Le mufti du Hermel, le cheikh Ali Taha, a donné lecture d’un communiqué au nom des moukhtars de la région, dénonçant la criminalité qui atteint les habitants et appelant l’État, les services sécuritaires et militaires à " circonscrire ce phénomène étrange et unique dans la région ".
La région de Baalbeck-Hermel, bastion du Hezbollah, est le terrain d’incidents sécuritaires chroniques depuis la fin des législatives.
Des habitants du Hermel ont observé lundi un sit-in devant un commerce appartenant à Ahmad Tala, visé par un vol à main armée en plein jour. Les manifestants ont bloqué temporairement les routes, avant de se rendre au Sérail du Hermel où ils ont brandi des pancartes appelant à " faire régner la sécurité, ne plus couvrir les criminels, les poursuivre et les conduire devant la justice pour qu’ils reçoivent la peine qu’ils méritent ".
Le mufti du Hermel, le cheikh Ali Taha, a pour sa part donné lecture d’un communiqué au nom des moukhtars de la région, dénonçant la criminalité qui atteint les habitants et appelant l’État, les services sécuritaires et militaires à " circonscrire ce phénomène étrange et unique dans la région ". Il a appelé les responsables à " intervenir, afin d’éviter que les habitants n’aient recours à la méthode d’auto-sécurité, avec tous les risques qu’elle comporte ".
En outre, l’armée a effectué lundi de nouvelles perquisitions dans le quartier de Charawné, à Baalbeck, et arrêté un fugitif et un autre habitant qui tentait de fuir les soldats. Des armes, munitions et radios appartenant à la troupe ont été saisies, selon un communiqué du commandement de l’armée.
