Stupeur et confusion en Iran. Par le biais de leur agence d'État, les autorités ont récemment annoncé l'arrestation de diplomates et ressortissants étrangers, notamment britanniques, autrichiens et polonais. Problème, les pays démentent : soit ces arrestations n'ont jamais eu lieu, soit elles remontent à plusieurs mois. Le timing interroge.
L'annonce mercredi 6 juillet par les médias iraniens de l'arrestation à une date non précisée de diplomates étrangers soulève des questions après que des pays concernés ont nié que leurs ressortissants soient actuellement détenus en Iran.
Jeudi 7 juillet, la Pologne a confirmé qu'un de ses scientifiques était en détention en Iran depuis septembre, mais l'Autriche et la Grande-Bretagne ont affirmé qu'aucun de leurs diplomates n'y étaient détenus pour le moment.
Ces développements coïncident avec les tensions persistantes entre l'Iran et les puissances mondiales à propos des efforts visant à relancer un accord de 2015 restreignant le programme nucléaire iranien et l'annonce de détentions ces dernières semaines de ressortissants occidentaux dans le pays.
Mercredi, la télévision d'État et l'agence de presse Fars iraniennes ont fait état de l'arrestation de trois diplomates par les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, sous l'accusation d'espionnage.
Les annonces d'arrestations d'étrangers se multiplient ces derniers jours (AFP)
Mais elles ne fournissent aucune date pour ces arrestations.
Parmi les diplomates mentionnés, la télévision cite Giles Whitaker, l'adjoint à l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Téhéran.
Mais selon l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Téhéran Simon Shercliff, M. Whitaker a quitté l'Iran en décembre 2021.
"Les informations sur la détention du numéro deux de l'ambassade sont très intéressantes", a dit avec ironie l'ambassadeur de Grande-Bretagne sur Twitter. "Il a en fait quitté l'Iran en décembre à la fin de sa mission."
Un Polonais arrêté, mais quand ?
Avant lui, le ministère des Affaires étrangères à Londres a rejeté comme "complètement fausses" les informations sur "la détention actuelle" d'un de ses diplomates en Iran.
Selon l'agence Fars, le diplomate britannique a été "expulsé du pays" après son arrestation.
Le chef du Corps des Gardiens de la révolution islamique, Hossein Salami. (AFP)
La télévision a diffusé une vidéo non datée montrant un homme présenté comme Giles Whitaker qui selon elle a été arrêté alors qu'il prenait "des photos dans une zone interdite où se déroulait un exercice militaire", dans le désert de Shahdad dans la province de Kerman (sud-est).
"Les diplomates d'ambassades étrangères arrêtés espionnaient en Iran", a affirmé Fars.
La télévision d’État a en outre montré des images d'un autre homme arrêté, présenté comme "Maciej Walczak, chef du département de microbiologie de l'Université Nicolas-Copernic" dans le centre de la Pologne. "Cette université est liée au régime sioniste", a-t-elle dit en allusion à Israël.
Selon Marcin Czyzniewski, porte-parole de l'Université Nicolas-Copernic à Torun, "il s'agit d'une vieille affaire". Maciej Walczak, un chercheur biologiste polonais, a été arrêté en Iran "en septembre", a-t-il dit.
D'après la télévision d'État iranienne, il "s'est rendu dans la région désertique de Shahdad en tant que touriste au moment où se déroulaient des tests de missiles. Il y a prélevé des échantillons de roche".
Avec AFP
L'annonce mercredi 6 juillet par les médias iraniens de l'arrestation à une date non précisée de diplomates étrangers soulève des questions après que des pays concernés ont nié que leurs ressortissants soient actuellement détenus en Iran.
Jeudi 7 juillet, la Pologne a confirmé qu'un de ses scientifiques était en détention en Iran depuis septembre, mais l'Autriche et la Grande-Bretagne ont affirmé qu'aucun de leurs diplomates n'y étaient détenus pour le moment.
Un drôle de timing
Ces développements coïncident avec les tensions persistantes entre l'Iran et les puissances mondiales à propos des efforts visant à relancer un accord de 2015 restreignant le programme nucléaire iranien et l'annonce de détentions ces dernières semaines de ressortissants occidentaux dans le pays.
Mercredi, la télévision d'État et l'agence de presse Fars iraniennes ont fait état de l'arrestation de trois diplomates par les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, sous l'accusation d'espionnage.
Les annonces d'arrestations d'étrangers se multiplient ces derniers jours (AFP)
Mais elles ne fournissent aucune date pour ces arrestations.
Parmi les diplomates mentionnés, la télévision cite Giles Whitaker, l'adjoint à l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Téhéran.
Mais selon l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Téhéran Simon Shercliff, M. Whitaker a quitté l'Iran en décembre 2021.
"Les informations sur la détention du numéro deux de l'ambassade sont très intéressantes", a dit avec ironie l'ambassadeur de Grande-Bretagne sur Twitter. "Il a en fait quitté l'Iran en décembre à la fin de sa mission."
Un Polonais arrêté, mais quand ?
Avant lui, le ministère des Affaires étrangères à Londres a rejeté comme "complètement fausses" les informations sur "la détention actuelle" d'un de ses diplomates en Iran.
Selon l'agence Fars, le diplomate britannique a été "expulsé du pays" après son arrestation.
Le chef du Corps des Gardiens de la révolution islamique, Hossein Salami. (AFP)
La télévision a diffusé une vidéo non datée montrant un homme présenté comme Giles Whitaker qui selon elle a été arrêté alors qu'il prenait "des photos dans une zone interdite où se déroulait un exercice militaire", dans le désert de Shahdad dans la province de Kerman (sud-est).
"Les diplomates d'ambassades étrangères arrêtés espionnaient en Iran", a affirmé Fars.
La télévision d’État a en outre montré des images d'un autre homme arrêté, présenté comme "Maciej Walczak, chef du département de microbiologie de l'Université Nicolas-Copernic" dans le centre de la Pologne. "Cette université est liée au régime sioniste", a-t-elle dit en allusion à Israël.
Selon Marcin Czyzniewski, porte-parole de l'Université Nicolas-Copernic à Torun, "il s'agit d'une vieille affaire". Maciej Walczak, un chercheur biologiste polonais, a été arrêté en Iran "en septembre", a-t-il dit.
D'après la télévision d'État iranienne, il "s'est rendu dans la région désertique de Shahdad en tant que touriste au moment où se déroulaient des tests de missiles. Il y a prélevé des échantillons de roche".
Avec AFP
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