Voilà plus de deux ans que les employés des deux opérateurs de téléphonie mobile au Liban, Alfa et Touch, vont de grève en grève, en signe d'appui à leurs revendications. Lundi, le syndicat a annoncé (encore) un arrêt complet du travail. Il exige un rajustement des salaires, des rétributions intégralement versées en dollars frais ainsi que la signature de la convention collective de travail.
Le syndicat des opérateurs de téléphonie mobile Alfa et Touch a annoncé lundi «un arrêt complet du travail», exigeant que les salaires des employés soient rajustés et payés intégralement en dollars frais. Il a surtout réclamé la signature de la convention collective de travail, faute de quoi il se verrait «dans l’obligation de recourir à des mesures d'escalade».
Le syndicat a relevé dans ce contexte que «les salaires versés ne correspondent pas à leur valeur réelle (antérieure à la crise), et qu'avec les taxes prévues dans le budget 2024, ils vont s’effondrer davantage».
Malgré le ton virulent du communiqué dans lequel les officiels sont accusés de «tergiverser», le président du syndicat des employés, Nabil Youssef, se veut optimiste. «Voilà sept mois que les négociations ont débuté, mais tout semble positif», affirme-t-il à Ici Beyrouth. Avant d’ajouter «avoir juste besoin que le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, signe la convention collective qui a été initialement approuvée en 2013».
Il souligne que les négociations de renouvellement de la convention sont terminées et qu’une formule consensuelle entre toutes les parties a été mise en place il y a trois mois. Celle-ci vise, selon lui, à renouveler le contrat de manière à préserver à la fois les droits des salariés du secteur et le développement de ce dernier.
«Nous avons l'approbation verbale de M. Corm depuis le mois dernier. Il a été très coopératif. Nous avons juste besoin de sa ratification pour que les opérateurs Alfa et Touch procèdent à l’application des modalités de la convention», insiste M. Youssef.
Contacté par Ici Beyrouth, le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, est moins enthousiaste, assurant «ne pas vouloir travailler sous pression». Il affirme être toujours en train d’étudier les articles de la convention de travail et ne «veut pas en dire plus pour le moment».
Rappelons que dans son communiqué, le syndicat a mis en lumière «la responsabilité morale et juridique» de tous les acteurs impliqués dans cette affaire. Il les a ainsi accusés d’avoir «bafoué les droits de plus de 1.400 salariés et de leurs familles, tout en cherchant à porter atteinte à la stabilité du secteur des télécommunications au Liban et à compromettre la continuité du travail».
Toujours est-il que selon certaines sources proches d’Alfa et de Touch, les conditions établies dans la convention de travail sont surprenantes.
Le syndicat des opérateurs de téléphonie mobile Alfa et Touch a annoncé lundi «un arrêt complet du travail», exigeant que les salaires des employés soient rajustés et payés intégralement en dollars frais. Il a surtout réclamé la signature de la convention collective de travail, faute de quoi il se verrait «dans l’obligation de recourir à des mesures d'escalade».
Le syndicat a relevé dans ce contexte que «les salaires versés ne correspondent pas à leur valeur réelle (antérieure à la crise), et qu'avec les taxes prévues dans le budget 2024, ils vont s’effondrer davantage».
Malgré le ton virulent du communiqué dans lequel les officiels sont accusés de «tergiverser», le président du syndicat des employés, Nabil Youssef, se veut optimiste. «Voilà sept mois que les négociations ont débuté, mais tout semble positif», affirme-t-il à Ici Beyrouth. Avant d’ajouter «avoir juste besoin que le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, signe la convention collective qui a été initialement approuvée en 2013».
Il souligne que les négociations de renouvellement de la convention sont terminées et qu’une formule consensuelle entre toutes les parties a été mise en place il y a trois mois. Celle-ci vise, selon lui, à renouveler le contrat de manière à préserver à la fois les droits des salariés du secteur et le développement de ce dernier.
«Nous avons l'approbation verbale de M. Corm depuis le mois dernier. Il a été très coopératif. Nous avons juste besoin de sa ratification pour que les opérateurs Alfa et Touch procèdent à l’application des modalités de la convention», insiste M. Youssef.
Contacté par Ici Beyrouth, le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, est moins enthousiaste, assurant «ne pas vouloir travailler sous pression». Il affirme être toujours en train d’étudier les articles de la convention de travail et ne «veut pas en dire plus pour le moment».
Rappelons que dans son communiqué, le syndicat a mis en lumière «la responsabilité morale et juridique» de tous les acteurs impliqués dans cette affaire. Il les a ainsi accusés d’avoir «bafoué les droits de plus de 1.400 salariés et de leurs familles, tout en cherchant à porter atteinte à la stabilité du secteur des télécommunications au Liban et à compromettre la continuité du travail».
Toujours est-il que selon certaines sources proches d’Alfa et de Touch, les conditions établies dans la convention de travail sont surprenantes.
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