Le Hezbollah et les Gardiens de la révolution gèrent au moins sept usines de production de Captagon, ainsi que des terrains de culture de cannabis dans la région de Deir el-Zor, en Syrie. C’est ce qui ressort d’un rapport sur la production de drogues et la culture du cannabis dans les régions sous influence iranienne publié par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. Celui-ci affirme que l’Iran "poursuit, par tous les moyens, ses tentatives visant à renforcer sa présence sur le territoire syrien".

Selon le rapport, "le trafic de drogue constitue l’une des principales sources de financement des milices relevant d’Iran en Syrie", notamment dans les régions sous influence iranienne à Deir el-Zor, où ils ont créé des usines de drogue pour accroître leur productivité et faciliter l’exportation illégale et sûre à travers la frontière irakienne.

D’après le rapport, plusieurs factions pro-iraniennes sont complices de ce trafic, notamment le Hezbollah libanais, le Hezbollah irakien, les Gardiens de la révolution, le Hachd al-Chaabi irakien, ainsi que d’autres groupuscules. Des experts libanais et iraniens supervisent la production de drogue et la culture de cannabis, tandis que les autres milices se chargent de l’exportation et de la vente en Syrie ou à l’étranger.