©De magnifiques vieilles photographies prises par les pères jésuites
L’Ambassade de France au Liban et l’Institut Français du Liban ont organisé une journée consacrée à la recherche franco-libanaise à l’Ecole Supérieure des Affaires (ESA), en collaboration avec les principaux partenaires au Liban. Quelque cinquante universitaires libanais et français ont intervenu. C’était une opportunité de discuter entre chercheurs, étudiants, institutions et acteurs économiques sur le rôle de la recherche dans les sociétés en ayant pour horizon la sortie de crise.
L’ambassade de France au Liban et l’Institut Français du Liban ont organisé à l'Ecole supérieure des Affaires (ESA) une journée consacrée à la recherche franco-libanaise, avec la participation de quelque cinquante universitaires libanais et français. L'occasion de discuter entre chercheurs, étudiants, institutions et acteurs économiques du rôle de la recherche dans les sociétés, avec pour horizon la sortie de crise.
L’objectif de "Recherche(s) d’avenir" était non seulement de mettre l’accent sur la coopération et sur les échanges scientifiques entre la France et le Liban, mais aussi de promouvoir les partenariats (Partenariat Hubert Curien Cèdre depuis 1995, ANR flash Action Liban en 2021). Le but recherché était aussi d’inviter d’autres chercheurs libanais, surtout des jeunes, à prendre part à ces échanges. La journée s’est articulée autour de trois tables rondes thématiques : « 100 ans d’archéologie franco-libanaise, et après ? » ; « Low-tech, high-tech : quelles innovations pour demain ? » ; « One sustainable health, risques sanitaires, défis et recherches au Liban ». Une exposition photographique « Sites et Monuments du Liban », réalisée en partenariat avec l’USJ-Photothèque de la Bibliothèque Orientale, couvrait les cimaises.
Un programme franco-libanais intense
Les 100 ans de coopération franco-libanaise en archéologie, animée par l’Ifpo, ont mis l’accent sur le dialogue entre le Liban et la France, depuis le début de l’archéologie moderne jusqu’à nos jours et la création d’un service d’archéologie au Liban.
En parallèle, une exposition a été organisée en marge de cette journée à l'occasion du centenaire des fouilles archéologiques franco-libanaises. Elle regroupait trente photographies de sites du Liban que des savants jésuites ont immortalisés. Les prêtres de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, qui ont porté un grand intérêt à l’archéologie de la région, ont ainsi réuni nombre de photographies aujourd’hui gardées à la Photothèque de la Bibliothèque Orientale. Dix-huit sont publiées dans un portfolio. Les douze autres montrent de magnifiques vues aériennes des ports de la côte libanaise, prises par le père Antoine Poidebard.
Une approche intégrée de la santé
Une seule santé, « one health », est une approche intégrée de la santé humaine, animale et environnementale au niveau de la planète. Elle est utilisée pour mieux prévenir et braver plusieurs maladies. Ces recherches augurent d'une nouvelle façon de travailler sur le terrain, dont les résultats sont exploitables dès leur publication. Au Liban, malgré les crises économique et sanitaire, de nombreuses recherches ont été réalisées et leurs résultats devraient permettre de prendre des mesures rapides en matière de santé publique, santé animale et pollution environnementale.
Dans « Low tech, high tech : quelles innovations pour demain ? », il était question de l’apparition de milliers de produits et de services, et avec la 4ème révolution industrielle qui se propage à une vitesse grand V, les innovations perturbatrices (disruptive innovations) attaquent tous les secteurs d’activités et transforment notre société. A cela s’opposent les technologies basses « low-tech ». Celles-ci sont une forme d’innovation où on peut inventer ou réinventer des savoir-faire tout en réduisant l’exploitation des ressources, en utilisant une faible consommation énergétique. Elles sont surtout accessibles à tous et elles garantissent le meilleur impact écologique et social.
