L’armée israélienne a indiqué samedi qu’elle comptait poursuivre ses opérations menées depuis lundi à l’hôpital al-Chifa de Gaza jusqu’à la capture "du dernier terroriste".

"Nous finirons cette opération seulement quand le dernier terroriste sera entre nos mains – vivant ou mort", a dit sur place le commandant en chef de la région Sud, Yaron Finkelman, dans une déclaration publiée par les forces armées israéliennes.

"L’opération à al-Chifa est importante" et "compliquée", a-t-il commenté, ajoutant qu’elle avait permis de "frapper des centaines de terroristes" et "d’appréhender des centaines" d’autres.

Plus tôt samedi, l’armée avait précisé avoir tué en tout plus de 170 combattants palestiniens et arrêté des centaines de suspects au cours de ces raids.

Depuis lundi, les habitants du quartier et des membres du personnel du complexe hospitalier, le plus grand du territoire palestinien, ont fait état de raids, de fouilles systématiques des maisons alentour, d’importantes destructions de bâtiments, notamment à l’hôpital et d’hommes arrêtés par centaines.

Samedi, l’armée israélienne a annoncé l’installation sur place d’équipements médicaux et de lits, pour prendre en charge les malades les plus sérieux, et l’arrivée de médicaments et de deux tonnes de nourriture.

Elle a ajouté avoir évacué les malades et les blessés vers un "lieu dédié" au sein du centre hospitalier.

Parallèlement, le ministère de la Santé de Gaza a fait état samedi de 19 morts dans des tirs israéliens sur une foule attendant une distribution d’aide dans le nord de la bande de Gaza.

Dans un communiqué publié plus tôt, le ministère mentionnait "au moins neuf martyrs et des dizaines de blessés par des tirs de chars et obus de l’armée d’occupation israélienne", au moment où "ils attendaient des camions d’aide au rond-point de Koweït".

L’armée israélienne a nié ces accusations.

Avec AFP