©Le Néo-Zélandais Brendon Hartley au volant de la Toyota N.8, jeudi. L'équipage qu'il forme avec le Suisse Sébastien Buemi et le Japonais Ryo Hirakawa s'élancera en pole position des 24 Heures du Mans. Jean-François Monnier/AFP
Cette année encore aux 24 Heures du Mans, personne ne semble en mesure de concurrencer Toyota dont la N.8 partira en pole position, juste devant la N.7, samedi à 17h00, heure de Beyrouth.
Après le huis clos prononcé en 2020, puis la jauge sanitaire en 2021, le public retrouve pleinement la mythique course automobile d'endurance. En son absence, rien n'a changé ou presque: hégémonique, Toyota a remporté les quatre dernières éditions.
C'est même la rivalité entre les deux voitures du constructeur japonais qui a pimenté ces dernières années, la N.7 de Kamui Kobayashi, Mike Conway et José Maria Lopez mettant fin à des années de malchance en s'imposant en 2021.
L'hypercar N.8, dont l'équipage a été modifié avec l'arrivée il y a deux ans de Brendon Hartley et l'an passé de Ryo Hirakawa pour épauler Sébastien Buemi, a signé la pole jeudi et entrevoit donc l'occasion de renouer avec le succès, après son triplé en 2018, 2019 et 2020.
Alpine a pris des risques
"On est très contents d'avoir fait la pole pour la huitième fois, ce qui situe Toyota en deuxième position dans l'histoire de la course, à égalité avec Audi", s'est réjoui Pascal Vasselon, directeur de l'équipe japonaise. "On est calé aussi bien que l'on pense pouvoir l'être."
Qui pourrait les concurrencer ? "Nous n'allons sous-estimer aucun de nos adversaires", affirme Vasselon. "Glickenhaus a été un peu en retrait en qualifications, c'était une surprise, par contre on sait qu'ils sont à notre niveau en conditions de course."
Performantes mercredi et jeudi lors des essais, les Glickenhaus N.708 et N.709 ont pourtant été devancées par l'Alpine de Nicolas Lapierre lors de l'hyperpole. Mais l'écurie française a pris des risques pour gagner en rapidité sur un tour de piste, ce qui n'est pas un gage de performance sur le double tour d'horloge.
"Si on voulait aller jouer avec eux, il fallait être agressif. On a tout optimisé, ce qu'ils n'ont pas fait", a admis Lapierre. "On est quatre dixièmes derrière alors qu'ils ont un peu +jardiné+ pendant cette séance."
Alpine se présente en tout cas comme le rival naturel de Toyota, qu'il devance au classement du Championnat du monde d'endurance (WEC) après deux courses. Ce retard inhabituel du constructeur japonais ajoute d'ailleurs de l'enjeu sur le circuit de la Sarthe.
"Survivre pour être là dimanche"
Mais paradoxalement, c'est peut-être la petite écurie américaine du réalisateur new-yorkais James Glickenhaus qui pourrait venir titiller les deux véhicules de Toyota.
La N.708 et la N.709 ont fait preuve de régularité et de fiabilité tout au long de la semaine, qualités
"Je pense qu'on a notre chance, la voiture est bonne, facile à conduire et fiable sur le long terme", souffle le patron. "On a confiance. Nous construisons et concevons des voitures qui durent. Survivre peut être notre chance contre les Toyota pour être là dimanche à 16 heures."
La N.709 partira de la deuxième ligne, juste à côté de l'Alpine, tandis que la N.708 sera installée sur la troisième ligne avec à ses côtés l'Oreca-Gibson des Belges de WRT, meilleur temps de la catégorie LMP2 lors de l'hyperpole.
Elle devrait avoir pour principale concurrente une autre Oreca-Gibson, celle de United Autosports, l'écurie de Zak Brown, le patron de McLaren F1, dans cette catégorie qui réunit 27 petits prototypes un peu moins rapides que les hypercars.
A l'échelon inférieur, la Corvette N.64 partira devant les six autres LMGTE-Pro (dérivées de voitures sportives de série) et la Ferrari N.61 de l'équipe AF Corse, avec Vincent Abril au volant, devant les 22 autres LGMTE-Am pilotées notamment par des amateurs associés à des professionnels.
