meurtre de la journaliste d’al-Jazeera comme « profondément choquant », ajoutant que la France condamne cet acte, et présente ses condoléances à sa famille et ses vœux de prompt rétablissement à son confrère, Ali al-Samoudi, qui a été blessé. De plus, le communiqué précise que la France exige « qu'une enquête transparente s'engage dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame », et qu’elle réaffirme son engagement en faveur de la liberté de la presse et de la protection des journalistes, pour contribuer à une liberté d’expression.
Le groupe des pays arabes à l'ONU a réclamé "une enquête internationale indépendante" sur "l'assassinat" de la journaliste, a annoncé l'ambassadeur palestinien aux Nations unies, Riyad Mansour. L'Association des reporters de la presse étrangère en Israël et dans les Territoires palestiniens s'est dite "horrifiée et choquée" par la mort de la journaliste, appelant à une enquête "rapide et transparente" à l'instar du Comité pour la protection des journalistes.
Les États-Unis ont appelé à une enquête "transparente", de préférence conjointe entre Israéliens et Palestiniens, tandis que l'ONU et l'Union européenne ont exhorté à une investigation "indépendante". Israël a proposé aux Palestiniens une "enquête conjointe", mais le gouvernement palestinien appelle à une "enquête internationale", a indiqué à l'AFP son porte-parole, Ibrahim Melhem.
Le décès de Shireen Abu Akleh intervient dans un climat tendu, un an après la dernière guerre de Gaza entre l'Etat hébreu et le Hamas islamiste, qui contrôle l'enclave palestinienne sous blocus israélien.
Le PSP a notamment dénoncé dans un communiqué le décès de Abou Akleh. «Shirine Abou Akleh, la journaliste qui a rapporté au fil des ans la réalité du crime israélien contre le peuple palestinien, tombe en martyre sous les balles des forces d'occupation et rejoint la longue liste des martyrs de la liberté d'expression », souligne le PSP qui appelle la communauté internationale à condamner « cet acte lâche », et renouvelle l’appel à renforcer l’unité palestinienne.
Pour sa part, le Hezbollah s’est exprimé sur le décès de Sherine Abou Akleh, soulignant qu’elle est « tombée en martyre », affirmant que son décès « confirme le rôle important et principal joué par les journalistes et les médias professionnels dans la dénonciation des attentats terroristes quotidiens commis par les Israéliens, dont l’occupation tente de restreindre l’expression".
Le Premier ministre Najib Mikati a contacté le président Mahmoud Abbas, et lui a présenté ses condoléances, ainsi qu’au peuple palestinien pour le "martyre de l’une des plus courageuses journaliste, qui au fil des ans a fait face à la brutalité de l'occupation israélienne et de ses pratiques contre le peuple palestinien".
Sur le plan international, le porte-parole du Quai d'Orsay a qualifié le meurtre de la journaliste d’al-Jazeera comme « profondément choquant », ajoutant que la France condamne cet acte, et présente ses condoléances à sa famille et ses vœux de prompt rétablissement à son confrère, Ali al-Samoudi, qui a été blessé. De plus, le communiqué précise que la France exige « qu'une enquête transparente s'engage dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame », et qu’elle réaffirme son engagement en faveur de la liberté de la presse et de la protection des journalistes, pour contribuer à une liberté d’expression.
Le groupe des pays arabes à l'ONU a réclamé "une enquête internationale indépendante" sur "l'assassinat" de la journaliste, a annoncé l'ambassadeur palestinien aux Nations unies, Riyad Mansour. L'Association des reporters de la presse étrangère en Israël et dans les Territoires palestiniens s'est dite "horrifiée et choquée" par la mort de la journaliste, appelant à une enquête "rapide et transparente" à l'instar du Comité pour la protection des journalistes.
Les États-Unis ont appelé à une enquête "transparente", de préférence conjointe entre Israéliens et Palestiniens, tandis que l'ONU et l'Union européenne ont exhorté à une investigation "indépendante". Israël a proposé aux Palestiniens une "enquête conjointe", mais le gouvernement palestinien appelle à une "enquête internationale", a indiqué à l'AFP son porte-parole, Ibrahim Melhem.
Le décès de Shireen Abu Akleh intervient dans un climat tendu, un an après la dernière guerre de Gaza entre l'Etat hébreu et le Hamas islamiste, qui contrôle l'enclave palestinienne sous blocus israélien.
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