Le spécialiste des finales européennes José Mourinho a l'occasion d'offrir à l'AS Rome sa première coupe continentale, contre le Feyenoord Rotterdam mercredi (22h00, Beyrouth) à Tirana, en conclusion de la nouvelle Ligue Europa Conférence.
"Il faut que les grandes équipes prennent au sérieux" la dernière-née des compétitions européennes, clame l'entraîneur portugais, qui ne bouderait pas un cinquième titre continental après ses deux Ligues des champions (2004 avec le FC Porto, 2010 avec l'Inter Milan) et ses deux Ligues Europa (2003 avec le FC Porto, 2017 avec Manchester United).
"Quand la compétition a débuté, il y a eu quelques critiques. Les gens ont vu des barrages sans équipes allemande, anglaise ou espagnole... Mais on a vu des demi-finales avec 70.000 personnes à Rome, des stades pleins à Marseille ou Leicester, cette compétition devient importante parce que des équipes comme nous la prennent au sérieux", assure-t-il.
Dans cette C4, la Roma a certes connu un sacré trou d'air en Norvège, étrillée 6-1 en phase de groupes par Bodo/Glimt, mais en a clairement fait un objectif depuis le printemps.
Tifosi, joueurs comme entraîneur ont bien compris l'intérêt commun de couronner d'un titre la première saison romaine de Mourinho, loin du Top 4 en Serie A et finalement 6e (qualifié pour la prochaine Ligue Europa).
Consolation italienne?
La Roma peut y gagner un premier trophée européen après deux finales perdues (1984 en C1, 1991 en C3), si on excepte le succès en 1961 dans la Coupe des villes de foires, ancêtre officieux de la Ligue Europa.
Mourinho peut lui redorer son blason de vainqueur, après l'expérience mitigée à Tottenham, lui qui n'a jamais perdu de finale européenne (hors les Supercoupes UEFA, perdues trois fois).
"J'aimerais évidemment gagner pour moi, mais surtout pour les supporters qui n'ont pas vécu un tel moment depuis longtemps et pour les joueurs pour faire un premier pas dans leur carrière. Je suis moins égocentrique, davantage homme de club", assure "Mou".
L'Italie, qui doit au Portugais son dernier titre européen de club (en 2010 avec l'Inter), compte donc de nouveau sur lui pour finir sur une note positive une saison noire, sans club en quart de finale en Ligue des champions ni qualification pour le Mondial-2022.
Si la Roma n'a pas ménagé sa peine pour s'offrir cette finale, avec 14 matches depuis l'été, que dire de Feyenoord qui va disputer mercredi son 19e match européen, depuis les tours préliminaires en juillet?
Soutien albanais
Les Néerlandais ont résisté à l'Olympique de Marseille en demi-finale retour (0-0, après la victoire 3-2 à l'aller) pour tenter de viser un quatrième titre européen, après celui en C1 (1970) et les deux C3 (1974 et 2002).
Outre leur organisation solide et leur pressing constant, ils comptent le meilleur buteur de la compétition, Cyriel Dessers (10 buts).
"On ne craint pas la Roma", assure sur le site de l'UEFA le Belgo-Nigérian, devenu le chouchou des supporters du Feyenoord, quartier populaire et multiculturel de Rotterdam.
"Mon lien avec les supporters, je ne l'oublierai jamais", ajoute celui qui pourrait repartir dès cet été, actuellement prêté par le club belge de Genk. Même si une collecte en ligne a été lancée aux Pays-Bas pour tenter de lever l'option d'achat à 4 millions d'euros: "Attendons pour voir s'ils y parviennent", sourit l'attaquant.
Entre ces deux clubs réputés pour leurs supporters bouillants, l'ambiance s'annonce belle, même si la capacité assez réduite du stade de l'Arena National de Tirana (21.000 places) a pu laisser des regrets aux tifosi.
"Même Santiago-Bernabeu aurait été plein, mais l'Albanie mérite aussi d'avoir cette opportunité", selon Mourinho qui, en technicien roublard, a appelé les supporters locaux à donner de la voix pour la Roma où joue l'international albanais, Marash Kumbulla: "Ce serait beau s'il levait la coupe à Tirana..."
