L'escrimeur français Daniel Jérent, privé des JO de Tokyo en raison de la présence d'une molécule interdite dans une poche de sang transfusée après un accident de la route, n'a commis "aucune faute" et "ne peut faire l'objet d'une sanction", selon une décision de la commission des sanctions obtenue par l'AFP.
L'épéiste, champion olympique par équipes à Rio en 2016, avait été contrôlé positif au dorzolamide en novembre 2020, un produit trouvé habituellement sous forme de collyre pour faire baisser la tension oculaire en cas de risque de glaucome, mais qui peut également être détourné pour masquer l'utilisation de produits interdits.
Une détection qui avait donc privé l'épéiste des JO de Tokyo à l'été 2021, écarté au dernier moment de la liste par la fédération.
Sauf que ce produit était issu de transfusions sanguines effectuées après un accident de la route subi en avril 2020 en Guadeloupe, île natale de l'escrimeur, ce qui a tardé à être prouvé.
Une fois les JO passés, l'Agence française de lutte antidopage (AFLD) lui a alors proposé, dans un accord à l'amiable, d'abandonner les poursuites à son encontre. Mais les termes de cet accord n'ont pas plu à l'escrimeur: il était spécifié qu'il reconnaissait avoir violé les règles antidopage, car le fait d'avoir une molécule interdite dans son corps constitue en lui-même une violation.
"Il n'y a pas d'accord possible à partir du moment où je n'ai rien fait" avait expliqué à l'AFP Daniel Jérent. Ce refus avait entraîné son passage devant la commission des sanctions de l'AFLD le 8 juin.
Il avait réclamé lors de cette audience publique "une reconnaissance claire et nette" de son innocence. Le président de la commission des sanctions avait lui-même jugé la "rédaction" de l'accord "maladroite et regrettable". "Je comprends que vous ayez refusé", avait-il même lâché.
La commission des sanctions a donc reconnu que la présence de dorzolamide dans son organisme était "le résultat d'un malheureux concours de circonstances" et décidé de blanchir complètement l'épéiste.
L'épéiste, champion olympique par équipes à Rio en 2016, avait été contrôlé positif au dorzolamide en novembre 2020, un produit trouvé habituellement sous forme de collyre pour faire baisser la tension oculaire en cas de risque de glaucome, mais qui peut également être détourné pour masquer l'utilisation de produits interdits.
Une détection qui avait donc privé l'épéiste des JO de Tokyo à l'été 2021, écarté au dernier moment de la liste par la fédération.
Sauf que ce produit était issu de transfusions sanguines effectuées après un accident de la route subi en avril 2020 en Guadeloupe, île natale de l'escrimeur, ce qui a tardé à être prouvé.
Une fois les JO passés, l'Agence française de lutte antidopage (AFLD) lui a alors proposé, dans un accord à l'amiable, d'abandonner les poursuites à son encontre. Mais les termes de cet accord n'ont pas plu à l'escrimeur: il était spécifié qu'il reconnaissait avoir violé les règles antidopage, car le fait d'avoir une molécule interdite dans son corps constitue en lui-même une violation.
"Il n'y a pas d'accord possible à partir du moment où je n'ai rien fait" avait expliqué à l'AFP Daniel Jérent. Ce refus avait entraîné son passage devant la commission des sanctions de l'AFLD le 8 juin.
Il avait réclamé lors de cette audience publique "une reconnaissance claire et nette" de son innocence. Le président de la commission des sanctions avait lui-même jugé la "rédaction" de l'accord "maladroite et regrettable". "Je comprends que vous ayez refusé", avait-il même lâché.
La commission des sanctions a donc reconnu que la présence de dorzolamide dans son organisme était "le résultat d'un malheureux concours de circonstances" et décidé de blanchir complètement l'épéiste.
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