Le chef du Courant patriotique libre (CPL), le député Gebran Bassil, a accusé mercredi le Premier ministre désigné, Najib Mikati, de ne pas vouloir former un nouveau gouvernement, ajoutant que ce dernier «a admis cela devant tous les ministres avant d’être désigné».
Dans une intervention vidéo sur son compte Twitter, Gebran Bassil a estimé que M. Mikati, actuellement à l’étranger «cherche des justifications constitutionnelles pour renflouer le gouvernement sortant».
Critiquant le déplacement familial du Premier ministre sortant à l’occasion de la fête de l’Adha, le chef du CPL et gendre du président de la République Michel Aoun a déclaré: «Le gouvernement n’est pas formé entre le yacht et l'avion, ni entre la Grèce et la Grande-Bretagne, mais plutôt au palais de Baabda, par les présidents de la République et du Conseil.»
Ces accusations interviennent alors que les relations entre M. Mikati d’une part, et MM. Aoun et Bassil de l’autre, sont tendues et n’augurent aucun déblocage prochain au niveau de la formation d’un nouveau gouvernement.
M. Bassil a d’ailleurs lancé des attaques virulentes qui ne visent pas seulement M. Mikati. Il a ainsi dit: «Ils ne veulent rien faire au niveau judiciaire pour clore l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth et permettre la publication de l’acte d’accusation, ils ne veulent pas que Riad Salamé (le gouverneur de la Banque du Liban (BDL) soit poursuivi en justice, pour qu’ils ne soient pas forcés de le remplacer lors du Conseil des ministres.»
«Il ne veulent ni l’audit juricomptable de la BDL, ni le retour des réfugiés syriens sans l’accord de la communauté internationale, ni un plan de redressement qui restitue les droits des déposants», a-t-il ajouté.
À trois mois de la fin du mandat Aoun, M. Bassil a conclu: «L’homme politique nomme le responsable financier et le protège, ce dernier finance l’homme politique qui à son tour le couvre. Telle est leur équation. En résumé, ils ne veulent pas d’un gouvernement qui réalise quoi que ce soit durant ce mandat.»
Dans une intervention vidéo sur son compte Twitter, Gebran Bassil a estimé que M. Mikati, actuellement à l’étranger «cherche des justifications constitutionnelles pour renflouer le gouvernement sortant».
Critiquant le déplacement familial du Premier ministre sortant à l’occasion de la fête de l’Adha, le chef du CPL et gendre du président de la République Michel Aoun a déclaré: «Le gouvernement n’est pas formé entre le yacht et l'avion, ni entre la Grèce et la Grande-Bretagne, mais plutôt au palais de Baabda, par les présidents de la République et du Conseil.»
Ces accusations interviennent alors que les relations entre M. Mikati d’une part, et MM. Aoun et Bassil de l’autre, sont tendues et n’augurent aucun déblocage prochain au niveau de la formation d’un nouveau gouvernement.
M. Bassil a d’ailleurs lancé des attaques virulentes qui ne visent pas seulement M. Mikati. Il a ainsi dit: «Ils ne veulent rien faire au niveau judiciaire pour clore l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth et permettre la publication de l’acte d’accusation, ils ne veulent pas que Riad Salamé (le gouverneur de la Banque du Liban (BDL) soit poursuivi en justice, pour qu’ils ne soient pas forcés de le remplacer lors du Conseil des ministres.»
«Il ne veulent ni l’audit juricomptable de la BDL, ni le retour des réfugiés syriens sans l’accord de la communauté internationale, ni un plan de redressement qui restitue les droits des déposants», a-t-il ajouté.
À trois mois de la fin du mandat Aoun, M. Bassil a conclu: «L’homme politique nomme le responsable financier et le protège, ce dernier finance l’homme politique qui à son tour le couvre. Telle est leur équation. En résumé, ils ne veulent pas d’un gouvernement qui réalise quoi que ce soit durant ce mandat.»
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