Les bourses mondiales poursuivent leur progression de la fin de semaine après le rapport sur l’emploi américain, dans une séance calme en indicateurs et en actualités d’entreprises.

En Europe, Paris a enregistré une hausse de 0,49 %, Francfort de 0,96 % et Milan de 1,06 %. Londres était fermée en raison d’un jour férié.

À Wall Street, le Dow Jones progressait de 0,15% vers 15h45 GMT, le S&P 500 de 0,62% et le Nasdaq de 0,78%.

Après des semaines riches en réunions de banques centrales et en résultats d’entreprises, l’agenda des investisseurs est bien plus clairsemé.

La principale actualité du jour concerne l’estimation finale de l’indicateur PMI sur l’activité économique dans la zone euro pour le mois d’avril, qui s’est révélée être légèrement plus dynamique que l’estimation initiale, notamment dans le secteur des services.

Ces données pourraient illustrer "un point d’inflexion" vers le redémarrage de la croissance économique en zone euro, qui a frôlé la récession en début d’année, souligne Kévin Baslame, gérant de portefeuilles chez Amplegest.

Cette reprise vient appuyer la perspective d’une baisse des taux attendue en juin pour la Banque centrale européenne. Son chef économiste, Philip Lane, a affirmé lundi dans une interview au journal en ligne espagnol El Confidencial que " sa confiance (dans le fait) que l’inflation retrouve sa cible prochainement a augmenté depuis la réunion d’avril " de l’institution.

Outre-Atlantique, le débat sur le calendrier de la baisse des taux de la Banque centrale américaine est plus ouvert. Les partisans d’une baisse des taux directeurs à court terme ont été un peu confortés après le rapport sur l’emploi américain vendredi, qui a mis en évidence une dégradation en avril.

Si un marché du travail solide est une bonne nouvelle pour les employés, le manque de main-d’œuvre depuis près de trois ans a contribué à alimenter l’inflation.

Le taux d’intérêt de l’emprunt à 10 ans aux États-Unis reculait pour évoluer autour de son plus bas niveau depuis près d’un mois, à 4,50%, en légère baisse sur la séance.

Buffett vend Apple

La société d’investissement du célèbre investisseur multimilliardaire américain Warren Buffett, Berkshire Hathaway, a publié des résultats supérieurs aux attentes des analystes samedi et progressait de 0,30% à Wall Street.

Le fonds a aussi indiqué qu’il avait vendu une partie de sa participation dans Apple, son principal investissement. Apple reculait de 0,84%. Vendredi après l’annonce de ses résultats, Apple avait bondi de près de 6%.

BASF déleste

L’allemand BASF (+0,84%) a choisi la société américaine International Process Plants (IPP), spécialisée dans la reprise et la revente de sites industriels, pour placer sur le marché d’anciennes unités de production d’ammoniac, de méthanol et de mélamine sur le site de Ludwigshafen, dont le géant chimique en crise a annoncé la fermeture en février 2023. Les détails de la transaction n’ont pas été divulgués.

Pétrole en hausse, yen en baisse

Les prix du pétrole rebondissaient vers 15h50 GMT après un net reflux tout au long de la semaine passée.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet gagnait 0,57% à 83,43 dollars, et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juin, prenait 0,61% à 78,59 dollars.

Sur le marché des changes, le yen reculait de 0,55% face au dollar, à 153,90 yens pour un dollar. La devise nippone a connu la semaine dernière des fortes volatilités, touchant un plus bas depuis 34 ans, et semble avoir bénéficié de deux interventions des autorités japonaises.

Quant à l’euro, il prenait 0,15% par rapport au billet vert, à 1,0778 dollar pour 1 euro.

Le bitcoin valait 63.500 dollars, en légère baisse de 0,39%.

Avec AFP