Nadim Gemayel, député de Beyrouth I, a estimé que "pour sortir le Liban de sa crise, il faut commencer par élire un président de la République". "En 2016, le Liban officiel a fait élire à la tête de l’État le représentant de l’axe de l’obstructionnisme, a-t-il poursuivi dans une interview accordée à Radio Liban (100.5). Depuis, le Liban est vidé de ses institutions et isolé de son environnement. Aujourd’hui, nous avons deux options, choisir entre la moumanaa (axe irano-syrien) et le monde libre."

M. Gemayel a insisté dans ce cadre sur la nécessité de serrer les rangs. "Il y a une décision claire de faire face au projet du Hezbollah, a-t-il affirmé. Nous devons coordonner nos efforts pour faire face à ce projet. Ce qui est encore plus important, c’est de s’entendre sur le fait que l’échéance présidentielle peut nous mener soit à la sécurité soit à l’enfer. D’où l’importance d’élire un président souverainiste qui a un programme clair et qui puisse former un gouvernement et remettre le Liban sur la carte économique."

Pour M. Gemayel, le chef du mouvement Marada, Sleiman Frangié, ne peut pas être à égale distance entre les deux camps en présence, "puisqu’il estime que le succès de Michel Aoun est celui de l’axe auquel il appartient". Ce qui signifie, selon le parlementaire, un prolongement de la situation actuelle. Et M. Gemayel de conclure: "Entre un candidat du camp du 8 Mars et la vacance présidentielle, je choisis la vacance présidentielle."