Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers du département du Trésor américain a émis de nouvelles sanctions à l'encontre des personnes et entités impliquées dans «un réseau international de contrebande de pétrole et de blanchiment d'argent dirigé par des responsables du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran». Selon la référence américaine, ces personnes auraient «facilité la vente de centaines de millions de dollars de pétrole iranien au bénéfice des gardiens de la révolution et le Hezbollah», sa milice auxiliaire.
Dans un communiqué publié mercredi, le bureau américain a précisé que le réseau est dirigé par le responsable des gardiens de la révolution Behnam Shahriyari et l’ancien responsable de la brigade al-Qods Rostam Ghasemi. Il est soutenu selon le texte par de hauts fonctionnaires du gouvernement de Moscou et des organismes économiques publics russes. Cette chaîne illicite aurait également «agi comme élément essentiel pour la production de revenus pétroliers iraniens». Le bénéfice a aussi profité aux milices auxiliaires, «leur permettant de perpétuer les conflits et les souffrances dans toute la région du Moyen-Orient», ajoute le communiqué du Trésor US.
Brian E. Nelson, vice-secrétaire au Trésor américain chargé des affaires du terrorisme et du renseignement financier, a souligné pour sa part que «les États-Unis restent pleinement déterminés à tenir le régime iranien pour responsable en raison de son soutien aux terroristes qui déstabilisent le Moyen-Orient». «Les États-Unis continueront d'appliquer strictement les sanctions contre le commerce illicite de pétrole iranien, et quiconque achèterait du pétrole à l'Iran s'exposera à des sanctions américaines», a-t-il ajouté.
Le communiqué du Trésor américain met en exergue quant à lui «des personnes, des organisations terroristes et des compagnies (en Russie, en Chine et en Turquie), ainsi que les sommes transférées et les objets de cette contrebande». A titre d’exemple, il précise que «Rostam Ghasemi a fait appel à la RPP Limited Liability Company, basée en Russie, pour transférer des millions de dollars au nom des gardiens de la révolution». La déclaration cite par exemple Kamaluddine Gulam Nabizada, ancien chargé d'affaires afghan à Moscou, et Mihrab Suhrab Hamidi, actuel chef de la RPP, qui sont engagés dans cette contrebande.
La connexion libanaise
Les États-Unis citent aussi Mohammad Kassem al-Bazzal et Mohammad Kassir pour avoir utilisé la société off-shore Concepto Screen SAL au Liban afin de faciliter les transactions pétrolières susceptibles de bénéficier aux gardiens de la révolution et au Hezbollah. Cette société est accusée d'avoir matériellement aidé, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique, ou des biens ou des services au Hezbollah ou en soutien à celui-ci.
Il convient de rappeler que pendant la crise des carburants au Liban, le parti chiite avait défié les autorités en important en septembre 2021 du pétrole d'Iran via la Syrie. Néanmoins, les États-Unis n'avaient pas émis alors de sanctions ou interdit par la force cet acheminement.
Dans un communiqué publié mercredi, le bureau américain a précisé que le réseau est dirigé par le responsable des gardiens de la révolution Behnam Shahriyari et l’ancien responsable de la brigade al-Qods Rostam Ghasemi. Il est soutenu selon le texte par de hauts fonctionnaires du gouvernement de Moscou et des organismes économiques publics russes. Cette chaîne illicite aurait également «agi comme élément essentiel pour la production de revenus pétroliers iraniens». Le bénéfice a aussi profité aux milices auxiliaires, «leur permettant de perpétuer les conflits et les souffrances dans toute la région du Moyen-Orient», ajoute le communiqué du Trésor US.
Brian E. Nelson, vice-secrétaire au Trésor américain chargé des affaires du terrorisme et du renseignement financier, a souligné pour sa part que «les États-Unis restent pleinement déterminés à tenir le régime iranien pour responsable en raison de son soutien aux terroristes qui déstabilisent le Moyen-Orient». «Les États-Unis continueront d'appliquer strictement les sanctions contre le commerce illicite de pétrole iranien, et quiconque achèterait du pétrole à l'Iran s'exposera à des sanctions américaines», a-t-il ajouté.
Le communiqué du Trésor américain met en exergue quant à lui «des personnes, des organisations terroristes et des compagnies (en Russie, en Chine et en Turquie), ainsi que les sommes transférées et les objets de cette contrebande». A titre d’exemple, il précise que «Rostam Ghasemi a fait appel à la RPP Limited Liability Company, basée en Russie, pour transférer des millions de dollars au nom des gardiens de la révolution». La déclaration cite par exemple Kamaluddine Gulam Nabizada, ancien chargé d'affaires afghan à Moscou, et Mihrab Suhrab Hamidi, actuel chef de la RPP, qui sont engagés dans cette contrebande.
La connexion libanaise
Les États-Unis citent aussi Mohammad Kassem al-Bazzal et Mohammad Kassir pour avoir utilisé la société off-shore Concepto Screen SAL au Liban afin de faciliter les transactions pétrolières susceptibles de bénéficier aux gardiens de la révolution et au Hezbollah. Cette société est accusée d'avoir matériellement aidé, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique, ou des biens ou des services au Hezbollah ou en soutien à celui-ci.
Il convient de rappeler que pendant la crise des carburants au Liban, le parti chiite avait défié les autorités en important en septembre 2021 du pétrole d'Iran via la Syrie. Néanmoins, les États-Unis n'avaient pas émis alors de sanctions ou interdit par la force cet acheminement.
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