La signature de l’accord avec l’Égypte pour l’acheminement du gaz n’est pas une finalité en soi pour le Liban. Le gaz acheminé alimentera l’usine de Deir Ammar et lui permettra de produire de l’électricité à sa pleine capacité, soit près de 400 mégawatts, de quoi assurer une alimentation d’environ quatre heures par jour.
En sus de la signature de l’accord, l’acheminement du gaz égyptien requiert que les trois conditions suivantes soient remplies:
- Une lettre de garanties écrite par les Américains qui permet à la partie égyptienne, en particulier aux entreprises impliquées dans l’acheminement du gaz au Liban, d’accomplir leur mission sans craindre d’être frappées par les sanctions américaines en vertu de la loi César, qui impose des sanctions au régime syrien ainsi qu’aux parties qui collaborent avec lui.
- L’approbation de la Banque mondiale pour lancer le financement de l’opération qui s’élève à 200 millions de dollars par an. Néanmoins, la Banque mondiale avait posé des conditions pour lancer ce financement, y compris la création d’une autorité de contrôle du secteur de l’électricité, l’augmentation des tarifs, la suppression des infractions, la facturation ainsi que la collecte correspondant à l’énergie produite dans ce secteur. La Banque mondiale, qui maintient ces conditions, exige, par ailleurs, des engagements concernant leur mise en œuvre dans des délais bien précis.
- Le degré de préparation des infrastructures syriennes pour assurer la continuité de l’acheminement du gaz, dans la mesure où tout délai ou toute panne aura des répercussions financières sur le Liban vis-à-vis de la Banque mondiale.
À vrai dire, la signature de ce contrat gazier met les Américains devant leurs responsabilités. Amos Hochstein, le médiateur américain dans le cadre des négociations indirectes sur les frontières maritimes entre Israël et le Liban, s’était engagé lors de sa récente visite à Beyrouth auprès du ministre de l’Énergie, Walid Fayyad, à faire pression sur la Banque mondiale pour qu’elle poursuive le processus de financement après la signature. En outre, M. Hochstein s’était engagé à fournir la lettre de garanties américaines, sachant qu’une copie du contrat signé avec les Égyptiens sera adressée à la partie américaine pour examen.
La signature d’un contrat d’importation de gaz avec l’Égypte est intervenue à la suite de la signature par le Liban, au début de cette année, d’un contrat d’importation d’électricité de la Jordanie via la Syrie. Cependant, le contrat n’est toujours pas mis en œuvre, et ce, pour plusieurs raisons. Les Américains privilégient l’acheminement et le financement du gaz, d’une part, et le Liban table également sur l’accord pétrolier conclu avec les Irakiens, qui arrive à son terme en septembre prochain, et dont le renouvellement semble fort compromis, d’autre part. Tout laisse à penser que les Irakiens sont rétifs quant à son renouvellement, bien qu’ils n’aient toujours pas perçu le prix pour les carburants déjà livrés. En effet, les quantités livrées au Liban sont en baisse, si bien qu’elles ont atteint 30.000 tonnes de gasoil seulement pour ce mois-ci, soit une quantité largement insuffisante pour faire fonctionner les centrales de Deir Ammar et de Zahrani, même à leur capacité minimale.
En sus de la signature de l’accord, l’acheminement du gaz égyptien requiert que les trois conditions suivantes soient remplies:
- Une lettre de garanties écrite par les Américains qui permet à la partie égyptienne, en particulier aux entreprises impliquées dans l’acheminement du gaz au Liban, d’accomplir leur mission sans craindre d’être frappées par les sanctions américaines en vertu de la loi César, qui impose des sanctions au régime syrien ainsi qu’aux parties qui collaborent avec lui.
- L’approbation de la Banque mondiale pour lancer le financement de l’opération qui s’élève à 200 millions de dollars par an. Néanmoins, la Banque mondiale avait posé des conditions pour lancer ce financement, y compris la création d’une autorité de contrôle du secteur de l’électricité, l’augmentation des tarifs, la suppression des infractions, la facturation ainsi que la collecte correspondant à l’énergie produite dans ce secteur. La Banque mondiale, qui maintient ces conditions, exige, par ailleurs, des engagements concernant leur mise en œuvre dans des délais bien précis.
- Le degré de préparation des infrastructures syriennes pour assurer la continuité de l’acheminement du gaz, dans la mesure où tout délai ou toute panne aura des répercussions financières sur le Liban vis-à-vis de la Banque mondiale.
À vrai dire, la signature de ce contrat gazier met les Américains devant leurs responsabilités. Amos Hochstein, le médiateur américain dans le cadre des négociations indirectes sur les frontières maritimes entre Israël et le Liban, s’était engagé lors de sa récente visite à Beyrouth auprès du ministre de l’Énergie, Walid Fayyad, à faire pression sur la Banque mondiale pour qu’elle poursuive le processus de financement après la signature. En outre, M. Hochstein s’était engagé à fournir la lettre de garanties américaines, sachant qu’une copie du contrat signé avec les Égyptiens sera adressée à la partie américaine pour examen.
La signature d’un contrat d’importation de gaz avec l’Égypte est intervenue à la suite de la signature par le Liban, au début de cette année, d’un contrat d’importation d’électricité de la Jordanie via la Syrie. Cependant, le contrat n’est toujours pas mis en œuvre, et ce, pour plusieurs raisons. Les Américains privilégient l’acheminement et le financement du gaz, d’une part, et le Liban table également sur l’accord pétrolier conclu avec les Irakiens, qui arrive à son terme en septembre prochain, et dont le renouvellement semble fort compromis, d’autre part. Tout laisse à penser que les Irakiens sont rétifs quant à son renouvellement, bien qu’ils n’aient toujours pas perçu le prix pour les carburants déjà livrés. En effet, les quantités livrées au Liban sont en baisse, si bien qu’elles ont atteint 30.000 tonnes de gasoil seulement pour ce mois-ci, soit une quantité largement insuffisante pour faire fonctionner les centrales de Deir Ammar et de Zahrani, même à leur capacité minimale.
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