Malgré la grogne, la présidente de l’Association des employés de l’administration publique, Nawal Nasr exclut néanmoins pour l’heure un retour aux grèves ouvertes. 

La grogne des employés du secteur public n’est pas en passe de se calmer : ils ne sont pas satisfaits des augmentations salariales prévues dans le budget 2022.

La présidente de l’Association des employés de l’administration publique, Nawal Nasr, a en effet indiqué en fin de semaine que les fonctionnaires jugent ces augmentations insuffisantes, au vu de la hausse continue du taux de change du dollar et l’augmentation des impôts. Cela sans compter l’augmentation, en parallèle, des factures d’électricité et de téléphone et d’autres services.

Dans un entretien au site électronique " al-Anbaa ", Nawal Nasr a souligné que le salaire minimum est encore très bas, et indiqué que les indemnités de transport ne couvrent pas les déplacements des employés. Les allocations d’éducation et d’hospitalisation sont quant à elles devenues modiques.

La représentante des employés de l’administration publique a toutefois exclu, pour l’heure, un retour aux grèves ouvertes.

Rappelons que les salaires des employés de l’administration publique ont été ajustés après l’entrée en vigueur du budget 2022. Celui-ci prévoit d’accorder une augmentation aux travailleurs et retraités du secteur public à compter du 01/10/2022, s’élevant à deux fois la base du salaire mensuel à condition que le montant total perçu, y compris le salaire de base, ne soit pas inférieur à cinq millions de livres libanaises, et que la valeur de cette augmentation, quel que soit le salaire de base, ne dépasse pas les 12 millions de livres libanaises.

Ainsi, si le salaire du fonctionnaire s’élève à 1 340 000 livres, son nouveau revenu sera de 5 000 000 de livres et celui du directeur général se situe désormais entre un minimum de 13,5 millions et un maximum de 21 millions de livres.

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