Dans un vaste aplat de noir de mars, des petits points citronnés pétillent encore. Regarder. Lever les yeux, les porter d'abord vers le ciel pour dire merci, puis bien en face pour regarder le monde tel qu’il est.
Colère ce matin, de la rage même, une rage rouge, acide, qui traîne comme la lave de ces volcans qui n’ont plus pu garder toutes ces vérités noires au fond d’eux.
Elle explose enfin, s’étend vers le ciel tout d’abord, pour redescendre ensuite vers le monde et engloutir tous ceux qui n’ont pas su regarder, qui n’ont pas, tout simplement, levé les yeux.
Et pourquoi ? Fatigue, être blasé, mal payé, débordé… les maux de notre époque. Ce ne sont pas des raisons pour ne pas regarder ou, pire encore, dire qu’on a regardé alors que ce n’est pas vrai.
De la rage, oui, mais de la tristesse aussi. Des mots (en #français), de la peinture, une musique dans le coin, là-bas, à droite, un temps long et pesant pour préparer le tout, un monde qui se construit, un univers qui s’en étend, le tout entre 4 murs, pour le simple plaisir de vos sens et enfin, vous, vous qui êtes tout simplement censés regarder, qui pouvez, si vous le voulez, comprendre, interpréter, analyser ; vous voilà tout simplement absents. Ni les murs ne vous ont vus, ni vous avez regardé, lu, entendu, mais vous voilà pourtant, en train d’écrire et écrire ni les pieds dans l’eau, ni la tête dans les nuages, mais la main qui hésite, le ton qui se veut sérieux, les images qui ne peuvent le concéder.
Oui, une colère, aussi grande que celle du #PetitPrince quand il dit : « Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions et les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit : “Ma fleur est là quelque part...” Mais si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient ! Et ce n’est pas important ça ! ».
Pour moi, en tout cas, c’est très simple ; quand on ne regarde pas, on devient des moutons, c’est comme ça.
Toile : _Le cri de la ville_ - Huile sur toile, 80 x120 cm, 2017
Colère ce matin, de la rage même, une rage rouge, acide, qui traîne comme la lave de ces volcans qui n’ont plus pu garder toutes ces vérités noires au fond d’eux.
Elle explose enfin, s’étend vers le ciel tout d’abord, pour redescendre ensuite vers le monde et engloutir tous ceux qui n’ont pas su regarder, qui n’ont pas, tout simplement, levé les yeux.
Et pourquoi ? Fatigue, être blasé, mal payé, débordé… les maux de notre époque. Ce ne sont pas des raisons pour ne pas regarder ou, pire encore, dire qu’on a regardé alors que ce n’est pas vrai.
De la rage, oui, mais de la tristesse aussi. Des mots (en #français), de la peinture, une musique dans le coin, là-bas, à droite, un temps long et pesant pour préparer le tout, un monde qui se construit, un univers qui s’en étend, le tout entre 4 murs, pour le simple plaisir de vos sens et enfin, vous, vous qui êtes tout simplement censés regarder, qui pouvez, si vous le voulez, comprendre, interpréter, analyser ; vous voilà tout simplement absents. Ni les murs ne vous ont vus, ni vous avez regardé, lu, entendu, mais vous voilà pourtant, en train d’écrire et écrire ni les pieds dans l’eau, ni la tête dans les nuages, mais la main qui hésite, le ton qui se veut sérieux, les images qui ne peuvent le concéder.
Oui, une colère, aussi grande que celle du #PetitPrince quand il dit : « Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions et les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit : “Ma fleur est là quelque part...” Mais si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient ! Et ce n’est pas important ça ! ».
Pour moi, en tout cas, c’est très simple ; quand on ne regarde pas, on devient des moutons, c’est comme ça.
Toile : _Le cri de la ville_ - Huile sur toile, 80 x120 cm, 2017
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