Gebran Bassil se déplace beaucoup, notamment dans les régions périphériques du pays – le Nord, la Békaa… – où son assise populaire est limitée.

À chaque déplacement, l’armée est contrainte de déployer 3.000 soldats, vous avez bien lu, 3.000 soldats pour assurer sa sécurité. On peut imaginer le coût prodigieux de cette protection. Le problème, c’est que le nouveau cheval de bataille du patron du CPL, ce sont les réfugiés syriens. Ces derniers ne sont toutefois qu’un outil de sa campagne permanente contre l’armée qui le protège et surtout contre son commandant en chef, Joseph Aoun, dans le seul but de discréditer sa "présidentiabilité". Pour résumer, 3.000 soldats mobilisés à chaque fois pour entendre un homme politique les critiquer. Soit dit en passant, pendant les six ans de mandat du président Michel Aoun, qu’a donc fait monsieur Bassil pour épargner au pays la crise des migrants syriens?

Peut-être qu’il serait judicieux pour le président du CPL de se lancer dans la "télécritique" sur Zoom ou autre et pourrait ainsi poursuivre sa campagne de dénigrement purement politicienne, tout en évitant de déplacer 3.000 soldats à chaque saillie oratoire.

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