©Au Caire, les Egyptiens étaient forcément très déçus pour Salah. Photo Ahmed Hasan AFP
"Mo Salah! Mo Salah! Mo Salah!": ils scandent son nom, l'ont fait floquer sur leur maillot rouge de Liverpool, mais malgré les encouragements, au Caire, la série noire se poursuit pour l'enfant du pays avec l'échec des Reds en finale de Ligue des champions. "C'est vraiment pas l'année de Salah", se lamente Youssef Mohammed, étudiant en comptabilité de 21 ans, maillot de Liverpool sur le dos, devant un écran géant installé dans un parc du Caire.
"On a eu plus d'occasions, une meilleure possession de balle, mais moins de chance, donc au final, le Real nous vole la victoire" (1-0), s'emporte, lui, Khaled Youssef, 37 ans, dont 28 passés à supporter Liverpool.
Pour ce cadre du Club officiel des supporteurs égyptiens de Liverpool - 215.000 abonnés sur Facebook -, c'est simple: soutenir les Reds et être Egyptien fait de lui "le supporteur le plus malchanceux du moment".
"Scénario catastrophe"
Car en mars déjà, à deux reprises, l'attaquant égyptien Mohamed Salah avait fini en larmes, comme nombre de ses supporteurs dans le pays le plus peuplé du monde arabe, perdant tour à tour la Coupe d'Afrique des nations (CAN) et le barrage de qualification pour la Coupe du monde face au Sénégal.
Alors, les deux attaquants stars des Reds, Salah et le Sénégalais Sadio Mané, 29 ans tous les deux, s'étaient retrouvés dans des camps adverses. Cette fois-ci, ils encaissent ensemble la défaite - "la dernière catastrophe d'un scénario qui se répète" selon les mots d'Amr Saïd, ingénieur de 35 ans lui aussi membre du Club officiel des supporteurs égyptiens de Liverpool.
En mars, la star Salah, sur lequel reposait tous les espoirs des 103 millions d'Egyptiens, avait manqué son tir au but. Et c'est toute une nation qui avait vu s'envoler son rêve en Egypte où le foot est le sport-roi et la toute dernière raison de se retrouver dans un pays où manifester ou se rassembler est formellement interdit par la loi.
Cette fois-ci encore, sous une nuée d'écharpes, drapeaux et autres fanions rouges et au son de l'hymne "You'll never walk alone", par dizaines, ils ont prié, crié, chanté, dansé pour la victoire face aux Madrilènes.
Mais ils rentrent une nouvelle fois bredouilles dans un pays où inflation et dévaluation se font de plus en plus mordantes et où l'agence de notation Moody's met désormais en garde contre des troubles sociaux.
Malgré tout, les supporters égyptiens croient encore à la star locale, qui risque de voir une nouvelle fois le Ballon d'Or lui échapper.
"Le meilleur du monde"
Pour Youssef, étudiant en droit de 22 ans, "Salah reste le meilleur joueur du monde et il reviendra plus fort encore à la prochaine saison".
Car en Egypte, le capitaine de l'équipe nationale des Pharaons a depuis longtemps détrôné les stars du cinéma. Son visage s'étale en grand partout sur d'immenses panneaux publicitaires, tant il semble faire vendre.
A la télévision, il fait aussi bien des clips de prévention contre la drogue que de la publicité pour des boissons gazeuses ou les résidences de luxe de promoteurs immobiliers.
Ce soir, sa défaite a un goût de déjà vu car si Liverpool avait remporté la Ligue des champions en 2019, l'année d'avant, il avait été sorti en finale par... le Real après la sortie précoce de Salah sur une blessure (3-1).
Malgré tout, au Caire, on se prépare déjà à un nouveau rendez-vous footballistique. Lundi soir, l'un des deux clubs majeurs de la capitale, Al-Ahly, remet en jeu son titre de vainqueur de la Ligue des champions africaine face aux Marocains du Wydad. En espérant, cette fois, une victoire égyptienne...
"On a eu plus d'occasions, une meilleure possession de balle, mais moins de chance, donc au final, le Real nous vole la victoire" (1-0), s'emporte, lui, Khaled Youssef, 37 ans, dont 28 passés à supporter Liverpool.
Pour ce cadre du Club officiel des supporteurs égyptiens de Liverpool - 215.000 abonnés sur Facebook -, c'est simple: soutenir les Reds et être Egyptien fait de lui "le supporteur le plus malchanceux du moment".
"Scénario catastrophe"
Car en mars déjà, à deux reprises, l'attaquant égyptien Mohamed Salah avait fini en larmes, comme nombre de ses supporteurs dans le pays le plus peuplé du monde arabe, perdant tour à tour la Coupe d'Afrique des nations (CAN) et le barrage de qualification pour la Coupe du monde face au Sénégal.
Alors, les deux attaquants stars des Reds, Salah et le Sénégalais Sadio Mané, 29 ans tous les deux, s'étaient retrouvés dans des camps adverses. Cette fois-ci, ils encaissent ensemble la défaite - "la dernière catastrophe d'un scénario qui se répète" selon les mots d'Amr Saïd, ingénieur de 35 ans lui aussi membre du Club officiel des supporteurs égyptiens de Liverpool.
En mars, la star Salah, sur lequel reposait tous les espoirs des 103 millions d'Egyptiens, avait manqué son tir au but. Et c'est toute une nation qui avait vu s'envoler son rêve en Egypte où le foot est le sport-roi et la toute dernière raison de se retrouver dans un pays où manifester ou se rassembler est formellement interdit par la loi.
Cette fois-ci encore, sous une nuée d'écharpes, drapeaux et autres fanions rouges et au son de l'hymne "You'll never walk alone", par dizaines, ils ont prié, crié, chanté, dansé pour la victoire face aux Madrilènes.
Mais ils rentrent une nouvelle fois bredouilles dans un pays où inflation et dévaluation se font de plus en plus mordantes et où l'agence de notation Moody's met désormais en garde contre des troubles sociaux.
Malgré tout, les supporters égyptiens croient encore à la star locale, qui risque de voir une nouvelle fois le Ballon d'Or lui échapper.
"Le meilleur du monde"
Pour Youssef, étudiant en droit de 22 ans, "Salah reste le meilleur joueur du monde et il reviendra plus fort encore à la prochaine saison".
Car en Egypte, le capitaine de l'équipe nationale des Pharaons a depuis longtemps détrôné les stars du cinéma. Son visage s'étale en grand partout sur d'immenses panneaux publicitaires, tant il semble faire vendre.
A la télévision, il fait aussi bien des clips de prévention contre la drogue que de la publicité pour des boissons gazeuses ou les résidences de luxe de promoteurs immobiliers.
Ce soir, sa défaite a un goût de déjà vu car si Liverpool avait remporté la Ligue des champions en 2019, l'année d'avant, il avait été sorti en finale par... le Real après la sortie précoce de Salah sur une blessure (3-1).
Malgré tout, au Caire, on se prépare déjà à un nouveau rendez-vous footballistique. Lundi soir, l'un des deux clubs majeurs de la capitale, Al-Ahly, remet en jeu son titre de vainqueur de la Ligue des champions africaine face aux Marocains du Wydad. En espérant, cette fois, une victoire égyptienne...
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