©L'Espagnol Rafael Nadal célèbre sa victoire en 5 sets face au Canadien Felix Auger-Aliassime, en 8e de finale du tournoi de Roland-Garros, dimanche.Thomas Samson/AFP
Anticipé depuis le tirage au sort, le blockbuster entre Rafael Nadal et Novak Djokovic aura bien lieu en quarts de finale de Roland-Garros mardi, mais le roi de l'ocre a été poussé au cinquième set pour la première fois depuis neuf ans Porte d'Auteuil dimanche.
L'Espagnol aux 21 trophées record en Grand Chelem depuis son sacre à l'Open d'Australie en janvier a dû batailler pendant 4h21 min pour se sortir du guêpier Félix Auger-Aliassime (9e) 3-6, 6-3, 6-2, 3-6, 6-3 en huitièmes de finale et rejoindre Djokovic au tour suivant, pour le 59e épisode de la rivalité la plus prolifique du tennis masculin.
"Bien sûr c'est le match que beaucoup de monde attendait depuis le tirage au sort", admet le Serbe.
Carlos Alcaraz, le jeune prodige espagnol déjà N.6 mondial à 19 ans grâce à un printemps ébouriffant, s'est lui aussi invité en quarts de finale, pour la première fois de sa carrière naissante à Paris. Il y affrontera le N.3 mondial Alexander Zverev, tombeur du qualifié espagnol Bernabé Zapata (7-6 (13/11), 7-5, 6-3) et qu'il avait écrasé en finale à Madrid début mai (6-3, 6-1).
Après la frayeur du deuxième tour, quand il avait dû écarter une balle de match, Alcaraz a gardé le rythme : il a dominé le Russe Karen Khachanov (25e) 6-1, 6-4, 6-4 en 2h14 min. A quelques minutes près, la durée de sa précédente victoire, aux dépens du jeune talent américain Sebastian Korda.
Promenade de santé
Le huitième de finale contre Félix Auger-Aliassime avait, quant à lui, un parfum de réunion de famille pour "Rafa", puisque son oncle Toni, qui l'a façonné depuis l'enfance, conseille "FAA" depuis un peu plus d'un an.
Ni dans le box de son neveu, ni dans celui du jeune Canadien, comme il l'avait annoncé : le tonton entraîneur a pris place au premier rang de la tribune présidentielle, en plein axe du court, aux côtés du président de la Fédération française de tennis Gilles Moretton, applaudissant tantôt en faveur de l'un, tantôt en faveur de l'autre.
Après n'avoir été que l'ombre de lui-même en début de match, Nadal a su, progressivement, reprendre la main sur la partie, jusqu'à mener deux manches à une. Mais quand on pensait l'issue entendue, Auger-Aliassime, porté par son service, a obligé le champion espagnol à jouer un cinquième set. Et un combat de près de quatre heures et demie qu'il risque de payer sur le plan physique.
En 112 matches joués sur la terre battue parisienne (dont 109 gagnés !), il ne s'agissait que du troisième de Nadal en cinq manches, le premier depuis 2013.
Car le Majorquin est arrivé à Paris sur la dynamique la plus précaire de sa carrière : seulement cinq matches joués sur terre battue, aucune finale, la faute à une fracture de fatigue aux côtes à deux mois de Roland-Garros, et un pied gauche en capilotade dix jours avant.
"Essayer de toutes mes forces"
"Je ne sais pas si je vais être capable ou pas, je n'ai pas un bagage suffisamment fourni pour sentir si j'ai le fond nécessaire pour jouer au niveau dont j'ai besoin pour battre quelqu'un comme Novak, mais je vais essayer de toutes mes forces", a promis Nadal.
Djokovic, au contraire, a poursuivi sa promenade de santé. Cette fois face à l'Argentin Diego Schwartzman (16e), éjecté 6-1, 6-3, 6-3 en à peine plus de deux heures.
Voilà le Serbe de 35 ans en quarts de finale pour la treizième année consécutive à Roland-Garros. Et en vitesse : sans perdre le moindre set, en ne laissant échapper que trente jeux en quatre matches et en ayant passé à peine plus de huit heures sur les courts de la Porte d'Auteuil.
Plus de doute : le N.1 mondial est bien redevenu lui-même après son premier trimestre entamé par sa rocambolesque expulsion d'Australie et passé quasiment sans compétition, faute de vaccin contre le Covid-19, et sa montée en puissance au fil de la saison sur ocre.
Entre "Rafa" et "Nole", le dernier duel en date remonte à un an, déjà sur la terre battue parisienne, mais une marche plus haut : Djokovic y avait renversé Nadal, treize fois lauréat Porte d'Auteuil, au bout d'un combat de plus de quatre heures (3-6, 6-3, 7-6 (7/4), 6-2) avant de s'offrir le trophée.
Pour Nadal, 36 ans le 3 juin, il avait sonné, déjà, le douloureux réveil de son pied gauche.
