©Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump, a été inculpé en novembre d'"entrave aux prérogatives d'enquête du Congrès". (AFP)
On aurait dû l'appeler Adolf Steve Bannon. L'ancien conseiller de Donald Trump à la Maison-Blanche, collectionne tous les adjectifs exécrables: ultranationaliste, conspirationniste, anti-multiculturalisme, raciste, antisémite, suprémaciste blanc, populiste, fasciste, etc. La veille de l'assaut contre le Capitole, Bannon avait prédit un déferlement de "tout l'enfer". Il avait l'habitude de cracher son venin sur le site d'"information" Breitbart. Bannon est inculpé "d'entrave aux prérogatives d'enquête du Congrès", après avoir refusé de participer à l'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole. Il avait alors invoqué le droit des présidents à garder certaines conversations secrètes. À l'approche de son procès, cet homme de 68 ans avait fait volte-face et accepté de coopérer avec les parlementaires.
Steve Bannon avait été assigné par la commission d'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole à témoigner et à produire des documents. Il avait refusé, invoquant le droit des présidents à garder certaines conversations secrètes. (AFP)
La justice américaine entame lundi la sélection des jurés chargés d'examiner le refus par Steve Bannon, un proche de Donald Trump, de coopérer à l'enquête parlementaire sur l'assaut contre le Capitole.
Conseiller discret, mais très influent, il avait joué un rôle crucial dans l'élection du milliardaire républicain en 2016, en donnant un virage résolument populiste à sa campagne, avant d'être poussé vers la sortie l'année suivante.
Les deux hommes, restés proches, avaient échangé dans les jours qui ont précédé l'attaque du 6 janvier 2021 contre le siège du Congrès, selon la commission de la Chambre des représentants chargée de faire la lumière sur le rôle de l'ancien président dans ce coup de force.
Des membres du mouvement de restauration de 1776 se rassemblent devant le tribunal de district des États-Unis le premier jour du procès de l'ancien conseiller de la Maison-Blanche Steve Bannon à Washington le 18 juillet 2022. (AFP)
Pour connaître la nature de leurs discussions, la commission avait assigné Steve Bannon à témoigner et à produire des documents. Il avait refusé, invoquant le droit des présidents à garder certaines conversations secrètes.
Son refus lui a valu d'être inculpé en novembre d'"entrave aux prérogatives d'enquête du Congrès".
À l'approche de son procès, cet homme de 68 ans avait fait volte-face et accepté de coopérer avec les parlementaires. Les procureurs avaient dénoncé "un revirement de dernière minute afin d'éviter" une condamnation et le juge en charge du dossier a souhaité maintenir le procès.
Ses avocats ont également demandé, en vain, un report du procès par crainte que les jurés ne soient influencés par la diffusion des auditions de la commission d'enquête, dont la prochaine est prévue jeudi soir à une heure de grande écoute.
Après plus d'un an d'investigations, celle-ci détaillera la journée du 6 janvier telle que vécue par Donald Trump, "ce qui a été fait et ce qui n'a pas été fait", a expliqué dimanche l'élue démocrate Zoe Lofgren sur la chaîne ABC.
Le républicain est soupçonné de n'avoir rien fait pendant près de trois heures, alors que ses partisans envahissaient le Capitole, semaient la violence et le chaos et forçaient les élus à interrompre la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.
Avec AFP
Steve Bannon avait été assigné par la commission d'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole à témoigner et à produire des documents. Il avait refusé, invoquant le droit des présidents à garder certaines conversations secrètes. (AFP)
La justice américaine entame lundi la sélection des jurés chargés d'examiner le refus par Steve Bannon, un proche de Donald Trump, de coopérer à l'enquête parlementaire sur l'assaut contre le Capitole.
Conseiller discret, mais très influent, il avait joué un rôle crucial dans l'élection du milliardaire républicain en 2016, en donnant un virage résolument populiste à sa campagne, avant d'être poussé vers la sortie l'année suivante.
Les deux hommes, restés proches, avaient échangé dans les jours qui ont précédé l'attaque du 6 janvier 2021 contre le siège du Congrès, selon la commission de la Chambre des représentants chargée de faire la lumière sur le rôle de l'ancien président dans ce coup de force.
Des membres du mouvement de restauration de 1776 se rassemblent devant le tribunal de district des États-Unis le premier jour du procès de l'ancien conseiller de la Maison-Blanche Steve Bannon à Washington le 18 juillet 2022. (AFP)
Pour connaître la nature de leurs discussions, la commission avait assigné Steve Bannon à témoigner et à produire des documents. Il avait refusé, invoquant le droit des présidents à garder certaines conversations secrètes.
Son refus lui a valu d'être inculpé en novembre d'"entrave aux prérogatives d'enquête du Congrès".
À l'approche de son procès, cet homme de 68 ans avait fait volte-face et accepté de coopérer avec les parlementaires. Les procureurs avaient dénoncé "un revirement de dernière minute afin d'éviter" une condamnation et le juge en charge du dossier a souhaité maintenir le procès.
Ses avocats ont également demandé, en vain, un report du procès par crainte que les jurés ne soient influencés par la diffusion des auditions de la commission d'enquête, dont la prochaine est prévue jeudi soir à une heure de grande écoute.
Après plus d'un an d'investigations, celle-ci détaillera la journée du 6 janvier telle que vécue par Donald Trump, "ce qui a été fait et ce qui n'a pas été fait", a expliqué dimanche l'élue démocrate Zoe Lofgren sur la chaîne ABC.
Le républicain est soupçonné de n'avoir rien fait pendant près de trois heures, alors que ses partisans envahissaient le Capitole, semaient la violence et le chaos et forçaient les élus à interrompre la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.
Avec AFP
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