Des sources ministérielles replacent le blocage depuis octobre par le Hezbollah des réunions du Conseil des ministres dans le cadre d’une volonté d’enrayer les négociations entre Beyrouth et le Fonds monétaire international, compte tenu de ce que l’institution internationale pourrait poser comme conditions. Le Hezbollah avait déjà mis en garde contre le fait que ces négociations puissent porter atteinte aux spécificités du Liban, soulignant la nécessité que le dialogue ait lieu aux conditions du pays du Cèdre, pas du FMI. Le parti chiite craint en effet les conséquences des pourparlers à la veille des élections législatives, notamment les décisions qui seront prises sur les fonctionnaires du service public, dont 30 % seraient remerciés dans le cadre d’une réforme administrative.

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !