Un an après sa médaille de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo, le Français Teddy Riner s'est imposé avec sérieux pour sa réapparition sur la scène internationale dimanche au Grand Slam de Budapest.
Venu dans la capitale hongroise pour "se jauger" sur la route du grand rendez-vous olympique de Paris dans deux ans, Riner a remporté sans grande difficulté ses quatre combats de la journée chez les plus de 100 kilos.
Le judoka de 33 ans a dominé pour le titre le Néerlandais Jelle Snippe, de dix ans son cadet, qui s'était hissé jusqu'en finale à la surprise générale. Encouragé par les "Teddy! Teddy!" de ses proches, il a battu son adversaire, monté de la catégorie des moins de 100 kg il y a un an, au terme de seulement 40 secondes de combat.
"J'ai vu l'opportunité, j'y suis allé", a analysé le décuple champion du monde.
Riner n'était plus apparu en compétition internationale depuis les Jeux olympiques de Tokyo l'été dernier. Battu en quart de finale par le Russe Tamerlan Bashaev, il était reparti du Japon avec une médaille de bronze en individuel, compensée par un titre dans l'épreuve par équipe mixte.
Depuis, il n'avait participé qu'aux Championnats de France par équipes avec son club du PSG en novembre 2021 à Perpignan, puis à Villebon-sur-Yvette, en banlieue sud de Paris, en mai.
"C'était dur de se remettre dedans, de revenir sur un Grand Chelem après un an d'entraînement et de préparation", a-t-il reconnu. "J'ai réussi à aller au bout de cette journée, je me suis quand même pas mal exprimé, je suis content."
Cette victoire va lui permettre de grimper dans la hiérarchie de sa catégorie en vue des JO de Paris en 2024, où le judoka le plus titré de l'histoire de son sport, actuellement 17e mondial, visera un troisième titre olympique individuel, après ceux remportés à Londres en 2012 puis à Rio en 2016.
"Ça montre que j'ai un bon niveau, que je suis pas trop mal et que je peux croire à ces JO-2024", s'est-il félicité.
Les Mondiaux en octobre
Exempté de premier tour, Teddy Riner, qui affichait 150 kilos sur la balance, avait fait son entrée sur les tatamis vert fluo de la Papp Laszlo Arena peu après midi, remportant son combat de reprise face au modeste Brésilien Joao Cesarino, 146e mondial.
Au tour suivant, le Guadeloupéen s'est défait d'un adversaire d'un autre calibre, le solide Azerbaïdjanais Ushangi Kokauri, 9e au classement mondial et vice-champion du monde en 2018. Il s'était imposé aux pénalités après 2 min 50 de combat sans avoir véritablement eu besoin d'attaquer son adversaire.
Plus offensif en demi-finale, il a ensuite dominé le Géorgien Gela Zaalishvili, 8e mondial après seulement 1 min 24 sec de d'affrontement.
L'issue aurait pu être encore plus rapide puisque l'arbitre centrale avait donné ippon au Français après 33 secondes avant d'être désavouée par les juges de table.
Pour son prochain rendez-vous majeur, Teddy Riner s'alignera aux Championnats du monde en octobre en Ouzbékistan, une première depuis les Mondiaux de 2017. Cette année-là, il était allé chercher à Marrakech le dixième titre planétaire de sa carrière, un record.
Venu dans la capitale hongroise pour "se jauger" sur la route du grand rendez-vous olympique de Paris dans deux ans, Riner a remporté sans grande difficulté ses quatre combats de la journée chez les plus de 100 kilos.
Le judoka de 33 ans a dominé pour le titre le Néerlandais Jelle Snippe, de dix ans son cadet, qui s'était hissé jusqu'en finale à la surprise générale. Encouragé par les "Teddy! Teddy!" de ses proches, il a battu son adversaire, monté de la catégorie des moins de 100 kg il y a un an, au terme de seulement 40 secondes de combat.
"J'ai vu l'opportunité, j'y suis allé", a analysé le décuple champion du monde.
Riner n'était plus apparu en compétition internationale depuis les Jeux olympiques de Tokyo l'été dernier. Battu en quart de finale par le Russe Tamerlan Bashaev, il était reparti du Japon avec une médaille de bronze en individuel, compensée par un titre dans l'épreuve par équipe mixte.
Depuis, il n'avait participé qu'aux Championnats de France par équipes avec son club du PSG en novembre 2021 à Perpignan, puis à Villebon-sur-Yvette, en banlieue sud de Paris, en mai.
"C'était dur de se remettre dedans, de revenir sur un Grand Chelem après un an d'entraînement et de préparation", a-t-il reconnu. "J'ai réussi à aller au bout de cette journée, je me suis quand même pas mal exprimé, je suis content."
Cette victoire va lui permettre de grimper dans la hiérarchie de sa catégorie en vue des JO de Paris en 2024, où le judoka le plus titré de l'histoire de son sport, actuellement 17e mondial, visera un troisième titre olympique individuel, après ceux remportés à Londres en 2012 puis à Rio en 2016.
"Ça montre que j'ai un bon niveau, que je suis pas trop mal et que je peux croire à ces JO-2024", s'est-il félicité.
Les Mondiaux en octobre
Exempté de premier tour, Teddy Riner, qui affichait 150 kilos sur la balance, avait fait son entrée sur les tatamis vert fluo de la Papp Laszlo Arena peu après midi, remportant son combat de reprise face au modeste Brésilien Joao Cesarino, 146e mondial.
Au tour suivant, le Guadeloupéen s'est défait d'un adversaire d'un autre calibre, le solide Azerbaïdjanais Ushangi Kokauri, 9e au classement mondial et vice-champion du monde en 2018. Il s'était imposé aux pénalités après 2 min 50 de combat sans avoir véritablement eu besoin d'attaquer son adversaire.
Plus offensif en demi-finale, il a ensuite dominé le Géorgien Gela Zaalishvili, 8e mondial après seulement 1 min 24 sec de d'affrontement.
L'issue aurait pu être encore plus rapide puisque l'arbitre centrale avait donné ippon au Français après 33 secondes avant d'être désavouée par les juges de table.
Pour son prochain rendez-vous majeur, Teddy Riner s'alignera aux Championnats du monde en octobre en Ouzbékistan, une première depuis les Mondiaux de 2017. Cette année-là, il était allé chercher à Marrakech le dixième titre planétaire de sa carrière, un record.
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