©Jaylen Brown, des Boston Celtics, tente un dunk contre Klay Thompson, des Golden State Warriors, lors du troisième match des finales NBA, à Boston, mercredi. Photo AFP
Le trèfle à trois feuilles Tatum/Brown/Smart de Boston a eu raison de la remontée fantastique de Golden State, initiée par Stephen Curry au 3e quart-temps, s'imposant à domicile (116-100) mercredi, pour reprendre l'avantage deux victoires à une en finale NBA.
Les Celtics voulaient répondre au défi physique imposé par les Warriors au match précédent (107-88) et cela s'est vu. Ils ont remporté la bataille sur ce plan et elle a fait des dégâts puisque Curry s'est fait mal à la jambe gauche, sur laquelle est lourdement retombé Al Horford à la lutte pour un ballon.
A ce moment-là, à quatre minutes du terme, Boston tenait bien sa victoire (110-96). Le double MVP (2015, 2016), si brillant avant ce coup dur (31 pts à 12/22, 4 rbds), est bien resté une minute de plus, malgré la douleur, avant de finalement s'asseoir sur le banc. A côté de Draymond Green, qui lui venait d'écoper de sa 6e faute sur l'action, synonyme d'exclusion, récoltant quelques noms d'oiseaux des fans survoltés des C's.
Ils pouvaient exulter pour le premier match d'une finale joué au TD Garden en douze ans et quatorze ans après y avoir célébré leur 17e titre. Un des hommes forts de ce sacre, Paul Pierce, était d'ailleurs "front-court" pour apporter son soutien à la génération Tatum, en mission pour ajouter un 18e titre au palmarès de Boston, qui serait un nouveau record et laisserait les rivaux honnis des Lakers juste derrière.
Back in 1984
Une génération pas encore dorée, mais talentueuse et déterminée à l'être, qui aura, lors de cette troisième joute, réussi une rare performance en finale NBA.
Le trio Jayson Tatum (26 pts, 9 passes, 6 rbds), Jaylen Brown (27 pts, 9 rbds, 5 passes) et Marcus Smart (24 pts, 7 rbds, 5 passes) est en effet le premier à réussir au moins 20 points, 5 passes et 5 rebonds dans une finale NBA depuis les Lakers Kareem Abdul-Jabbar, Magic Johnson et Michael Cooper, auteurs de cette performance en 1984 contre les... Celtics.
"Je suis né en 1998, donc c'était bien avant. C'est appréciable d'être en telle compagnie. Mais on ne peut pas se permettre d'être trop heureux ce soir. On doit être prêts pour le prochain match car on sait qu'ils vont revenir encore plus agressifs", a commenté Tatum, qui a su l'être plus que lors des deux premiers matches.
Notamment dans le secteur intérieur, où Boston ne faisait pas la loi, jusqu'à revenir dans son jardin. Cette fois sa domination a été totale puisqu'il a marqué deux fois plus de points que Golden State (52-26) et pris beaucoup plus de rebonds (47-31), à l'image de Robert Williams III impérial en défense (8 pts, 10 rbds, 4 contres, 3 interceptions).
Thompson se réveille
Récoltant les fruits d'une entame canon, les Celtics ont compté jusqu'à 18 points d'avance en première période. Mais le troisième quart-temps se profilait, celui durant lequel les Warriors savent faire de gros dégâts.
Le sursaut a bien eu lieu, puisque les Californiens l'ont remporté (33-25), parvenant même à reprendre l'avantage au score (83-82) par Curry, alors auteur de sa sixième et dernière banderille à trois points (sur 11).
Intenable le meneur venait d'être l'acteur principal d'une folle séquence, avec un autre panier à longue distance, la faute en prime de Horford, coupable même d'une flagrante. Résultat un lancer de plus, inscrit, et une remise en jeu Warriors qui a abouti à un autre tir primé de Otto Porter (6 pts). Soit sept points marqués en une possession!
Dans le sillage de son "Splash Brother", Klay Thompson a lui retrouvé son adresse (25 pts, 5/13 derrière l'arc) et Andrew Wiggins s'est battu comme un diable (18 pts, 7 rbds). Au point qu'un trio semblait alors pouvoir répondre à l'autre.
