©Pierre Kalulu a réussi son intégration au Milan AC. Photo AFP
A l'AC Milan, où figurent parmi les dirigeants Paolo Maldini et Franco Baresi, le défenseur français Pierre Kalulu est conscient d'avoir trouvé de "bons professeurs" pour progresser dans un club en plein renouveau, qui peut redevenir champion dimanche.
L'international espoirs de 21 ans n'est pas la tête la plus connue des "Francesi" de Milan, aux côtés de Mike Maignan, Olivier Giroud ou Théo Hernandez.
Mais le jeune défenseur arrivé en septembre 2020 en provenance de l'Olympique lyonnais, son club formateur, est devenu indéboulonnable, comblant sans complexes le vide laissé depuis décembre par Simon Kjaer, gravement blessé à un genou. Pas besoin de présentation, donc, quand Kalulu apparaît pour répondre - en visioconférence - à des lycéens italiens étudiant le français, lors d'une rencontre sur le thème de la citoyenneté organisée par le club, à laquelle l'AFP a pu assister cette semaine.
Dans le cadre de ces rencontres visant à promouvoir les "valeurs positives du sport" et l'égalité, cinq joueurs et joueuses milanais ont échangé cette saison avec plus d'un millier d'étudiants, sur des sujets comme l'inclusion ou l'égalité hommes/femmes.
Kalulu a notamment été interrogé sur le football féminin, sa formation lyonnaise et sa famille - il aimerait pouvoir jouer un jour avec ses frères, actuellement à l'AC Ajaccio et Sochaux en L2 française.
Il a évidemment aussi évoqué sa belle ascension à Milan ces derniers mois, lui qui était arrivé sur la pointe des pieds. "J'ai choisi le Milan parce c'était une bonne suite pour progresser. Il y a évidemment toute l'histoire du club, les supporters, San Siro, mais dans un premier temps c'était pour continuer à progresser", répond-il aux questions en rafale.
Fan de Ronaldinho
"Au début, l'importance de San Siro, je ne réalisais pas trop, j'étais d'abord dans l'idée de jouer. Mais maintenant, quand c'est plein, c'est fou comme ambiance", sourit-il alors que Milan accueille dimanche l'Atalanta pour faire un pas de plus vers le titre, peut-être décisif si l'Inter Milan, deuxième à deux points, trébuche en soirée à Cagliari.
Et le fait de rencontrer régulièrement des ex-défenseurs de prestige comme Paolo Maldini (53 ans) ou Franco Baresi (62 ans), aujourd'hui dans l'organigramme du club après en avoir écrit les plus belles heures sur le terrain? "Quand ils viennent vous parler, ça aide oui. On va dire qu'il y a de bons professeurs à Milan..." Défenseur, il est comparé "depuis (ses) 16, 17 ans" à Lilian Thuram.
Mais il assure que ses idoles ont toujours été des attaquants: "Celui que j'ai le plus admiré et dont j'ai le plus regardé les vidéos, je pense que c'est Ronaldinho", assure-t-il. Sans oublier bien sûr son coéquipier star Zlatan Ibrahimovic: "Il fait partie des joueurs de très, très haut niveau. Quand j'avais 10, 11 ans, je jouais avec lui sur la console. Pouvoir jouer avec lui aujourd'hui à Milan, cela fait très, très plaisir."
Kalulu assure se sentir comme chez lui désormais au pied de la Madonnina, la vierge surplombant le Duomo de la capitale lombarde, dans une équipe en plein renouveau. "Il y a beaucoup de jeunes joueurs, avec à peu près les mêmes centres d'intérêt, la discussion est simple. Sur le terrain, on se parle tous en italien, même entre Français. Après, dans le vestiaire, entre nous, on peut parfois parler français, espagnol...", raconte-t-il.
Même l'entraîneur Stefano Pioli a parait-il "beaucoup progressé" en langues étrangères: "Il a un bon niveau d'anglais et parle bien français", lance Pierre Kalulu. Et le titre de champion d'Italie? Chut, personne n'ose trop aborder frontalement le sujet, peut-être par superstition. Même si, en prenant congé par écran interposé, le Français ne peut quand même s'empêcher de glisser qu'il "espère" bien "gagner quelque chose".
