Des milieux politiques proches du Hezbollah auraient révélé les "reproches" de Hassan Nasrallah, secrétaire général de la formation, concernant les récentes démarches entreprises par Gebran Bassil, chef du Courant patriotique libre (CPL).

"Réduire le nombre des députés du bloc à la veille de l’élection présidentielle affaiblirait la position du CPL", explique-t-on de même source, élucidant ainsi la réaction du Hezb.

Sur fond de tensions au sein du CPL, plusieurs membres vétérans et fondateurs ont été exclus par la direction du parti, ou  ont anticipé cette décision en annonçant leur départ. Les derniers en liste sont les députés Alain Aoun et Simon Abi Ramia.

Dans ce contexte, le discours tenu par M. Bassil a consisté à laisser partir "quiconque ne voudrait pas se conformer au règlement" du CPL.

Selon les mêmes sources, M. Bassil aurait tenté de renouer avec le Hezbollah, demandant un rendez-vous auprès du Sayyed afin de "discuter de la mise en place de nouvelles bases pour une nouvelle alliance".

Ce nouveau "virage" aurait déplu au Hezbollah, notamment après que le CPL a perdu plusieurs députés de son bloc parlementaire.