©Will Zalatoris est l'un des deux coleaders de l'US Open après le 3e tour. David Cannon/AFP
Les inattendus Will Zalatoris et Matt Fitzpatrick occupent la tête de l'US Open, après le 3e tour disputé samedi, dans des conditions venteuses sur le parcours de Brookline (Massachusetts) toujours aussi difficile à dompter, comme l'ont déploré Jon Rahm et Scottie Scheffler.
Les coleaders, en quête d'un premier titre sur le circuit PGA, n'ont pas toujours été aux commandes lors de cette journée à rebondissements, mais il ont été les plus réguliers, là où s'était déroulé l'édition exceptionnelle de la Ryder Cup en 1999, quand l'équipe des Etats-Unis avait battu sur le fil les Européens.
L'Américain 14e mondial et le Britannique 18e, qui restent sur des performances remarquables au Championnat PGA le mois dernier, 2e et 5e, font en effet partie des rares engagés à être restés sous le par, au terme de cette troisième manche, qui a probablement sonné le glas des chances de Collin Morikawa, leader la veille et qui a dévissé à la 17e place en rendant une carte de +7 (+2 au total).
"Je savais que ça allait jouer dur et qu'il fallait rester patient. Je savais que si je faisais un bogey ou deux en début de partie, il ne fallait pas changer le plan de jeu, ne pas essayer d'être trop agressif parce que c'est comme ça qu'on cause des dégâts", a réagi Zalatoris, qui n'a commis qu'une erreur, au milieu de quatre birdies réussis, récompensé d'un bond de 14 places.
Rahm finit ensablé
"Le vent soufflait vraiment fort. Cela a rendu les choses difficiles. Vous deviez être attentif à la façon dont vous frappiez la balle, aux endroits où vous alliez la manquer. C'était un grand défi à relever aujourd'hui. Je suis vraiment content de mon score", a commenté Fitzpatrick, qui a lui connu une journée plus animée, mais ses cinq birdies ont bien compensé les trois bogeys concédés.
Les voilà avec un total de -4, tout de même assez maigrelet après 54 trous d'un Grand Chelem.
Ils ont profité d'une défaillance en toute fin de parcours du tenant du titre, l'Espagnol Jon Rahm, qui reste comme la veille en troisième position.
Il avait pourtant bien pris la tête du classement au N.17, grâce à un troisième birdie consécutif, son quatrième au total.
Mais le N.2 mondial, qui avait su s'armer de patience après deux bogeys précoces, a craqué sur le dernier trou, commettant un double-bogey, après avoir atteint les deux bunkers sur son chemin.
Il n'est cependant qu'à une unité de Zalatoris et Fitzpatrick, qui devancent de deux longueurs un trio à la 4e place, composé du Canadien Adam Hadwin, de l'Américain Keegan Bradley et du N.1 mondial Scottie Scheffler.
Dix dans le par
Ce dernier est parti fort avec deux birdies et un eagle au N.8. Semblant survoler cette journée venteuse, il pointait à mi-parcours en tête, un avec un total -6, soit deux coups d'avance sur la concurrence.
Puis, patatras. Un double-bogey au N.11 suivi de trois bogeys d'affilée l'ont brutalement fait redescendre sur terre. Il a toutefois limité la casse avec un birdie au N.17, qui lui permet de rester aussi dans le coup.
Juste derrière, se trouve Rory McIlroy qui ne s'est jamais vraiment remis des trois bogeys commis en début de journée. Le Nord-Irlandais, vainqueur de l'Open du Canada la semaine passée, reste tout de même en négatif (-1), aux côtés des Américain Joel Dahmen et Sam Burns.
Et en 10e position, Nick Hardy est le dernier à être dans le par (0). Les 54 autres concurrents sont au-dessus.
Parmi eux, Morikawa, 7e mondial, vainqueur de l'USPGA en 2020 et du British Open l'an passé, qui a passé une journée cauchemardesque, notamment plombé par deux doubles-bogeys aux N.7 et N.13.
