L'US Open, à partir de jeudi sur le parcours de Brookline dans le Massachussetts, marque les retrouvailles de l'élite du golf, coupée en deux depuis la naissance, en fin de semaine dernière, de la ligue concurrente LIV Golf.
D'un côté, les traditionnalistes comme Rory McIlroy, vainqueur dimanche de l'Open du Canada comptant pour le PGA Tour et remonté lundi au 3e rang mondial, derrière Scottie Scheffler et Jon Rahm, ou encore Justin Thomas, autre ex-N.1 mondial.
De l'autre, Dustin Johnson et Phil Mickelson, mais aussi Sergio Garcia et bientôt Patrick Reed et Bryson Dechambeau, tous des vainqueurs de Majeurs, qui ont cédé aux chants des sirènes de la richissime LIV Golf financée par des fonds saoudiens.
C'est la plus grosse crise depuis la création du PGA Tour, le circuit professionnel nord-américain où jouent les meilleurs mondiaux, en 1968.
Ils étaient 17 joueurs du PGA Tour à Londres la semaine dernière pour la première manche de LIV Golf, richement dotée (23 M EUR) et remportée par le Sud-Africain Charl Schwartzel, 126e mondial, qui est reparti avec un chèque de 4 millions de dollars (3,82 M EUR).
Ils sont tous bannis du PGA Tour, jusqu'à nouvel ordre, mais tous autorisés à participer à l'US Open cette semaine, sur les terres de la victoire historique de l'Amérique sur l'Europe, lors de la Ryder Cup 1999.
"J'ai travaillé dur"
Car les Majeurs, c'est autre chose et cela restera peut-être les seuls tournois où tous les cadors du golf se retrouveront quatre fois par an.
"J'ai travaillé dur pour mériter une adhésion à vie (au PGA Tour), tout au long de mes plus de 30 ans de carrière professionnelle. Donc je crois que je devrais pouvoir choisir la voie que je souhaite, l'une ou l'autre ou les deux", s'est défendu Mickelson lundi, du haut de ses six victoires en Majeur, la dernière au Masters 2021, à 50 ans.
Les enjeux sont clairs, d'un côté des joueurs plus jeunes, qui veulent exister dans le classement mondial, de l'autre des joueurs confirmés qui veulent gagner plus, ne jouer que trois tours de golf au lieu de quatre et ne pas être éliminés le vendredi soir.
Dustin Johnson aurait reçu 150 millions de dollars de prime pour rejoindre LIV Golf, il n'a pas démenti. S'il ne rejoint pas le circuit européen DP World Tour et n'est pas exclu des quatre Majeurs, il ne jouera, en incluant les huit manches du LIV Golf, que 12 semaines sur 52 cette année.
Tiger Woods au repos
"C'est une fracture, ça me rend triste", a réagi Justin Thomas, vainqueur le mois dernier du Championnat PGA et 5e joueur mondial. "J'ai très mal dormi la semaine dernière en pensant à tout ce qui pourrait se passer, surtout s'il y en a d'autres qui partent. Je veux continuer à jouer contre les meilleurs du monde", a-t-il ajouté.
Même discours de la part de l'Espagnol Jon Rahm, N.2 mondial et vainqueur de l'US Open 2021, avec une petite pique à l'égard des dissidents: "Avec tout ce que j'ai gagné, je pourrais prendre ma retraite et mener une vie très heureuse, je joue parce que j'aime mon sport et je veux affronter les meilleurs joueurs de la planète".
Ce sera le cas ce week-end à Brookline car le jeu va reprendre ses droits en attendant le British Open à St Andrews en juillet.
Il y aura toutefois un absent de marque, l'ex N.1 mondial Tiger Woods qui a préféré reposer sa jambe droite qu'il a failli perdre dans un accident de la route en 2021, dans l'espoir de briller le mois prochain sur la terre des inventeurs du golf.
En attendant, cet US Open promet beaucoup avec le N.1 mondial Scottie Scheffler, vainqueur du dernier Masters, qui impressionne cette année, et McIlroy, enfin revenu à son meilleur niveau, après une longue traversée du désert, émaillée de doutes et de putts ratés.