L'international espoirs de 21 ans n'est pas la tête la plus connue des "Francesi" de Milan, aux côtés de Mike Maignan, Olivier Giroud ou Théo Hernandez.
Mais le jeune défenseur arrivé en septembre 2020 en provenance de l'Olympique lyonnais, son club formateur, est devenu indéboulonnable, comblant sans complexes le vide laissé depuis décembre par Simon Kjaer, gravement blessé à un genou. Pas besoin de présentation, donc, quand Kalulu apparaît pour répondre - en visioconférence - à des lycéens italiens étudiant le français, lors d'une rencontre sur le thème de la citoyenneté organisée par le club, à laquelle l'AFP a pu assister cette semaine.
Dans le cadre de ces rencontres visant à promouvoir les "valeurs positives du sport" et l'égalité, cinq joueurs et joueuses milanais ont échangé cette saison avec plus d'un millier d'étudiants, sur des sujets comme l'inclusion ou l'égalité hommes/femmes.
Kalulu a notamment été interrogé sur le football féminin, sa formation lyonnaise et sa famille - il aimerait pouvoir jouer un jour avec ses frères, actuellement à l'AC Ajaccio et Sochaux en L2 française.
Il a évidemment aussi évoqué sa belle ascension à Milan ces derniers mois, lui qui était arrivé sur la pointe des pieds. "J'ai choisi le Milan parce c'était une bonne suite pour progresser. Il y a évidemment toute l'histoire du club, les supporters, San Siro, mais dans un premier temps c'était pour continuer à progresser", répond-il aux questions en rafale.
Fan de Ronaldinho
"Au début, l'importance de San Siro, je ne réalisais pas trop, j'étais d'abord dans l'idée de jouer. Mais maintenant, quand c'est plein, c'est fou comme ambiance", sourit-il alors que Milan accueille dimanche l'Atalanta pour faire un pas de plus vers le titre, peut-être décisif si l'Inter Milan, deuxième à deux points, trébuche en soirée à Cagliari.
Et le fait de rencontrer régulièrement des ex-défenseurs de prestige comme Paolo Maldini (53 ans) ou Franco Baresi (62 ans), aujourd'hui dans l'organigramme du club après en avoir écrit les plus belles heures sur le terrain? "Quand ils viennent vous parler, ça aide oui. On va dire qu'il y a de bons professeurs à Milan..." Défenseur, il est comparé "depuis (ses) 16, 17 ans" à Lilian Thuram.
Mais il assure que ses idoles ont toujours été des attaquants: "Celui que j'ai le plus admiré et dont j'ai le plus regardé les vidéos, je pense que c'est Ronaldinho", assure-t-il. Sans oublier bien sûr son coéquipier star Zlatan Ibrahimovic: "Il fait partie des joueurs de très, très haut niveau. Quand j'avais 10, 11 ans, je jouais avec lui sur la console. Pouvoir jouer avec lui aujourd'hui à Milan, cela fait très, très plaisir."
Kalulu assure se sentir comme chez lui désormais au pied de la Madonnina, la vierge surplombant le Duomo de la capitale lombarde, dans une équipe en plein renouveau. "Il y a beaucoup de jeunes joueurs, avec à peu près les mêmes centres d'intérêt, la discussion est simple. Sur le terrain, on se parle tous en italien, même entre Français. Après, dans le vestiaire, entre nous, on peut parfois parler français, espagnol...", raconte-t-il.
Même l'entraîneur Stefano Pioli a parait-il "beaucoup progressé" en langues étrangères: "Il a un bon niveau d'anglais et parle bien français", lance Pierre Kalulu. Et le titre de champion d'Italie? Chut, personne n'ose trop aborder frontalement le sujet, peut-être par superstition. Même si, en prenant congé par écran interposé, le Français ne peut quand même s'empêcher de glisser qu'il "espère" bien "gagner quelque chose".
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