Le président Michel Aoun a affirmé lundi devant une délégation du syndicat des employés du secteur de l’audiovisuel, qu’il "cherche à former un gouvernement avant (son) départ du palais de Baabda (à l’expiration de son mandat, le 31 octobre prochain), contrairement à ce que certains prétendent".

Il a déploré, sans donner de détails, "le double langage de certains au sujet du dossier de la formation du gouvernement", dans une allusion possible au Premier ministre désigné, Najib Mikati. MM. Aoun et Mikati restent en désaccord sur la composition de la nouvelle équipe ministérielle. Le premier souhaite une formule légèrement remaniée de son équipe ministérielle, alors que le second essaie d’obtenir au sein du nouveau cabinet une majorité confortable pour son camp politique.

Dans le même ordre d’idées, le chef de l’État a estimé devant ses visiteurs que "certains au Liban ne veulent pas que le dossier de la démarcation des frontières sud avec Israël soit réglé sous son mandat", sans préciser qui sont ses détracteurs.

Concernant le dossier des réfugiés syriens, il a indiqué que le Liban compte présenter des plaintes aux instances internationales concernées "sur base d’une étude juridique menée afin de soutenir le plan de retour de ces personnes" en Syrie.