Le chef des Forces libanaises Samir Geagea s'est déclaré lundi totalement opposé aux gouvernements d'union nationale, "parce que ceux-ci ne mènent à aucun résultat". "Nous sommes avec l'union nationale, mais nous sommes contre les gouvernements d'union nationale", a-t-il dit dans un entretien à la chaîne al-Jadeed.
Abordant les élections législatives qui se sont clôturées dimanche soir, il a assuré qu'il y a eu "une sorte de boycottage chiite du scrutin", et que c’est pour cette raison que le tandem Amal-Hezbollah a "essayé de toutes ses forces d'étendre le délai de fermeture des bureaux de vote de deux ou trois heures".
Il a affirmé dans ce cadre : "Je préfère attendre les chiffres définitifs du taux de participation et les comparer à ceux de 2018. Il n'est pas sûr qu'il y ait une baisse significative à ce niveau. Dans les zones où se trouvent les mouvements de changement et les partis d'opposition, tels que les zones où le parti des Forces libanaises est présent, le taux de participation a augmenté. Quant aux zones où le Hezbollah et le mouvement Amal sont présents, le taux de participation a baissé."
"Par exemple, dans la région de Baalbeck-Hermel en 2018, le taux de participation était d'environ 60%. Pour ce scrutin, le chiffre était d'environ 53 ou 54%, donc le taux de participation parmi les chiites du Hezbollah et du mouvement Amal a diminué. Le pourcentage de vote a aussi baissé dans certaines zones sunnites, mais pas dans d'autres. Par exemple à Beyrouth et Saïda, avec tout ce que ces deux villes représentent comme symbole, le pourcentage de voix sunnites n'a pas diminué, tandis qu'au Akkar et à Tripoli, il a baissé", a ajouté le chef des FL.
Samir Geagea a souligné que le prochain Parlement "sera mieux que l'actuel et il est possible que nous soyons en mesure d'apporter le changement requis, bien que ce ne sera pas aussi simple".
Le leader des Forces libanaises a affirmé que le Premier ministre Nagib Mikati et le ministre de l'Intérieur Bassam Maoulawi ont parié sur la tenue des élections, et que le scrutin s'est déroulé "malgré tous les obstacles que le Courant patriotique libre et le Hezbollah ont essayé de dresser".
"Mais l'étape a été franchie sans heurts, démocratiquement et dans une atmosphère sereine, à l'exception des secteurs où le Hezbollah bénéficie d'une forte présence, en particulier à Baalbeck-Hermel et dans certains autres districts, où le processus électoral a été soumis à de véritables violations physiques et matérielles", a-t-il soutenu.
Soulignant que les choses seront "désormais différentes des 17 dernières années", Samir Geagea a conclu: "A chaque étape, nous achèverons la confrontation avec toutes les méthodes pacifiques et démocratiques dont nous disposons". Il a noté que "ces élections ont été d'une grande importance et donneront le nombre de députés nécessaires pour mener à bien la confrontation au sein du Parlement."
Abordant les élections législatives qui se sont clôturées dimanche soir, il a assuré qu'il y a eu "une sorte de boycottage chiite du scrutin", et que c’est pour cette raison que le tandem Amal-Hezbollah a "essayé de toutes ses forces d'étendre le délai de fermeture des bureaux de vote de deux ou trois heures".
Il a affirmé dans ce cadre : "Je préfère attendre les chiffres définitifs du taux de participation et les comparer à ceux de 2018. Il n'est pas sûr qu'il y ait une baisse significative à ce niveau. Dans les zones où se trouvent les mouvements de changement et les partis d'opposition, tels que les zones où le parti des Forces libanaises est présent, le taux de participation a augmenté. Quant aux zones où le Hezbollah et le mouvement Amal sont présents, le taux de participation a baissé."
"Par exemple, dans la région de Baalbeck-Hermel en 2018, le taux de participation était d'environ 60%. Pour ce scrutin, le chiffre était d'environ 53 ou 54%, donc le taux de participation parmi les chiites du Hezbollah et du mouvement Amal a diminué. Le pourcentage de vote a aussi baissé dans certaines zones sunnites, mais pas dans d'autres. Par exemple à Beyrouth et Saïda, avec tout ce que ces deux villes représentent comme symbole, le pourcentage de voix sunnites n'a pas diminué, tandis qu'au Akkar et à Tripoli, il a baissé", a ajouté le chef des FL.
Samir Geagea a souligné que le prochain Parlement "sera mieux que l'actuel et il est possible que nous soyons en mesure d'apporter le changement requis, bien que ce ne sera pas aussi simple".
Le leader des Forces libanaises a affirmé que le Premier ministre Nagib Mikati et le ministre de l'Intérieur Bassam Maoulawi ont parié sur la tenue des élections, et que le scrutin s'est déroulé "malgré tous les obstacles que le Courant patriotique libre et le Hezbollah ont essayé de dresser".
"Mais l'étape a été franchie sans heurts, démocratiquement et dans une atmosphère sereine, à l'exception des secteurs où le Hezbollah bénéficie d'une forte présence, en particulier à Baalbeck-Hermel et dans certains autres districts, où le processus électoral a été soumis à de véritables violations physiques et matérielles", a-t-il soutenu.
Soulignant que les choses seront "désormais différentes des 17 dernières années", Samir Geagea a conclu: "A chaque étape, nous achèverons la confrontation avec toutes les méthodes pacifiques et démocratiques dont nous disposons". Il a noté que "ces élections ont été d'une grande importance et donneront le nombre de députés nécessaires pour mener à bien la confrontation au sein du Parlement."
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