Des sources judiciaires imputent la cabale menée par le ministre de la Culture, le juge Mohammad Mortada, contre le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Souhail Abboud, à des raisons personnelles. Le juge Mortada était membre du CSM lorsqu’il était président du tribunal de première instance. Avant d’être nommé ministre, il aspirait à être transféré de la présidence de la cour d’assises de Baabda à la Chambre de mise en accusation de Beyrouth, selon ces sources. Ce transfert n’a pas eu lieu, le président de la République Michel Aoun n’ayant pas signé les permutations judiciaires. C’est la raison pour laquelle le juge Mortada ne rate aucune occasion pour tancer le président du CSM.