Le député de Jbeil, Simon Abi Ramia, a officiellement annoncé son départ du cadre organisationnel du Courant patriotique libre (CPL).
«La direction du CPL n’a pu répondre à nos aspirations quant à la gestion des affaires du CPL et du pays», notamment pour ce qui est du «droit de participer à la prise de décision au sein du parti, d'une manière réelle et non seulement en apparence», a-t-il souligné dans un communiqué publié mercredi.
Cette déclaration intervient à la suite de l’expulsion du député Alain Aoun sur décision du CPL, le 2 août. Ces rétractions se profilent sur fond de dissensions internes, situation qui suscite, depuis des mois, des interrogations quant à l’avenir du parti.
M. Abi Ramia, figure majeure du CPL et membre fondateur très proche du général Michel Aoun, a étayé les raisons de son départ.
Il a mis en cause la «dissolution d'une institution dont j’ai participé à la mise en place et au développement», évoquant une déformation progressive du système partisan, initialement «basé sur un véritable partenariat, une consultation sérieuse et une démocratie positive».
Selon lui, le CPL s’est «écarté de ces fondements, se transformant en système présidentiel et passant d’un riche pluralisme intellectuel à l'unilatéralisme et à l'exclusivité».
Par conséquent, le principe de base, à savoir «l'établissement d'un mouvement démocratique modèle» a été altéré, laissant la place à un autre, celui de la fidélité «à une personne plutôt qu'à une cause ou à un programme», dans une allusion directe à l’actuel chef du CPL, Gebran Bassil.
Dans ce cadre, M. Abi Ramia a dénoncé «la mise en œuvre d'agendas personnels et d'intérêts particuliers au détriment de l'intérêt national», parallèlement avec un processus de «nettoyage» qui a exclu du parti «des cadres et des militants fondateurs ainsi que des ministres et des députés, anciens et actuels».
Par ailleurs, le parlementaire a affirmé qu’il resterait «fidèle aux principes nationaux de ce mouvement politique» et engagé en tant que «député citoyen» de la ville de Jbeil.
Pour rappel, M. Abi Ramia avait été élu lors des législatives de 2009, devenant président de la commission parlementaire de la Jeunesse et des Sports. Réélu en 2018, il a repris la présidence de la même commission.
«La direction du CPL n’a pu répondre à nos aspirations quant à la gestion des affaires du CPL et du pays», notamment pour ce qui est du «droit de participer à la prise de décision au sein du parti, d'une manière réelle et non seulement en apparence», a-t-il souligné dans un communiqué publié mercredi.
Cette déclaration intervient à la suite de l’expulsion du député Alain Aoun sur décision du CPL, le 2 août. Ces rétractions se profilent sur fond de dissensions internes, situation qui suscite, depuis des mois, des interrogations quant à l’avenir du parti.
M. Abi Ramia, figure majeure du CPL et membre fondateur très proche du général Michel Aoun, a étayé les raisons de son départ.
Il a mis en cause la «dissolution d'une institution dont j’ai participé à la mise en place et au développement», évoquant une déformation progressive du système partisan, initialement «basé sur un véritable partenariat, une consultation sérieuse et une démocratie positive».
Selon lui, le CPL s’est «écarté de ces fondements, se transformant en système présidentiel et passant d’un riche pluralisme intellectuel à l'unilatéralisme et à l'exclusivité».
Par conséquent, le principe de base, à savoir «l'établissement d'un mouvement démocratique modèle» a été altéré, laissant la place à un autre, celui de la fidélité «à une personne plutôt qu'à une cause ou à un programme», dans une allusion directe à l’actuel chef du CPL, Gebran Bassil.
Dans ce cadre, M. Abi Ramia a dénoncé «la mise en œuvre d'agendas personnels et d'intérêts particuliers au détriment de l'intérêt national», parallèlement avec un processus de «nettoyage» qui a exclu du parti «des cadres et des militants fondateurs ainsi que des ministres et des députés, anciens et actuels».
Par ailleurs, le parlementaire a affirmé qu’il resterait «fidèle aux principes nationaux de ce mouvement politique» et engagé en tant que «député citoyen» de la ville de Jbeil.
Pour rappel, M. Abi Ramia avait été élu lors des législatives de 2009, devenant président de la commission parlementaire de la Jeunesse et des Sports. Réélu en 2018, il a repris la présidence de la même commission.
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