Le comité de l’indice des prix s’est réuni vendredi sous la présidence du ministre sortant du Travail Moustapha Bayram. Une série de mesures a été adoptée, dont une augmentation des salaires, des indemnités de transport et des aides scolaires aux employés du secteur privé. Une demande d’approbation d’une pension de retraite mensuelle a en outre été approuvée.

A l’issue de la réunion axée sur la majoration des salaires, le ministre Bayram a fait part de la volonté du comité de répondre aux urgences économiques et détaillé les mesures adoptées: une augmentation salariale de 1.900.000 LL par rapport aux majorations précédentes, portant le montant déclaré à la Sécurité sociale à 4.500.000 LL, une hausse de l’indemnité de transport pour atteindre 125000 LL par jour dans le secteur privé. M. Bayram a promis qu’il fera pression pour qu’une indemnité de transport d’une même valeur soit retenue pour le secteur public.

Le comité a en outre triplé les aides scolaires aux employés dont les enfants sont inscrits à l’école publique: d’un million de livres, cette aide est passée à trois millions. La couverture ne se limite plus à deux enfants, mais inclut désormais un troisième. Pour ce qui est des salariés dont les enfants sont inscrits dans des établissements privés, elle est passée de 2 à 6 millions de livres et couvre elle aussi désormais trois enfants.

Les participants à la réunion ont demandé au Conseil d’administration de la Sécurité Sociale, en coopération avec le ministère du Travail, d’établir un système spécial pour approuver la pension de retraite mensuelle à la place de l’indemnité de fin de service. “C’est une question très importante, a affirmé M. Bayram, et nous allons demander à la Sécurité  Sociale de mettre en place ce système pour ensuite travailler sur un projet d’amendement légal en coopération avec les instances économiques pour rendre cette pension obligatoire”.

Le ministre a assuré comprendre que les augmentations approuvées sont insuffisantes mais la survie des entreprises est également à prendre en considération. “Nous avons protégé le travailleur et déclaré l’augmentation à la Sécurité Sociale. Ce qui l’oblige à effectuer des ajustements en ce qui concerne l’hospitalisation, la maternité et les médicaments”, a poursuivi M.Bayram.