"Il faut que les grandes équipes prennent au sérieux" la dernière-née des compétitions européennes, clame l'entraîneur portugais, qui ne bouderait pas un cinquième titre continental après ses deux Ligues des champions (2004 avec le FC Porto, 2010 avec l'Inter Milan) et ses deux Ligues Europa (2003 avec le FC Porto, 2017 avec Manchester United).
"Quand la compétition a débuté, il y a eu quelques critiques. Les gens ont vu des barrages sans équipes allemande, anglaise ou espagnole... Mais on a vu des demi-finales avec 70.000 personnes à Rome, des stades pleins à Marseille ou Leicester, cette compétition devient importante parce que des équipes comme nous la prennent au sérieux", assure-t-il.
Dans cette C4, la Roma a certes connu un sacré trou d'air en Norvège, étrillée 6-1 en phase de groupes par Bodo/Glimt, mais en a clairement fait un objectif depuis le printemps.
Tifosi, joueurs comme entraîneur ont bien compris l'intérêt commun de couronner d'un titre la première saison romaine de Mourinho, loin du Top 4 en Serie A et finalement 6e (qualifié pour la prochaine Ligue Europa).
Consolation italienne?
La Roma peut y gagner un premier trophée européen après deux finales perdues (1984 en C1, 1991 en C3), si on excepte le succès en 1961 dans la Coupe des villes de foires, ancêtre officieux de la Ligue Europa.
Mourinho peut lui redorer son blason de vainqueur, après l'expérience mitigée à Tottenham, lui qui n'a jamais perdu de finale européenne (hors les Supercoupes UEFA, perdues trois fois).
"J'aimerais évidemment gagner pour moi, mais surtout pour les supporters qui n'ont pas vécu un tel moment depuis longtemps et pour les joueurs pour faire un premier pas dans leur carrière. Je suis moins égocentrique, davantage homme de club", assure "Mou".
L'Italie, qui doit au Portugais son dernier titre européen de club (en 2010 avec l'Inter), compte donc de nouveau sur lui pour finir sur une note positive une saison noire, sans club en quart de finale en Ligue des champions ni qualification pour le Mondial-2022.
Si la Roma n'a pas ménagé sa peine pour s'offrir cette finale, avec 14 matches depuis l'été, que dire de Feyenoord qui va disputer mercredi son 19e match européen, depuis les tours préliminaires en juillet?
Soutien albanais
Les Néerlandais ont résisté à l'Olympique de Marseille en demi-finale retour (0-0, après la victoire 3-2 à l'aller) pour tenter de viser un quatrième titre européen, après celui en C1 (1970) et les deux C3 (1974 et 2002).
Outre leur organisation solide et leur pressing constant, ils comptent le meilleur buteur de la compétition, Cyriel Dessers (10 buts).
"On ne craint pas la Roma", assure sur le site de l'UEFA le Belgo-Nigérian, devenu le chouchou des supporters du Feyenoord, quartier populaire et multiculturel de Rotterdam.
"Mon lien avec les supporters, je ne l'oublierai jamais", ajoute celui qui pourrait repartir dès cet été, actuellement prêté par le club belge de Genk. Même si une collecte en ligne a été lancée aux Pays-Bas pour tenter de lever l'option d'achat à 4 millions d'euros: "Attendons pour voir s'ils y parviennent", sourit l'attaquant.
Entre ces deux clubs réputés pour leurs supporters bouillants, l'ambiance s'annonce belle, même si la capacité assez réduite du stade de l'Arena National de Tirana (21.000 places) a pu laisser des regrets aux tifosi.
"Même Santiago-Bernabeu aurait été plein, mais l'Albanie mérite aussi d'avoir cette opportunité", selon Mourinho qui, en technicien roublard, a appelé les supporters locaux à donner de la voix pour la Roma où joue l'international albanais, Marash Kumbulla: "Ce serait beau s'il levait la coupe à Tirana..."
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