"Mais nous n'avions plus de gaz dans le quatrième quart-temps", a regretté leur entraîneur Steve Kerr après-coup.
Un quatrième quart-temps, qui est dans ces play-offs autant celui de Boston, à la défense retrouvée (23-11), que le troisième est à Golden State.
Les Celtics voulaient répondre au défi physique imposé par les Warriors au match précédent (107-88) et cela s'est vu. Ils ont remporté la bataille sur ce plan et elle a fait des dégâts puisque Curry s'est fait mal à la jambe gauche, sur laquelle est lourdement retombé Al Horford à la lutte pour un ballon.
A ce moment-là, à quatre minutes du terme, Boston tenait bien sa victoire (110-96). Le double MVP (2015, 2016), si brillant avant ce coup dur (31 pts à 12/22, 4 rbds), est bien resté une minute de plus, malgré la douleur, avant de finalement s'asseoir sur le banc. A côté de Draymond Green, qui lui venait d'écoper de sa 6e faute sur l'action, synonyme d'exclusion, récoltant quelques noms d'oiseaux des fans survoltés des C's.
Ils pouvaient exulter pour le premier match d'une finale joué au TD Garden en douze ans et quatorze ans après y avoir célébré leur 17e titre. Un des hommes forts de ce sacre, Paul Pierce, était d'ailleurs "front-court" pour apporter son soutien à la génération Tatum, en mission pour ajouter un 18e titre au palmarès de Boston, qui serait un nouveau record et laisserait les rivaux honnis des Lakers juste derrière.
Back in 1984
Une génération pas encore dorée, mais talentueuse et déterminée à l'être, qui aura, lors de cette troisième joute, réussi une rare performance en finale NBA.
Le trio Jayson Tatum (26 pts, 9 passes, 6 rbds), Jaylen Brown (27 pts, 9 rbds, 5 passes) et Marcus Smart (24 pts, 7 rbds, 5 passes) est en effet le premier à réussir au moins 20 points, 5 passes et 5 rebonds dans une finale NBA depuis les Lakers Kareem Abdul-Jabbar, Magic Johnson et Michael Cooper, auteurs de cette performance en 1984 contre les... Celtics.
"Je suis né en 1998, donc c'était bien avant. C'est appréciable d'être en telle compagnie. Mais on ne peut pas se permettre d'être trop heureux ce soir. On doit être prêts pour le prochain match car on sait qu'ils vont revenir encore plus agressifs", a commenté Tatum, qui a su l'être plus que lors des deux premiers matches.
Notamment dans le secteur intérieur, où Boston ne faisait pas la loi, jusqu'à revenir dans son jardin. Cette fois sa domination a été totale puisqu'il a marqué deux fois plus de points que Golden State (52-26) et pris beaucoup plus de rebonds (47-31), à l'image de Robert Williams III impérial en défense (8 pts, 10 rbds, 4 contres, 3 interceptions).
Thompson se réveille
Récoltant les fruits d'une entame canon, les Celtics ont compté jusqu'à 18 points d'avance en première période. Mais le troisième quart-temps se profilait, celui durant lequel les Warriors savent faire de gros dégâts.
Le sursaut a bien eu lieu, puisque les Californiens l'ont remporté (33-25), parvenant même à reprendre l'avantage au score (83-82) par Curry, alors auteur de sa sixième et dernière banderille à trois points (sur 11).
Intenable le meneur venait d'être l'acteur principal d'une folle séquence, avec un autre panier à longue distance, la faute en prime de Horford, coupable même d'une flagrante. Résultat un lancer de plus, inscrit, et une remise en jeu Warriors qui a abouti à un autre tir primé de Otto Porter (6 pts). Soit sept points marqués en une possession!
Dans le sillage de son "Splash Brother", Klay Thompson a lui retrouvé son adresse (25 pts, 5/13 derrière l'arc) et Andrew Wiggins s'est battu comme un diable (18 pts, 7 rbds). Au point qu'un trio semblait alors pouvoir répondre à l'autre.
"Mais nous n'avions plus de gaz dans le quatrième quart-temps", a regretté leur entraîneur Steve Kerr après-coup.
Un quatrième quart-temps, qui est dans ces play-offs autant celui de Boston, à la défense retrouvée (23-11), que le troisième est à Golden State.
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