Pendant quatre jours, il est possible qu'on parle moins de schisme et de LIV Golf...
D'un côté, les traditionnalistes comme Rory McIlroy, vainqueur dimanche de l'Open du Canada comptant pour le PGA Tour et remonté lundi au 3e rang mondial, derrière Scottie Scheffler et Jon Rahm, ou encore Justin Thomas, autre ex-N.1 mondial.
De l'autre, Dustin Johnson et Phil Mickelson, mais aussi Sergio Garcia et bientôt Patrick Reed et Bryson Dechambeau, tous des vainqueurs de Majeurs, qui ont cédé aux chants des sirènes de la richissime LIV Golf financée par des fonds saoudiens.
C'est la plus grosse crise depuis la création du PGA Tour, le circuit professionnel nord-américain où jouent les meilleurs mondiaux, en 1968.
Ils étaient 17 joueurs du PGA Tour à Londres la semaine dernière pour la première manche de LIV Golf, richement dotée (23 M EUR) et remportée par le Sud-Africain Charl Schwartzel, 126e mondial, qui est reparti avec un chèque de 4 millions de dollars (3,82 M EUR).
Ils sont tous bannis du PGA Tour, jusqu'à nouvel ordre, mais tous autorisés à participer à l'US Open cette semaine, sur les terres de la victoire historique de l'Amérique sur l'Europe, lors de la Ryder Cup 1999.
"J'ai travaillé dur"
Car les Majeurs, c'est autre chose et cela restera peut-être les seuls tournois où tous les cadors du golf se retrouveront quatre fois par an.
"J'ai travaillé dur pour mériter une adhésion à vie (au PGA Tour), tout au long de mes plus de 30 ans de carrière professionnelle. Donc je crois que je devrais pouvoir choisir la voie que je souhaite, l'une ou l'autre ou les deux", s'est défendu Mickelson lundi, du haut de ses six victoires en Majeur, la dernière au Masters 2021, à 50 ans.
Les enjeux sont clairs, d'un côté des joueurs plus jeunes, qui veulent exister dans le classement mondial, de l'autre des joueurs confirmés qui veulent gagner plus, ne jouer que trois tours de golf au lieu de quatre et ne pas être éliminés le vendredi soir.
Dustin Johnson aurait reçu 150 millions de dollars de prime pour rejoindre LIV Golf, il n'a pas démenti. S'il ne rejoint pas le circuit européen DP World Tour et n'est pas exclu des quatre Majeurs, il ne jouera, en incluant les huit manches du LIV Golf, que 12 semaines sur 52 cette année.
Tiger Woods au repos
"C'est une fracture, ça me rend triste", a réagi Justin Thomas, vainqueur le mois dernier du Championnat PGA et 5e joueur mondial. "J'ai très mal dormi la semaine dernière en pensant à tout ce qui pourrait se passer, surtout s'il y en a d'autres qui partent. Je veux continuer à jouer contre les meilleurs du monde", a-t-il ajouté.
Même discours de la part de l'Espagnol Jon Rahm, N.2 mondial et vainqueur de l'US Open 2021, avec une petite pique à l'égard des dissidents: "Avec tout ce que j'ai gagné, je pourrais prendre ma retraite et mener une vie très heureuse, je joue parce que j'aime mon sport et je veux affronter les meilleurs joueurs de la planète".
Ce sera le cas ce week-end à Brookline car le jeu va reprendre ses droits en attendant le British Open à St Andrews en juillet.
Il y aura toutefois un absent de marque, l'ex N.1 mondial Tiger Woods qui a préféré reposer sa jambe droite qu'il a failli perdre dans un accident de la route en 2021, dans l'espoir de briller le mois prochain sur la terre des inventeurs du golf.
En attendant, cet US Open promet beaucoup avec le N.1 mondial Scottie Scheffler, vainqueur du dernier Masters, qui impressionne cette année, et McIlroy, enfin revenu à son meilleur niveau, après une longue traversée du désert, émaillée de doutes et de putts ratés.
Pendant quatre jours, il est possible qu'on parle moins de schisme et de LIV Golf...
Lire aussi
Commentaires