Les fonctionnaires du secteur public ont fait savoir qu’ils ne suspendront pas la grève tant qu’ils n’auront pas obtenu tous leurs droits.

“Les tentatives de trouver des solutions durent depuis des mois, et ce que nous demandons, c’est le minimum de nos droits fondamentaux dans la vie, notamment l’accès aux soins médicaux, à l’éducation et le droit de travailler décemment”. C’est en ces termes que s’est exprimé la présidente de la ligue des fonctionnaires de l’administration publique, Nawal Nasr.

Dans une interview radiodiffusée, elle a affirmé que “le gouvernement a fourni ce qu’il a appelé des aides et des contributions d’hospitalisation, mais les montants sont minimes et nous sommes incapables de mettre fin à la grève, du moins tant que l’hospitalisation, les soins médicaux et l’éducation ne sont pas assurés”.

Elle a ajouté : " Nous nous sommes rendus chez le directeur de l’Inspection centrale, le juge Georges Attieh et lui avons déposé nos revendications de base, en attendant que les choses aillent mieux. Notre grève est le résultat de notre incapacité à aller travailler et continuer de vivre. "

La ligue a remis au juge ses revendications dans l’attente d’une véritable modification des salaires. Il s’agit, entre autres, d’une demande d’augmentation du soutien à la coopérative des fonctionnaires de l’État et à la Sécurité sociale " pour garantir la couverture des frais d’hospitalisation et pour augmenter les bourses d’études ". La ligue a chargé M.Attieh de " présenter les revendications au Premier ministre Najib Mikati " et a demandé à ce dernier de " répondre à ses demandes légitimes ".

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