Avec lui au 17e rang (+2), se trouvent le Japonais Hideki Matusyama, lauréat du Masters 2021, et celui de la précédente édition Dustin Johnson, qui fait partie des joueurs bannis du PGA Tour, pour avoir cédé aux sirènes de la LIV Golf, mais autorisés à participer à l'US Open cette semaine.
Les coleaders, en quête d'un premier titre sur le circuit PGA, n'ont pas toujours été aux commandes lors de cette journée à rebondissements, mais il ont été les plus réguliers, là où s'était déroulé l'édition exceptionnelle de la Ryder Cup en 1999, quand l'équipe des Etats-Unis avait battu sur le fil les Européens.
L'Américain 14e mondial et le Britannique 18e, qui restent sur des performances remarquables au Championnat PGA le mois dernier, 2e et 5e, font en effet partie des rares engagés à être restés sous le par, au terme de cette troisième manche, qui a probablement sonné le glas des chances de Collin Morikawa, leader la veille et qui a dévissé à la 17e place en rendant une carte de +7 (+2 au total).
"Je savais que ça allait jouer dur et qu'il fallait rester patient. Je savais que si je faisais un bogey ou deux en début de partie, il ne fallait pas changer le plan de jeu, ne pas essayer d'être trop agressif parce que c'est comme ça qu'on cause des dégâts", a réagi Zalatoris, qui n'a commis qu'une erreur, au milieu de quatre birdies réussis, récompensé d'un bond de 14 places.
Rahm finit ensablé
"Le vent soufflait vraiment fort. Cela a rendu les choses difficiles. Vous deviez être attentif à la façon dont vous frappiez la balle, aux endroits où vous alliez la manquer. C'était un grand défi à relever aujourd'hui. Je suis vraiment content de mon score", a commenté Fitzpatrick, qui a lui connu une journée plus animée, mais ses cinq birdies ont bien compensé les trois bogeys concédés.
Les voilà avec un total de -4, tout de même assez maigrelet après 54 trous d'un Grand Chelem.
Ils ont profité d'une défaillance en toute fin de parcours du tenant du titre, l'Espagnol Jon Rahm, qui reste comme la veille en troisième position.
Il avait pourtant bien pris la tête du classement au N.17, grâce à un troisième birdie consécutif, son quatrième au total.
Mais le N.2 mondial, qui avait su s'armer de patience après deux bogeys précoces, a craqué sur le dernier trou, commettant un double-bogey, après avoir atteint les deux bunkers sur son chemin.
Il n'est cependant qu'à une unité de Zalatoris et Fitzpatrick, qui devancent de deux longueurs un trio à la 4e place, composé du Canadien Adam Hadwin, de l'Américain Keegan Bradley et du N.1 mondial Scottie Scheffler.
Dix dans le par
Ce dernier est parti fort avec deux birdies et un eagle au N.8. Semblant survoler cette journée venteuse, il pointait à mi-parcours en tête, un avec un total -6, soit deux coups d'avance sur la concurrence.
Puis, patatras. Un double-bogey au N.11 suivi de trois bogeys d'affilée l'ont brutalement fait redescendre sur terre. Il a toutefois limité la casse avec un birdie au N.17, qui lui permet de rester aussi dans le coup.
Juste derrière, se trouve Rory McIlroy qui ne s'est jamais vraiment remis des trois bogeys commis en début de journée. Le Nord-Irlandais, vainqueur de l'Open du Canada la semaine passée, reste tout de même en négatif (-1), aux côtés des Américain Joel Dahmen et Sam Burns.
Et en 10e position, Nick Hardy est le dernier à être dans le par (0). Les 54 autres concurrents sont au-dessus.
Parmi eux, Morikawa, 7e mondial, vainqueur de l'USPGA en 2020 et du British Open l'an passé, qui a passé une journée cauchemardesque, notamment plombé par deux doubles-bogeys aux N.7 et N.13.
Avec lui au 17e rang (+2), se trouvent le Japonais Hideki Matusyama, lauréat du Masters 2021, et celui de la précédente édition Dustin Johnson, qui fait partie des joueurs bannis du PGA Tour, pour avoir cédé aux sirènes de la LIV Golf, mais autorisés à participer à l'US Open cette semaine.
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