"Je suis content de ne pas avoir passé trop de temps sur le court pour atteindre les quarts de finale, sachant que le jouer à Roland-Garros, c'est toujours un combat physique, en plus de tout le reste, estime Djokovic. C'est un énorme défi. Probablement le plus grand que vous pouvez avoir ici à Roland-Garros. Je suis prêt."
L'Espagnol aux 21 trophées record en Grand Chelem depuis son sacre à l'Open d'Australie en janvier a dû batailler pendant 4h21 min pour se sortir du guêpier Félix Auger-Aliassime (9e) 3-6, 6-3, 6-2, 3-6, 6-3 en huitièmes de finale et rejoindre Djokovic au tour suivant, pour le 59e épisode de la rivalité la plus prolifique du tennis masculin.
"Bien sûr c'est le match que beaucoup de monde attendait depuis le tirage au sort", admet le Serbe.
Carlos Alcaraz, le jeune prodige espagnol déjà N.6 mondial à 19 ans grâce à un printemps ébouriffant, s'est lui aussi invité en quarts de finale, pour la première fois de sa carrière naissante à Paris. Il y affrontera le N.3 mondial Alexander Zverev, tombeur du qualifié espagnol Bernabé Zapata (7-6 (13/11), 7-5, 6-3) et qu'il avait écrasé en finale à Madrid début mai (6-3, 6-1).
Après la frayeur du deuxième tour, quand il avait dû écarter une balle de match, Alcaraz a gardé le rythme : il a dominé le Russe Karen Khachanov (25e) 6-1, 6-4, 6-4 en 2h14 min. A quelques minutes près, la durée de sa précédente victoire, aux dépens du jeune talent américain Sebastian Korda.
Promenade de santé
Le huitième de finale contre Félix Auger-Aliassime avait, quant à lui, un parfum de réunion de famille pour "Rafa", puisque son oncle Toni, qui l'a façonné depuis l'enfance, conseille "FAA" depuis un peu plus d'un an.
Ni dans le box de son neveu, ni dans celui du jeune Canadien, comme il l'avait annoncé : le tonton entraîneur a pris place au premier rang de la tribune présidentielle, en plein axe du court, aux côtés du président de la Fédération française de tennis Gilles Moretton, applaudissant tantôt en faveur de l'un, tantôt en faveur de l'autre.
Après n'avoir été que l'ombre de lui-même en début de match, Nadal a su, progressivement, reprendre la main sur la partie, jusqu'à mener deux manches à une. Mais quand on pensait l'issue entendue, Auger-Aliassime, porté par son service, a obligé le champion espagnol à jouer un cinquième set. Et un combat de près de quatre heures et demie qu'il risque de payer sur le plan physique.
En 112 matches joués sur la terre battue parisienne (dont 109 gagnés !), il ne s'agissait que du troisième de Nadal en cinq manches, le premier depuis 2013.
Car le Majorquin est arrivé à Paris sur la dynamique la plus précaire de sa carrière : seulement cinq matches joués sur terre battue, aucune finale, la faute à une fracture de fatigue aux côtes à deux mois de Roland-Garros, et un pied gauche en capilotade dix jours avant.
"Essayer de toutes mes forces"
"Je ne sais pas si je vais être capable ou pas, je n'ai pas un bagage suffisamment fourni pour sentir si j'ai le fond nécessaire pour jouer au niveau dont j'ai besoin pour battre quelqu'un comme Novak, mais je vais essayer de toutes mes forces", a promis Nadal.
Djokovic, au contraire, a poursuivi sa promenade de santé. Cette fois face à l'Argentin Diego Schwartzman (16e), éjecté 6-1, 6-3, 6-3 en à peine plus de deux heures.
Voilà le Serbe de 35 ans en quarts de finale pour la treizième année consécutive à Roland-Garros. Et en vitesse : sans perdre le moindre set, en ne laissant échapper que trente jeux en quatre matches et en ayant passé à peine plus de huit heures sur les courts de la Porte d'Auteuil.
Plus de doute : le N.1 mondial est bien redevenu lui-même après son premier trimestre entamé par sa rocambolesque expulsion d'Australie et passé quasiment sans compétition, faute de vaccin contre le Covid-19, et sa montée en puissance au fil de la saison sur ocre.
Entre "Rafa" et "Nole", le dernier duel en date remonte à un an, déjà sur la terre battue parisienne, mais une marche plus haut : Djokovic y avait renversé Nadal, treize fois lauréat Porte d'Auteuil, au bout d'un combat de plus de quatre heures (3-6, 6-3, 7-6 (7/4), 6-2) avant de s'offrir le trophée.
Pour Nadal, 36 ans le 3 juin, il avait sonné, déjà, le douloureux réveil de son pied gauche.
"Je suis content de ne pas avoir passé trop de temps sur le court pour atteindre les quarts de finale, sachant que le jouer à Roland-Garros, c'est toujours un combat physique, en plus de tout le reste, estime Djokovic. C'est un énorme défi. Probablement le plus grand que vous pouvez avoir ici à Roland-Garros. Je suis prêt."
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