Si le temps restait gris vendredi au Mans, la météo annonçait des conditions idéales pour la course: températures clémentes et grand soleil.
Après le huis clos prononcé en 2020, puis la jauge sanitaire en 2021, le public retrouve pleinement la mythique course automobile d'endurance. En son absence, rien n'a changé ou presque: hégémonique, Toyota a remporté les quatre dernières éditions.
C'est même la rivalité entre les deux voitures du constructeur japonais qui a pimenté ces dernières années, la N.7 de Kamui Kobayashi, Mike Conway et José Maria Lopez mettant fin à des années de malchance en s'imposant en 2021.
L'hypercar N.8, dont l'équipage a été modifié avec l'arrivée il y a deux ans de Brendon Hartley et l'an passé de Ryo Hirakawa pour épauler Sébastien Buemi, a signé la pole jeudi et entrevoit donc l'occasion de renouer avec le succès, après son triplé en 2018, 2019 et 2020.
Alpine a pris des risques
"On est très contents d'avoir fait la pole pour la huitième fois, ce qui situe Toyota en deuxième position dans l'histoire de la course, à égalité avec Audi", s'est réjoui Pascal Vasselon, directeur de l'équipe japonaise. "On est calé aussi bien que l'on pense pouvoir l'être."
Qui pourrait les concurrencer ? "Nous n'allons sous-estimer aucun de nos adversaires", affirme Vasselon. "Glickenhaus a été un peu en retrait en qualifications, c'était une surprise, par contre on sait qu'ils sont à notre niveau en conditions de course."
Performantes mercredi et jeudi lors des essais, les Glickenhaus N.708 et N.709 ont pourtant été devancées par l'Alpine de Nicolas Lapierre lors de l'hyperpole. Mais l'écurie française a pris des risques pour gagner en rapidité sur un tour de piste, ce qui n'est pas un gage de performance sur le double tour d'horloge.
"Si on voulait aller jouer avec eux, il fallait être agressif. On a tout optimisé, ce qu'ils n'ont pas fait", a admis Lapierre. "On est quatre dixièmes derrière alors qu'ils ont un peu +jardiné+ pendant cette séance."
Alpine se présente en tout cas comme le rival naturel de Toyota, qu'il devance au classement du Championnat du monde d'endurance (WEC) après deux courses. Ce retard inhabituel du constructeur japonais ajoute d'ailleurs de l'enjeu sur le circuit de la Sarthe.
"Survivre pour être là dimanche"
Mais paradoxalement, c'est peut-être la petite écurie américaine du réalisateur new-yorkais James Glickenhaus qui pourrait venir titiller les deux véhicules de Toyota.
La N.708 et la N.709 ont fait preuve de régularité et de fiabilité tout au long de la semaine, qualités
"Je pense qu'on a notre chance, la voiture est bonne, facile à conduire et fiable sur le long terme", souffle le patron. "On a confiance. Nous construisons et concevons des voitures qui durent. Survivre peut être notre chance contre les Toyota pour être là dimanche à 16 heures."
La N.709 partira de la deuxième ligne, juste à côté de l'Alpine, tandis que la N.708 sera installée sur la troisième ligne avec à ses côtés l'Oreca-Gibson des Belges de WRT, meilleur temps de la catégorie LMP2 lors de l'hyperpole.
Elle devrait avoir pour principale concurrente une autre Oreca-Gibson, celle de United Autosports, l'écurie de Zak Brown, le patron de McLaren F1, dans cette catégorie qui réunit 27 petits prototypes un peu moins rapides que les hypercars.
A l'échelon inférieur, la Corvette N.64 partira devant les six autres LMGTE-Pro (dérivées de voitures sportives de série) et la Ferrari N.61 de l'équipe AF Corse, avec Vincent Abril au volant, devant les 22 autres LGMTE-Am pilotées notamment par des amateurs associés à des professionnels.
Si le temps restait gris vendredi au Mans, la météo annonçait des conditions idéales pour la course: températures clémentes et grand soleil.
Lire aussi
Commentaires