Des sessions de pitch ont également été présentées dont « 3R Liban : Recherche. Réponses. Résilience » qui vise à soutenir des projets à impact national. Quant à Analyse 4G de la réponse sismique du Grand Beyrouth et des impacts sur le bâti, elle a mis l’accent sur le fait que l’objectif de ce projet est de considérer, par une analyse combinant géologie, géotechnique, géographie et géophysique (4G), les mouvements sismiques possibles dans le Grand Beyrouth et de vérifier leur impact sur les bâtiments.
L’ambassade de France au Liban et l’Institut Français du Liban ont organisé à l'Ecole supérieure des Affaires (ESA) une journée consacrée à la recherche franco-libanaise, avec la participation de quelque cinquante universitaires libanais et français. L'occasion de discuter entre chercheurs, étudiants, institutions et acteurs économiques du rôle de la recherche dans les sociétés, avec pour horizon la sortie de crise.
L’objectif de "Recherche(s) d’avenir" était non seulement de mettre l’accent sur la coopération et sur les échanges scientifiques entre la France et le Liban, mais aussi de promouvoir les partenariats (Partenariat Hubert Curien Cèdre depuis 1995, ANR flash Action Liban en 2021). Le but recherché était aussi d’inviter d’autres chercheurs libanais, surtout des jeunes, à prendre part à ces échanges. La journée s’est articulée autour de trois tables rondes thématiques : « 100 ans d’archéologie franco-libanaise, et après ? » ; « Low-tech, high-tech : quelles innovations pour demain ? » ; « One sustainable health, risques sanitaires, défis et recherches au Liban ». Une exposition photographique « Sites et Monuments du Liban », réalisée en partenariat avec l’USJ-Photothèque de la Bibliothèque Orientale, couvrait les cimaises.
Un programme franco-libanais intense
Les 100 ans de coopération franco-libanaise en archéologie, animée par l’Ifpo, ont mis l’accent sur le dialogue entre le Liban et la France, depuis le début de l’archéologie moderne jusqu’à nos jours et la création d’un service d’archéologie au Liban.
En parallèle, une exposition a été organisée en marge de cette journée à l'occasion du centenaire des fouilles archéologiques franco-libanaises. Elle regroupait trente photographies de sites du Liban que des savants jésuites ont immortalisés. Les prêtres de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, qui ont porté un grand intérêt à l’archéologie de la région, ont ainsi réuni nombre de photographies aujourd’hui gardées à la Photothèque de la Bibliothèque Orientale. Dix-huit sont publiées dans un portfolio. Les douze autres montrent de magnifiques vues aériennes des ports de la côte libanaise, prises par le père Antoine Poidebard.
Une approche intégrée de la santé
Une seule santé, « one health », est une approche intégrée de la santé humaine, animale et environnementale au niveau de la planète. Elle est utilisée pour mieux prévenir et braver plusieurs maladies. Ces recherches augurent d'une nouvelle façon de travailler sur le terrain, dont les résultats sont exploitables dès leur publication. Au Liban, malgré les crises économique et sanitaire, de nombreuses recherches ont été réalisées et leurs résultats devraient permettre de prendre des mesures rapides en matière de santé publique, santé animale et pollution environnementale.
Dans « Low tech, high tech : quelles innovations pour demain ? », il était question de l’apparition de milliers de produits et de services, et avec la 4ème révolution industrielle qui se propage à une vitesse grand V, les innovations perturbatrices (disruptive innovations) attaquent tous les secteurs d’activités et transforment notre société. A cela s’opposent les technologies basses « low-tech ». Celles-ci sont une forme d’innovation où on peut inventer ou réinventer des savoir-faire tout en réduisant l’exploitation des ressources, en utilisant une faible consommation énergétique. Elles sont surtout accessibles à tous et elles garantissent le meilleur impact écologique et social.
Des sessions de pitch ont également été présentées dont « 3R Liban : Recherche. Réponses. Résilience » qui vise à soutenir des projets à impact national. Quant à Analyse 4G de la réponse sismique du Grand Beyrouth et des impacts sur le bâti, elle a mis l’accent sur le fait que l’objectif de ce projet est de considérer, par une analyse combinant géologie, géotechnique, géographie et géophysique (4G), les mouvements sismiques possibles dans le Grand Beyrouth et de vérifier leur impact sur les bâtiments.
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