Dans le cadre de son cycle de débats participatifs et interactifs, le Conseil Economique Social et Environnemantal(CESE) a organisé la première réunion de travail sur les réfugiés syriens à laquelle ont notamment participé l’ambassadeur de l’Union européenne au Liban, Ralph Tarraf, Alaa Abdel-Ariz représentant la coordinatrice spéciale des Nations unies au Liban, Joanna Wronecka, plusieurs députés, et le président de la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL), Béchara Asmar.

Les participants ont appelé à traiter le dossier des réfugiés syriens dans le calme, loin des agitations et des discours racistes, en mettant l’accent sur la nécessité d’organiser leur présence au Liban jusqu’à sécuriser leur retour dans leur pays.

Le président du CESE, Charles Arbid, a souligné, dans son allocution, que le Conseil prend l’initiative de lancer une solution globale avec des étapes spécifiques, claires et réalisables, pour résoudre le problème de l’exode syrien vers le Liban, " qui a engendré de très lourdes charges sur l’économie, la société, et la sécurité, conduisant, avec d’autres facteurs, à l’épuisement des institutions, à l’anéantissement des infrastructures et à la déstabilisation sécuritaire ".

“Notre demande principale est le retour rapide des réfugiés dans leur patrie ", a-t-il indiqué avant d’ajouter que “cette question nécessite une décision politique. Jusqu’à lors, des mesures doivent être prises par les Libanais, afin d’organiser la présence syrienne et limiter son impact sur la réalité économique, sociale et environnementale”.

Il a noté qu’il est nécessaire d’aborder cette question, par une réflexion commune avec des solutions qui rendent justice aux Libanais pour leur contribution humanitaire et fraternelle pendant la crise syrienne, et donnent aux Syriens la chance de retourner dans leur pays.

M. Arbid a appelé les principaux acteurs, y compris les forces politiques, les donateurs internationaux et la société civile, à réfléchir pour définir la  la solution en vue de sa mise en œuvre avec les institutions étatiques. Il a vivement stigmatisé les escalades verbales  qui ne conduisent pas à la production de solutions.