Abou Dhabi a signé vendredi, lors de la visite du président français Emmanuel Macron, un " contrat historique ", a annoncé le constructeur Dassault Aviation.
La vente de 80 Rafale aux Emirats Arabes Unis est est en effet la plus grosse jamais réalisée avec un Etat étranger.
Il s’agit de la quatrième exportation de l’avion de combat depuis le début de l’année.
Il est désormais vendu plus à l’étranger qu’en France.
Le montant de la vente est de 16 milliards d’euros, dont deux milliards pour les armements. Celle-ci représente " le plus gros contrat militaire à composante française de notre histoire ", a affirmé Emmanuel Macron. Et prouve que les Emirats pense que la France est " un partenaire solide " et " fiable ", qui " tient ses engagements ".
Les avions au standard F4 seront livrés entre 2027 et 2031.
Les Emirats sont actuellement le cinquième client le plus important de l’industrie de défense française sur une période qui s’étend de 2011 à 2020, avec 4,7 milliards d’euros de commandes, selon le rapport au Parlement sur les exportations d’armement de la France.
Par ailleurs, l’administration Trump avait concédé à Abou Dhabi l’achat de 50 chasseurs.
F-35, en échange de la régularisation de ses relations avec Israël en septembre 2020. Mais les négociations avec Washington sur ce contrat de 23 milliards de dollars sont toujours au point mort.
L’avion de combat français, qui est fonctionnel depuis 2004 n’a commencé à s’exporter qu’en 2015. C’est en 2007, en Afghanistan, puis en Libye qu’il a prouvé sa performance. Toutefois, 2021 est une année exceptionnelle : 18 appareils vendus à la Grèce (dont douze d’occasion), 30 à l’Egypte et 12 d’occasion à la Croatie. Sans oublier les 80 appareils pour les EAU.
