La coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Joanna Wronecka, le secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, et le commandant en chef de la FINUL, le général Stefano del Col, ont informé aujourd'hui le Conseil de sécurité de l'ONU de la mise en œuvre de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité et de la situation au Liban, sur base des remarques contenues dans le dernier rapport du Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, sur la situation dans le pays.
Selon un communiqué de l’ONU, Mme Wronecka s’est ainsi félicitée de la formation d'un gouvernement, dans laquelle elle a vu «un élément positif», mais elle a déploré le fait que «cette évolution n’a pas été associée d’un progrès dans la mise en œuvre d'un programme de réforme au Liban» depuis son dernier briefing au Conseil de sécurité en juillet 2021.
Elle a souligné dans ce contexte «la détérioration des conditions socio-économiques dans le pays et leur impact sur la population au quotidien». Mme Wronecka a souhaité que le cabinet libanais reprenne ses réunions suspendues depuis le 12 octobre, à cause du bras-de-fer politique autour du dossier de l’enquête sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, «et prenne des mesures urgentes dans l'intérêt du pays et du peuple».
«Les engagements des autorités libanaises doivent se traduire par des actes si les dirigeants libanais ont l'intention de surmonter la crise profonde du pays, de rétablir la stabilité politique et institutionnelle du Liban et de répondre aux besoins et aux droits du peuple libanais», a déclaré la coordinatrice spéciale de l’ONU qui a aussi salué le rôle de l'armée dans la sauvegarde de la sécurité et de la stabilité du Liban malgré l'impact de la crise socio-économique sur l'institution militaire et les soldats.
Elle a plaidé pour la tenue des législatives dans les délais. «Des élections justes et transparentes dans les délais constitutionnels sont la clé de voûte de la démocratie, une partie intégrante de la réforme et placent le Liban sur la voie du redressement», a-t-elle soutenu en réaffirmant la volonté de la communauté internationale de soutenir le processus électoral.
Mme Wronecka a par ailleurs évoqué les tensions politiques découlant des poursuites engagées par le juge d’instruction, Tarek Bitar, contre des responsables politiques dans le cadre de son enquête sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth. Elle a réitéré son appel à «une enquête rapide, impartiale, approfondie et transparente».
Selon le communiqué de l’ONU, les membres du Conseil de sécurité ont salué les efforts de la FINUL pour maintenir la paix et la sécurité dans le sud du Liban et sa coordination étroite avec les Forces armées libanaises. Ils ont également souligné l'importance pour toutes les parties d'honorer leurs engagements de mettre pleinement en œuvre la résolution 1701.
Selon un communiqué de l’ONU, Mme Wronecka s’est ainsi félicitée de la formation d'un gouvernement, dans laquelle elle a vu «un élément positif», mais elle a déploré le fait que «cette évolution n’a pas été associée d’un progrès dans la mise en œuvre d'un programme de réforme au Liban» depuis son dernier briefing au Conseil de sécurité en juillet 2021.
Elle a souligné dans ce contexte «la détérioration des conditions socio-économiques dans le pays et leur impact sur la population au quotidien». Mme Wronecka a souhaité que le cabinet libanais reprenne ses réunions suspendues depuis le 12 octobre, à cause du bras-de-fer politique autour du dossier de l’enquête sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, «et prenne des mesures urgentes dans l'intérêt du pays et du peuple».
«Les engagements des autorités libanaises doivent se traduire par des actes si les dirigeants libanais ont l'intention de surmonter la crise profonde du pays, de rétablir la stabilité politique et institutionnelle du Liban et de répondre aux besoins et aux droits du peuple libanais», a déclaré la coordinatrice spéciale de l’ONU qui a aussi salué le rôle de l'armée dans la sauvegarde de la sécurité et de la stabilité du Liban malgré l'impact de la crise socio-économique sur l'institution militaire et les soldats.
Elle a plaidé pour la tenue des législatives dans les délais. «Des élections justes et transparentes dans les délais constitutionnels sont la clé de voûte de la démocratie, une partie intégrante de la réforme et placent le Liban sur la voie du redressement», a-t-elle soutenu en réaffirmant la volonté de la communauté internationale de soutenir le processus électoral.
Mme Wronecka a par ailleurs évoqué les tensions politiques découlant des poursuites engagées par le juge d’instruction, Tarek Bitar, contre des responsables politiques dans le cadre de son enquête sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth. Elle a réitéré son appel à «une enquête rapide, impartiale, approfondie et transparente».
Selon le communiqué de l’ONU, les membres du Conseil de sécurité ont salué les efforts de la FINUL pour maintenir la paix et la sécurité dans le sud du Liban et sa coordination étroite avec les Forces armées libanaises. Ils ont également souligné l'importance pour toutes les parties d'honorer leurs engagements de mettre pleinement en œuvre la résolution 1701.
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