©Credit: Nabil Ismail
Le Courant patriotique libre a organisé samedi en fin de journée un meeting à Beyrouth pour célébrer ce qu’il prétend être une «victoire» (démentie par les chiffres) lors des élections législatives.
Le chef du CPL, Gebrane Bassil, a prononcé à cette occasion une allocution au cours de laquelle il a rendu hommage aux médias aounistes, la chaîne OTV et le site du CPL, ainsi qu’aux partisans du courant aouniste qu’il a qualifiés de «héros» du fait qu’ils ont fait face à «une guerre universelle». M. Bassil a prétendu dans ce cadre que le bloc parlementaire du CPL comprend «21 députés, et ce chiffre pourrait être porté à 23 après les recours que nous allons présenter». Il a affirmé sur ce plan que les députés aounistes ont été élus «par nos propres voix préférentielles», démentant ainsi les indications fournies par Wiaam Wahab qui a souligné, dans une interview à la New TV, que lui-même et Talal Arslane ont «assuré trois députés à Gebrane Bassil, de même que le Hezbollah a accordé cinq sièges au CPL, sans compter le Baas, le Parti syrien national social et le Courant du futur qui ont assuré l’élection de trois députés à Gebrane Bassil au Akkar».
Abordant la conjoncture née des élections, M. Bassil a déclaré que «nous décelons clairement une volonté de ne pas former un nouveau gouvernement, ce qui aboutirait à la chute de Taëf». Appelant à la formation rapide d’un cabinet après le début du mandat de la nouvelle Chambre, le chef du CPL a déclaré que le Premier ministre désigné «doit être accepté par sa communauté». « Nous voulons un gouvernement avec un programme clair et nous voulons connaitre la position du chef gouvernement au sujet de Riad Salamé (le gouverneur de la Banque du Liban) et du ministre des Finances ».
Sur un tout autre plan, M. Bassil a souligné que «nous sommes prêts pour l’abolition totale du confessionnalisme, mais nous comprenons que le temps n’est pas encore venu maintenant» de réaliser cet objectif. «Enlevez de votre tête l’idée de fédéralisme ou de partition», a-t-il ajouté, avant d’appeler à une «conférence de dialogue dans le pays, avant que nous recevions une invitation à une conférence à l’étranger pour discuter de la stratégie de défense, du problème des réfugiés, des frontières ou du gaz ».
Le chef du CPL a par ailleurs rejeté tout marchandage portant sur la présidence de la Chambre en contre partie du vice-président de l’Assemblée.
En conclusion, M. Bassil a relevé que «la situation politique des sunnites n’est pas saine».
Le chef du CPL, Gebrane Bassil, a prononcé à cette occasion une allocution au cours de laquelle il a rendu hommage aux médias aounistes, la chaîne OTV et le site du CPL, ainsi qu’aux partisans du courant aouniste qu’il a qualifiés de «héros» du fait qu’ils ont fait face à «une guerre universelle». M. Bassil a prétendu dans ce cadre que le bloc parlementaire du CPL comprend «21 députés, et ce chiffre pourrait être porté à 23 après les recours que nous allons présenter». Il a affirmé sur ce plan que les députés aounistes ont été élus «par nos propres voix préférentielles», démentant ainsi les indications fournies par Wiaam Wahab qui a souligné, dans une interview à la New TV, que lui-même et Talal Arslane ont «assuré trois députés à Gebrane Bassil, de même que le Hezbollah a accordé cinq sièges au CPL, sans compter le Baas, le Parti syrien national social et le Courant du futur qui ont assuré l’élection de trois députés à Gebrane Bassil au Akkar».
Abordant la conjoncture née des élections, M. Bassil a déclaré que «nous décelons clairement une volonté de ne pas former un nouveau gouvernement, ce qui aboutirait à la chute de Taëf». Appelant à la formation rapide d’un cabinet après le début du mandat de la nouvelle Chambre, le chef du CPL a déclaré que le Premier ministre désigné «doit être accepté par sa communauté». « Nous voulons un gouvernement avec un programme clair et nous voulons connaitre la position du chef gouvernement au sujet de Riad Salamé (le gouverneur de la Banque du Liban) et du ministre des Finances ».
Sur un tout autre plan, M. Bassil a souligné que «nous sommes prêts pour l’abolition totale du confessionnalisme, mais nous comprenons que le temps n’est pas encore venu maintenant» de réaliser cet objectif. «Enlevez de votre tête l’idée de fédéralisme ou de partition», a-t-il ajouté, avant d’appeler à une «conférence de dialogue dans le pays, avant que nous recevions une invitation à une conférence à l’étranger pour discuter de la stratégie de défense, du problème des réfugiés, des frontières ou du gaz ».
Le chef du CPL a par ailleurs rejeté tout marchandage portant sur la présidence de la Chambre en contre partie du vice-président de l’Assemblée.
En conclusion, M. Bassil a relevé que «la situation politique des sunnites n’est pas saine».
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