©Santiago Buitrago devance le Néerlandais Gijs Leemreize dans l'ascension finale de la 17e étape du Giro entre Ponte di Legno et Lavarone, mercredi. Luca Bettini/AFP
Première colombienne dans le Giro 2022: Santiago Buitrago, un jeune grimpeur de 22 ans, s'est imposé dans la 17e étape qui a marqué le recul du Portugais Joao Almeida, mercredi à Lavarone.
Si l'écart est resté aussi mince (3 secondes) entre le porteur du maillot rose, l'Equatorien Richard Carapaz, et son dauphin australien Jai Hindley, Almeida a reculé de la troisième à la quatrième place. Le Portugais, légèrement décroché la veille, a fléchi plus sensiblement cette fois et a perdu plus d'une minute.
Le rouleur de l'équipe UAE a payé la pente raide du Menador, le dernier col de cette étape de montagne de 168 kilomètres, qui a aussi coûté la victoire d'étape au Néerlandais Mathieu van der Poel, longtemps en mesure de rivaliser avec les grimpeurs dans l'échappée du jour. Mais +VDP+ a fini par payer ses efforts et a été débordé à 3 kilomètres du sommet par son jeune compatriote Gijs Lemmereize (22 ans) puis par Buitrago.
Pour le gain de l'étape, Buitrago a surclassé Leemreize à l'approche du col. Le Colombien de Bogota, qui avait pourtant chuté en cours d'étape, a franchi le sommet avec une poignée de secondes d'avance et augmenté son avantage sur les 8 kilomètres menant au plateau de Lavarone, à près de 1200 mètres d'altitude.
"La clé pour gagner aujourd'hui était la patience dans la dernière montée. Je pense que j'ai bien joué", s'est réjoui Buitrago, qui a quitté la Colombie à moins de 20 ans pour rejoindre l'Italie en 2019, après être passé par la Fondation Esteban Chaves, et se signaler aux recruteurs de l'équipe Bahrain.
Carapaz et Hindley en siamois
"Mon père a toujours été passionné de cyclisme, il m'a emmené voir des courses et j'ai commencé à aimer ça", a raconté le jeune Colombien, qui a grandi à Suba, dans la banlieue de la capitale colombienne, et commencé le cyclisme à l'âge de 11 ans.
Dans ce Giro, Buitrago s'était déjà mis en évidence, tout comme Leemreize, en position de jouer la victoire dans l'étape de Gênes (3e). Le Colombien faisait lui aussi partie de l'échappée ce jour-là (5e) avant de prendre la deuxième place dimanche dans la montée de Cogne, derrière l'Italien Giulio Ciccone.
"Je voulais gagner une étape", a insisté le vainqueur du jour qui a obtenu la confiance de son équipe, engagée par ailleurs dans une offensive pour lancer son leader Mikel Landa. Si le forcing du Basque a eu pour effet de condamner Almeida, il est resté sans conséquence immédiate sur Carapaz et Hindley, toujours dans son sillage.
A l'arrivée, Landa a même lâché 6 secondes à ses rivaux qui ont sprinté sur la ligne en faux-plat montant. A l'inverse d'Aprica la veille, Carapaz a pris le dessus sur Hindley, qui est apparu moins frais que les jours précédents. Mais les deux, qui ont tenu des propos en écho ("une montée dure", "une étape difficile"), ont terminé roue dans roue.
Jeudi, le Tour d'Italie redescend dans la plaine au cours de la 18e étape qui relie Borgo Valsugana à Trévise (nord-est) sur 156 kilomètres. Pour les sprinteurs, notamment Arnaud Démare déjà trois fois victorieux, c'est la dernière occasion de briller.
Si l'écart est resté aussi mince (3 secondes) entre le porteur du maillot rose, l'Equatorien Richard Carapaz, et son dauphin australien Jai Hindley, Almeida a reculé de la troisième à la quatrième place. Le Portugais, légèrement décroché la veille, a fléchi plus sensiblement cette fois et a perdu plus d'une minute.
Le rouleur de l'équipe UAE a payé la pente raide du Menador, le dernier col de cette étape de montagne de 168 kilomètres, qui a aussi coûté la victoire d'étape au Néerlandais Mathieu van der Poel, longtemps en mesure de rivaliser avec les grimpeurs dans l'échappée du jour. Mais +VDP+ a fini par payer ses efforts et a été débordé à 3 kilomètres du sommet par son jeune compatriote Gijs Lemmereize (22 ans) puis par Buitrago.
Pour le gain de l'étape, Buitrago a surclassé Leemreize à l'approche du col. Le Colombien de Bogota, qui avait pourtant chuté en cours d'étape, a franchi le sommet avec une poignée de secondes d'avance et augmenté son avantage sur les 8 kilomètres menant au plateau de Lavarone, à près de 1200 mètres d'altitude.
"La clé pour gagner aujourd'hui était la patience dans la dernière montée. Je pense que j'ai bien joué", s'est réjoui Buitrago, qui a quitté la Colombie à moins de 20 ans pour rejoindre l'Italie en 2019, après être passé par la Fondation Esteban Chaves, et se signaler aux recruteurs de l'équipe Bahrain.
Carapaz et Hindley en siamois
"Mon père a toujours été passionné de cyclisme, il m'a emmené voir des courses et j'ai commencé à aimer ça", a raconté le jeune Colombien, qui a grandi à Suba, dans la banlieue de la capitale colombienne, et commencé le cyclisme à l'âge de 11 ans.
Dans ce Giro, Buitrago s'était déjà mis en évidence, tout comme Leemreize, en position de jouer la victoire dans l'étape de Gênes (3e). Le Colombien faisait lui aussi partie de l'échappée ce jour-là (5e) avant de prendre la deuxième place dimanche dans la montée de Cogne, derrière l'Italien Giulio Ciccone.
"Je voulais gagner une étape", a insisté le vainqueur du jour qui a obtenu la confiance de son équipe, engagée par ailleurs dans une offensive pour lancer son leader Mikel Landa. Si le forcing du Basque a eu pour effet de condamner Almeida, il est resté sans conséquence immédiate sur Carapaz et Hindley, toujours dans son sillage.
A l'arrivée, Landa a même lâché 6 secondes à ses rivaux qui ont sprinté sur la ligne en faux-plat montant. A l'inverse d'Aprica la veille, Carapaz a pris le dessus sur Hindley, qui est apparu moins frais que les jours précédents. Mais les deux, qui ont tenu des propos en écho ("une montée dure", "une étape difficile"), ont terminé roue dans roue.
Jeudi, le Tour d'Italie redescend dans la plaine au cours de la 18e étape qui relie Borgo Valsugana à Trévise (nord-est) sur 156 kilomètres. Pour les sprinteurs, notamment Arnaud Démare déjà trois fois victorieux, c'est la dernière occasion de briller.
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