Des centaines de personnes sont descendues dans la rue en Iran pour manifester contre la décision des autorités d'augmenter les prix de denrées de base, a rapporté vendredi l'agence de presse officielle Irna.
Le président de la République islamique d'Iran, Ebrahim Raïssi, a annoncé cette semaine une série de mesures pour faire face aux difficultés économiques, dont la levée des subventions sur le blé et l'augmentation des prix de certaines denrées comme l'huile.
L'annonce a entraîné des rassemblements dans plusieurs villes au cours des deux derniers jours, avant l'entrée en vigueur des mesures vendredi, selon Irna.
Plus d'une vingtaine de personnes ont été arrêtées à Dezful et Yasouj (sud-ouest) où des manifestants ont appelé le gouvernement à revenir sur sa décision, d'après l'agence.
A Izeh, dans la province du Khouzestan, des personnes ont attaqué des magasins et tenté d'incendier une mosquée.
Des rassemblements ont également eu lieu dans d'autres villes ainsi que dans la province de Téhéran, a ajouté Irna.
L'économie iranienne souffre des sévères sanctions américaines. L'inflation tourne autour de 40%, selon les données officielles.
Lundi, M. Raïssi a déclaré que le gouvernement réformerait le système de subventions, qui couvrait plusieurs produits de base. Mais les prix du pain, de l'essence et des médicaments resteront inchangés, a-t-il assuré.Pour compenser la hausse des prix, des indemnités, d'environ 10 à 13 dollars, seront versées mensuellement pour chaque membre des foyers considérés comme ayant des revenus faibles.
Mais pour certains résidents de la capitale, cette allocation n'apporte pas grand chose.
Comme pour Azadeh, une mère de famille de 43 ans qui dénonce des mesures "horribles".
"Les nouveaux prix ont réduit le pouvoir d'achat de ma famille (...) Les prix des produits alimentaires, des fruits et autres produits de consommation ont augmenté", explique-t-elle à l'AFP.
Les prix de l'huile ont presque quadruplé avec l'annonce du président tandis que ceux des oeufs et du poulet ont quasi doublé.
Mohammad, un employé du secteur privé âgé de 40 ans, déplore que les prix changent "d'heure en heure". "Comment peut-on vivre comme ça ?".
L'annonce de M. Raïssi a entraîné une ruée vers les supermarchés pour stocker des produits, selon des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des images diffusées par la télévision nationale.
Ces dernières années, de nombreuses manifestations de protestation ont eu lieu dans le pays pour réclamer de meilleures conditions de vie et une hausse des salaires, notamment en novembre 2019 après une augmentation des prix du carburant.
Selon les autorités, 230 personnes ont été tuées dans des violences liées aux manifestations mais des experts travaillant pour l'ONU évoquent un bilan de 400 morts.
AFP
Le président de la République islamique d'Iran, Ebrahim Raïssi, a annoncé cette semaine une série de mesures pour faire face aux difficultés économiques, dont la levée des subventions sur le blé et l'augmentation des prix de certaines denrées comme l'huile.
L'annonce a entraîné des rassemblements dans plusieurs villes au cours des deux derniers jours, avant l'entrée en vigueur des mesures vendredi, selon Irna.
Plus d'une vingtaine de personnes ont été arrêtées à Dezful et Yasouj (sud-ouest) où des manifestants ont appelé le gouvernement à revenir sur sa décision, d'après l'agence.
A Izeh, dans la province du Khouzestan, des personnes ont attaqué des magasins et tenté d'incendier une mosquée.
Des rassemblements ont également eu lieu dans d'autres villes ainsi que dans la province de Téhéran, a ajouté Irna.
L'économie iranienne souffre des sévères sanctions américaines. L'inflation tourne autour de 40%, selon les données officielles.
Lundi, M. Raïssi a déclaré que le gouvernement réformerait le système de subventions, qui couvrait plusieurs produits de base. Mais les prix du pain, de l'essence et des médicaments resteront inchangés, a-t-il assuré.Pour compenser la hausse des prix, des indemnités, d'environ 10 à 13 dollars, seront versées mensuellement pour chaque membre des foyers considérés comme ayant des revenus faibles.
Mais pour certains résidents de la capitale, cette allocation n'apporte pas grand chose.
Comme pour Azadeh, une mère de famille de 43 ans qui dénonce des mesures "horribles".
"Les nouveaux prix ont réduit le pouvoir d'achat de ma famille (...) Les prix des produits alimentaires, des fruits et autres produits de consommation ont augmenté", explique-t-elle à l'AFP.
Les prix de l'huile ont presque quadruplé avec l'annonce du président tandis que ceux des oeufs et du poulet ont quasi doublé.
Mohammad, un employé du secteur privé âgé de 40 ans, déplore que les prix changent "d'heure en heure". "Comment peut-on vivre comme ça ?".
L'annonce de M. Raïssi a entraîné une ruée vers les supermarchés pour stocker des produits, selon des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des images diffusées par la télévision nationale.
Ces dernières années, de nombreuses manifestations de protestation ont eu lieu dans le pays pour réclamer de meilleures conditions de vie et une hausse des salaires, notamment en novembre 2019 après une augmentation des prix du carburant.
Selon les autorités, 230 personnes ont été tuées dans des violences liées aux manifestations mais des experts travaillant pour l'ONU évoquent un bilan de 400 morts.
AFP
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