Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a dénoncé dimanche « la tergiversation et l’insouciance dans la formation du gouvernement », estimant que « les entraves posées à la formation d’un nouveau gouvernement doté de toutes les prérogatives constitutionnelles, représentatif sur le plan national et politique, et conforme à l’esprit du pacte, constituent un sabotage ».
« Laisser le pays sans un gouvernement à la fin d’un mandat et à la veille de l’échéance présidentielle affaiblira la représentativité du pouvoir libanais en tant qu’instance nationale pour négocier avec la communauté internationale », a encore martelé Mgr Raï dans son homélie. Par conséquent, « les forces du fait accompli continueront à contrôler la décision nationale et le destin du Liban », a-t-il constaté. Ce qui contribuera encore plus à « l’effondrement de l’État », mais aussi à ce que « les conflits régionaux soient résolus au détriment du Liban, comme c’était le cas au cours des dernières décennies », a-t-il mois en garde.
Mgr Raï a en outre insisté sur la nécessité de respecter l’échéance présidentielle, appelant à l’élection d’un président qui « soit au-dessus de la politique des axes ». « La situation au Liban nécessite l’élection du président au début du délai constitutionnel », a-t-il affirmé.
Se penchant sur le dossier de la délimitation des frontières maritimes, Mgr Raï a appelé à poursuivre les négociations indirectes avec Israël. Il a estimé dans ce cadre que « le succès de ces négociations repose sur l’unité de la position libanaise en soutien à la légalité ». Il s’agit aussi de « ne pas torpiller » les négociations ou de « les mettre en péril en cette situation critique ». « Le gouvernement ne peut pas négocier alors que certaines parties testent ces négociations militairement », a critiqué Mgr Raï, en allusion au Hezbollah qui avait envoyé le samedi 2 juillet trois drones en direction du champ gazier de Karish.
Et Mgr Raï de conclure : « L’intérêt supérieur du Liban impose de tenir les négociations à l’écart du jeu politique, des échéances internes et des conflits régionaux. Il est grand temps que les différentes parties s’unissent autour de l’intérêt du Liban. »
« Laisser le pays sans un gouvernement à la fin d’un mandat et à la veille de l’échéance présidentielle affaiblira la représentativité du pouvoir libanais en tant qu’instance nationale pour négocier avec la communauté internationale », a encore martelé Mgr Raï dans son homélie. Par conséquent, « les forces du fait accompli continueront à contrôler la décision nationale et le destin du Liban », a-t-il constaté. Ce qui contribuera encore plus à « l’effondrement de l’État », mais aussi à ce que « les conflits régionaux soient résolus au détriment du Liban, comme c’était le cas au cours des dernières décennies », a-t-il mois en garde.
Mgr Raï a en outre insisté sur la nécessité de respecter l’échéance présidentielle, appelant à l’élection d’un président qui « soit au-dessus de la politique des axes ». « La situation au Liban nécessite l’élection du président au début du délai constitutionnel », a-t-il affirmé.
Se penchant sur le dossier de la délimitation des frontières maritimes, Mgr Raï a appelé à poursuivre les négociations indirectes avec Israël. Il a estimé dans ce cadre que « le succès de ces négociations repose sur l’unité de la position libanaise en soutien à la légalité ». Il s’agit aussi de « ne pas torpiller » les négociations ou de « les mettre en péril en cette situation critique ». « Le gouvernement ne peut pas négocier alors que certaines parties testent ces négociations militairement », a critiqué Mgr Raï, en allusion au Hezbollah qui avait envoyé le samedi 2 juillet trois drones en direction du champ gazier de Karish.
Et Mgr Raï de conclure : « L’intérêt supérieur du Liban impose de tenir les négociations à l’écart du jeu politique, des échéances internes et des conflits régionaux. Il est grand temps que les différentes parties s’unissent autour de l’intérêt du Liban. »
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